Le Fonds africain de développement accorde 6,67 milliards de FCFA au Tchad

L’enveloppe du guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement vise à renforcer les efforts de stabilisation du bassin du lac Tchad.

 

Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a approuvé le 5 novembre 2024, le financement d’un projet qui vise à prévenir les risques par la stabilisation du bassin du lac Tchad. Les fonds serviront à renforcer les efforts de stabilisation du bassin du lac Tchad, région en proie depuis plusieurs années à une crise sécuritaire et l’une des plus affectée au monde par les effets des changements climatiques. Le montant de l’enveloppe s’élève à 17,97 millions de dollars américains.

Cette enveloppe du guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, est constituée d’un don de 11,11 millions de dollars au Tchad, soit 6,67 milliards de FCFA et d’un prêt de 6,86 millions de dollars au Cameroun.

« Le financement qui vient d’être approuvé est un appui conséquent du Groupe de la Banque africaine de développement aux gouvernements du Tchad et du Cameroun, pour faire face aux effets socioéconomiques de la crise du bassin du lac Tchad. Cette opération vise à prévenir l’expansion de l’extrémisme violent dans la région du bassin du lac Tchad à travers la préservation du capital humain et l’autonomisation des communautés », a déclaré le directeur général de la Banque pour l’Afrique centrale, Serge N’Guessan. « Le projet est particulièrement approprié et innovant du fait qu’il promeut une approche du Nexus humanitaire, développement et paix », a-t-il souligné.

Le projet comprend trois composantes : améliorer la sécurité, l’accès à la justice et rétablir les services essentiels résilients ; revitaliser l’économie locale et créer des emplois durables et climato-sensibles pour les femmes et les jeunes et ; renforcer la cohésion sociale et la coopération régionale.

Les activités du projet couvriront les provinces du Lac et de Hadjer Lamis au Tchad et la région de l’Extrême-Nord au Cameroun affectées par la dégradation de leur situation sécuritaire.