Les associations de défense des droits de l’homme (ADH), exigent la libération immédiate des détenus arrêtés au cours des manifestations du 20 octobre.
Réunis en urgence au sujet de l’évènement du 20 octobre dernier à l’origine de plus de 50 morts, les 7 organisations membres de l’association de défense des droits de l’homme (ADH) se prononcent. Les ADH dénoncent dans un premier temps, la répression violente de la manifestation, la destruction des biens publics et privés, exigent une enquête indépendante, impartiale afin que les responsabilités soient situées.
Les associations de défense des droits de l’homme demande également : « la libération immédiate des détenus, la cessation de la répression et la prise en charge des victimes. » Pour éviter d’en arriver à une guerre civile, elles exhortent les différentes parties prenantes à éviter le discours de haine et œuvrer sans relâche pour le retour rapide à l’ordre public afin de couper les germes du communautarisme.
Les ADH exigent enfin la levée des mesures restrictives liées à l’instauration du couvre-feu à N’Djamena et certaines villes du pays.