Une jeune fille de 22 ans a avorté et enterré le fœtus à Doumougou dans la Tandjilé. Interpellée par les éléments de la brigade, elle passe aux aveux. L’avorteur serait une récidiviste informe le chef de brigade
Elle est actuellement en garde à vue à la brigade de recherche de Laï. La jeune fille de 22 ans évoque les effets de la sorcellerie pour justifier son avortement. Les faits se déroulent à Doumougou dans le canton Soumraye. Une jeune fille a volontairement avorté et enterré le fœtus. Elle est passée aux aveux après des interrogations à la brigade de la Tandjilé. Elle croyait que personne n’était au courant du forfait. Jusqu’à ce que les éléments de la gendarmerie débarquent à son domicile. Elle laisse entendre que ce sont les mauvais esprits qui l’ont poussé à poser cet acte. Elle ajoute que l’auteur de la grossesse a fui.
« Celui qui m’a enceinté a fui. J’ai eu peur parce que mon père est mort. Après quelque temps, j’ai avorté. C’est une grossesse de trois à quatre mois. L’auteur de cette grossesse serait vers Koudalwa. Personne au village ne savait que j’ai avorté. Peut-être que quelques personnes étaient au courant. Un matin, les gendarmes sont venus me prendre. Je regrette mon acte. Ce seraient des mauvais esprits qui m’ont emmené à le faire », a-t-elle confié à nos confrères de la radio Arc-en-ciel
Or le chef de brigade apprend que c’est une récidiviste. Il n’est pas à son premier avortement. Aussi fait-il savoir que la grossesse était déjà visible. « C’est une grossesse de 5 à 6 mois. Elle était enceinte mais nous ne savions pas quand et comment elle a mis au monde. C’est ainsi que nous avions mené des renseignements et elle a fini par nous montrer là où elle a enterré son fœtus », explique l’officier à Arc-en-ciel.