Le ministre de l’Environnement est présent à Brazzaville le 4 juillet au segment ministériel, pour la première Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement.
Le segment ministériel a permis aux ministres en charge de l’environnement de différents pays présents de se relayer pour faire le point sur les progrès réalisés en matière de l’afforestation, du reboisement et de bien d’autres.
Dans son intervention, le chef du département de l’environnement a signifié que les défis liés au boisement et au reboisement dans le contexte sahélo-saharien constitue une préoccupation majeure pour la simple raison que les terres sont arides, les précipitations se font de plus en plus rares, la recrudescence de la pression anthropique et le phénomène de l’ensablement qui gagne de plus en plus du terrain.
« Ces phénomènes non seulement qu’ils mettent en mal nos systèmes de production mais constituent des freins au développement et contribuent à l’intensification des conflits de nos communautés rurales. Raison de plus, la nécessité que ces assises puissent mobiliser les acteurs à l’échelle internationale en impliquant toutes les sensibilités à la restauration de nos forêts et terres dégradées. Une telle mobilisation permettra de faire adhérer l’ensemble de parties prenantes aux conclusions de la présente conférence», lance Idriss Saleh Bachar.
Parlant de son pays, le ministre de l’environnement a indiqué que fort de sa superficie de 1 284 000 Km2, avec une grande partie désertique, le Tchad est confronté à des sérieux problèmes de dégradation des terres et des écosystèmes préparant ainsi le lit à la désertification.
« Au niveau national, plusieurs initiatives ont été entreprises par le Gouvernement Tchadien sous la clairvoyance de son Excellence Mahamat Idriss Deby Itno, Président de la République, Chef de l’Etat, qui considère la reforestation comme une réponse appropriée aux nombreuses questions de dégradation de nos ressources forestières », précise le chef département de l’environnement.
Pour lui, cette Conférence offre donc plus de chance pour : « aligner nos priorités et il est à rappeler que l’implication de toutes les sensibilités à ces assises constitue une opportunité pour harmoniser nos politiques et faire passer nos stratégies de restauration des paysages forestiers à plus grande échelle », mentionne-t-il.