Les partis politique et les acteurs de la société civile condamnent les enlèvements contre rançons au Tchad. Ce phenomène qui prend de l’ampleur dans les provinces du Mayo-kebbi ont été dénoncé par les protecteurs des droits de l’homme, ils demandent au gouvernement de prendre ses responsabilités
Le 8 juillet dernier, le secrétaire général des Droits de l’Homme Sans Frontières (DHSF), Djonkissam Kalandi via un communiqué a demandé à l’Etat de prendre ses responsabilités et assurer son devoir régalien de protection des citoyens, du : « Tchad en général et aux deux Mayo Kebbi en particulier ». Dans le communiqué, il est demandé à l’Etat d’utiliser tous les moyens pour poursuivre les délinquants jusqu’à leur retranchement, même jusqu’à leur retranchement, même dans un territoire étranger
En effet, les enlèvements contre rançons sont devenus un phénomène récurrent dans ces deux provinces du pays. Dans la du 6 au 7 juillet dernier, les ravisseurs ont encore pris en otage trois hommes dans le département du Lac Léré. Après le forfait, ils ont traversé la frontière pour entrer au Cameroun. Hier ils ont exigé une rançon de 28 millions, sans quoi ils exécuter les otages. L’organisation de protection des droits de l’homme indique que si l’Etat n’assure pas la sécurité des personnes et de leurs biens, c’est une fuite de responsabilité.
Le président Union national pour le développement et le Renouveau, Saleh Kebzabo a plusieurs fois interpellé les autorités sécuritaires sur la question d’enlèvement contre rançons dans les provinces du Mayo Kebbi.