Malgré les crises sanitaires et sécuritaires qui ont sévit, l’économie du Tchad se porte bien. C’est ce qu’a laissé entendre le ministre des Finances, Tahir Hamid Nguilin le 18 janvier 2022. Il fait la déclaration au cours d’une conférence conjointe avec le chef de mission de FMI, M. Edward Gemayel.
Le Tchad et le Fonds monétaire international (FMI) travaillent sur l’entrée en vigueur du, Programme de Facilité Elargie de Crédit 2021-2024. C’est dans ce cadre que le ministre tchadien en charge des Finances et le chef de mission du FMI ont fait une communication. Ils se sont particulièrement intéressés aux perpectives économiques et les réformes pour 2022 et à moyen terme.
Ils reconnaissent que le pays traverse une période difficile. Pour cause, la pandémie à Covid-19, l’insécurité et le problème de sécurité alimentaire. Ces maux ont entrainé un choc qui ayant entrainé un manque à gagner de 4,5 milliards de PIB. A cela s’ajoute, la dette extérieure. Le chef de mission du FMI, fait savoir que le programme dont il est question, va aider le Tchad à solder sa dette.
Ceci en faisant venir les investisseurs et en encourageant les partenaires du Tchad à contribuer à la croissance et au développement de son PIB. Il invite ainsi, les créditeurs, le gouvernement du Tchad et les partenaires à jouer leurs rôles respectifs pour parvenir au résultat.
Le ministre des Finances quant à lui, se félicite de la position du Tchad dans la sous-région. Le Tchad occupe la quatrième place en termes du produit intérieur brut, devant la Guinée Equatorial dans la zone CEMAC, avec une note de 12,4 a indiqué, Tahir Hamid Nguilin. « Nous sommes presque au même niveau que le Congo-Brazzaville, qui est à 12,5 et le Tchad à 12,4, avec une différence de 50 milliards prêts. La différence est marginale. On peut dire que nous sommes au moins la troisième économie de la CEMAC », ajoute-t-il.
Il rassure que des mesures sont prises pour améliorer le climat des affaires. « Nous avons fait de grand bond une soixantaine de bureaux des douanes sont informatisés par SYDONIA WORD est des efforts sont en train d’être faits au niveau des impôts. » Presqu’à 100% les recettes au niveau de la douane sont bancarisées, même, pour les impôts les recettes sont aussi bancarisées sauf pour l’IGL qui sont un peu manuel, mais des efforts sont en cours pour la digitalisation et l’informatisation, conclut le chef de département des Finances.