Des organisations de la société civile et certains hommes exigent la suspension, du processus d’élaboration du Plan national de développement 2022-2026. Ils pensent que gouvernement de transition ne doit pas initier un tel projet.
Le GRA-Appel du 1er juin, Wakit Tamma, la plateforme de concertation de la diaspora, Une nation pour tous (UNPT) et le parti Les Démocrates, disent non à ‘élaboration du Plan national de développement 2022-2026, lancé le 31 mars par le premier ministre. Ils ont manifesté leur mécontentement dans un communiqué du 12 avril 2022. « Un gouvernement de transition, dont le mandat va finir au Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS), peut-il engager le Tchad pour les cinq prochaines années? », s’interrogent-ils.
Ils font savoir dans les lignes suivantes que, la seule préoccupation immédiate des Tchadiens, a l’issue de la transition actuelle, est de choisir librement et de façon incontestable les dirigeants de leur pays, à travers des élections libres, transparentes et démocratiques qui puissent garantir la paix, la stabilité et la prospérité. « Un gouvernement de transition ne pourra donc sous aucun prétexte prendre une telle responsabilité », insiste le collectif.
Ils demandent aux partenaires techniques et financiers de ne pas soutenir : « cette mascarade de préparation du PND 2022-2026, et à ne pas s’associer à ce qui apparait comme une manœuvre pour dilapider des fonds destinés au développement du Tchad ».
Ces opposants craignent que, l’élaboration de ce projet : « montre la volonté du CMT et de son gouvernement de n’accorder aucune importance au DNIS à venir. » Pour eux, la junte est convaincue de réussir la tricherie et le passage en force pour entériner le plan de succession au pouvoir à travers un simulacre de consultations électorales.