A travers un communiqué du 11 décembre, elle dénonce un acte d’une violence inouïe qui plonge dans la consternation et rappelle brutalement l’urgence de combattre les violences faites aux femmes et aux enfants.
Le ministère de la Femme et de la Petite enfance, Kitoko Gata Ngoulou s’indigne du drame survenu le 9 décembre 2025 au quartier Djigangali, dans le 9ᵉ arrondissement de N’Djamena impliquant un gendarme qui a ôté la vie à sa propre épouse et grièvement blessé son fils. Elle assure son soutien indéfectible à l’enfant blessé dans cette tragédie familiale. Kitoko Gata Ngoulou rappelle que cet acte constitue une violation grave des droits humains fondamentaux et une atteinte à la dignité de la femme et de l’enfant.
« Qu’un homme chargé de protéger la population se rende coupable d’un tel crime à l’encontre de sa propre famille est inacceptable et inexcusable », déplore la ministre. « Cette tragédie illustre malheureusement la persistance des violences conjugales et intrafamiliales dans notre pays, un fléau que nous devons combattre avec détermination et sans relâche. Aucune raison, aucune circonstance ne saurait justifier un tel passage à l’acte ».
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Le ministère de la Femme et de la Petite enfance exhorte les autorités judiciaires à faire preuve de la plus grande rigueur dans le traitement de cette affaire. La ministre en charge de la femme exige l’application de la loi dans toute sa sévérité afin que justice soit rendue à la victime et à sa famille. « Nous demandons une enquête approfondie, un jugement exemplaire et des sanctions à la hauteur de la gravité de cet acte criminel. Seule une application ferme et impartiale de la loi pourra dissuader de telles initiatives barbares et envoyer un message clair, les violences faites aux femmes et aux enfants ne resteront pas impunies au Tchad. »
Elle invite également les hommes à rejeter la violence comme mode de résolution des conflits, les familles à briser le silence face aux abus, et les communautés à soutenir les victimes.
