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Un rapport sur les impacts de la ZLECAF sur six pays lancé

Un rapport technique lancé virtuellement lundi fournit les conséquences économiques potentiels de la ZLECAF sur six pays africains, notamment la…

Un rapport technique lancé virtuellement lundi fournit les conséquences économiques potentiels de la ZLECAF sur six pays africains, notamment la Côte d’Ivoire, l’Egypte, la Guinée, le Mozambique, la Tunisie et l’Ouganda.

Ce rapport technique a été lancé par la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), membre de la Banque Islamique de Développement (BID), et son partenaire le Centre de Recherches Statistiques, Economiques et Sociales et de Formation pour les Pays Islamiques (SESRIC).

Il porte notamment sur les impacts potentiels de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) sur une sélection de pays membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), à savoir la Côte d’Ivoire, l’Egypte, la Guinée, le Mozambique, la Tunisie et l’Ouganda. 

La ZLECAf vise à intégrer, rentabiliser et industrialiser les économies africaines d’environ 1,3 milliard de personnes avec un « Produit intérieur brut (PIB) de 2,5 trillions de dollars US  en prix courants sur la base de la parité du pouvoir d’achat (PPA) ». 

L’événement virtuel a été organisé avec la participation de M. Hani Salem Sonbol, directeur général de l’ITFC, M. Nabil Daboor, directeur général du SESRIC, Mme Ngone Diop, directrice de l’UNECA – Bureau sous-régional de l’Afrique de l’Ouest.  

M. Saliou Sow, négociateur en chef de la ZLECAf pour la Guinée a également participé au lancement, de même que Mme Astou SY, négociatrice en chef adjointe de la ZLECAf pour le Sénégal et M. Chaouki Jaballi, directeur de la coopération avec les pays arabes et l’Union africaine.    

Le rapport ressort des sujets importants tels que la facilitation d’investissements dans les infrastructures de production pour renforcer la compétitivité des entreprises nationales et la nécessité de créer des chaînes de valeur régionale. 

Il évoque le soutient d’investissements dans des infrastructures intelligentes afin d’améliorer la connectivité et de permettre une circulation plus fluide des biens et des personnes ou encore la protection des segments vulnérables des sociétés afin de parvenir à une croissance plus équilibrée . 

 « La ZLECAf est une importante opportunité pour l’Afrique de s’intégrer davantage et de créer une valeur transfrontalière qui se reflétera dans la croissance socio-économique du continent », a déclaré M. Hani Salem Sonbol, directeur général de l’ITFC. 

L’ITFC, assurera-t-il, s’engage à aider les membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) à tirer le meilleur parti de l’accord, non seulement pour stimuler le commerce, mais aussi pour créer des emplois durables et développer les industries locales, autant d’éléments cruciaux pour les économies continentales et mondiales de l’après Covid-19.   

M. Nebil Dabur,  lui, a estimé que « la Zone de libre-échange continentale africaine est une étape critique dans l’amélioration de la coopération et de l’intégration économiques parmi les pays africains ». 

Pour que les pays partenaires tirent profit des opportunités et relèvent les défis associés à cette initiative révolutionnaire, des politiques, des outils et des ressources appropriés seront nécessaires afin de mettre en œuvre efficacement ces politiques, a-t-il fait observer. 

Le 1er janvier 2021, la ZLECAf est devenue opérationnelle avec la ratification de 34 États membres de l’Union africaine (UA), qui est ensuite passée à 37 au 7 Juillet 2021 selon le dernier rapport du Trade Law Centre (TRALAC).  

Il s’agit d’une étape importante pour le développement du commerce régional et de l’intégration économique entre les pays africains. La ZLECAf devrait faciliter, harmoniser et coordonner mieux les politiques commerciales et éliminer les problèmes liés au cumul des accords commerciaux sur le continent. 

L’accord devrait permettre de soutenir une plus grande intégration économique, favoriser la compétitivité des industries nationales, une meilleure allocation des ressources et contribuer à attirer davantage d’investissements directs étrangers.

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