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Tchad : les présumés assassins de WANG Lina Fen aux arrêts

Des ravisseurs avaient ôté la vie de l’opérateur économique chinois, lors d’un braquage qui a mal tourné.   Les auteurs…

Des ravisseurs avaient ôté la vie de l’opérateur économique chinois, lors d’un braquage qui a mal tourné.

 

Les auteurs du braquage ayant couté la vie à Mme WANG Lina Fen ont été appréhendé. Dans la matinée de vendredi 15 juin, les forces de l’ordre ont retrouvé le véhicule volé de marque Toyota Hilux au quartier Amsinéné, non loin d’un camp militaire. Les forces de Police et de sécurité en alerte constante ont mobilisé leurs troupes et les indics. Leurs têtes ont été mises à prix, une prime est promise à toute personne qui donnera une information sûre et juste aux forces de sécurité permettant d’arrêter les brigands. C’est ainsi que deux d’entre eux ont été repérés et arrêtés au quartier Guinebor dans le 1er arrondissement, nous fait savoir la source.

Pour rappel, dans la soirée du jeudi 14 juin 2018, aux environs de 19 heures, au quartier Mardjan-Daffack, dans le 2e arrondissement de N’Djaména, une voiture de marque Toyota CAMRY, immatriculer à l’étranger, a pris en chasse un groupe de Chinois partis de leur boutique, à côté de la Grande Mosquée Roi Fayçal. Les braqueurs interceptent et bloquent le véhicule des Chinois. Armés, ils descendent de leur voiture et intiment l’ordre aux Chinois de leur remettre un sac supposé contenir de l’argent. Les Chinois s’opposent, les malfaiteurs tirent dans un premier temps à la jambe de Mme WANG pour lui arracher le sac. Après le premier coup de feu, le conducteur et le passager abandonnent le véhicule et prennent la poudre d’escampette. Mme WANG résiste. L’un des braqueurs prend le volant du véhicule des Chinois. « Pour gagner du temps », les braqueurs tirent sur Mme WANG trois balles à la poitrine, elle s’écroule et lâche son sac. Les malfaiteurs prennent le contrôle du véhicule ainsi que le sac et disparaissent dans la nature. La scène s’est déroulée sous le regard impuissant des riverains.

Aussitôt après le crime, comme une traînée de poudre, la nouvelle se propage dans la ville. Toutes les autorités militaires et civiles descendent sur le lieu. Plus d’une centaine de Chinois résidant à N’Djaména arrivent sur le lieu. La plupart d’entre eux sont inconsolables. Ils assistent, visiblement, à une situation dont ils ne se sont jamais imaginés dans leur pays d’accueil. « C’est la première fois qu’on tue un Chinois à cause de son argent », laisse entendre un opérateur économique chinois, installé au Tchad depuis plus de 10 ans.

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