Le Tchad veut augmenter la durée de travail hebdomadaire

Actuellement à 37h, le président Idriss DEBY a souligné dans son discours à l’occasion de la promulgation de la réforme constitutionnelle que ces horaires représentent un luxe pour un pays comme le Tchad

Les autorités visent un meilleur rendement au travail des agents de l’Etat et la possibilité d’augmenter les horaires de travail à la fonction publique. Ce souhait, émis par le chef de l’Etat dans son discours prononcé à l’occasion de la promulgation de la réforme constitutionnelle pourrait se concrétiser.

« J’ai la profonde conviction que la durée hebdomadaire  de travail qui est de  trente sept (37) heures  est un luxe pour un pays comme le Tchad. Nous sommes, tous astreints, à travailler plus et plus efficacement pour tenir le pari du développement », avait déclaré président de la République au Palais du 15 janvier, le 4 mai dernier.

Samedi 05 Mai matin, 24 heures après la promulgation de la nouvelle réforme constitutionnelle, les responsables des différentes centrales syndicales ont été reçus au Palais présidentiel. Ils ont échangé avec le chef de l’Etat sur cette question d’augmentation du temps de travail, sans la présence d’un ministre afin de nouer un contact direct. A ce sujet, Barka Michel de la Plateforme syndicale revendicative a déclaré qu’ils répondront à l’issue d’une assemblée générale.

« Cette rencontre a un relent de changement de cap dans le rendement au travail de chaque agent de l’Etat », selon la Présidence de la République.

En comparaison à d’autres pays, la durée hebdomadaire de travail est de 40 heures maximum par semaines aux Etats-Unis, et de 9 heures journalière. En Grande Bretagne, la durée maximale hebdomadaire de travail est fixée à 48 heures. En Chine, la durée du travail est fixée depuis une loi du 1er mai 1995 à 40 heures hebdomadaires.

En Afrique du Sud, la durée moyenne hebdomadaire habituelle du travail dans l’emploi principal est de 43,1 heures, tandis qu’elle est de 47,9 heures en Turquie.

L’AJPDAR, salue l’avènement de la 4ème République du Tchad

Le président de l’Alliance des Jeunes pour la Paix, le Développement et l’Appui à la Renaissance du Tchad (AJPDAR), a organisé un point de presse le 05 mai 2018, à la maison des médias sur la promulgation de la loi de la 4ème République du Tchad.

Selon le président de l’Alliance des Jeunes pour la Paix, le Développement et l’Appui à la Renaissance du Tchad (AJPDAR), Mahamat El-Mahadi Abdéramane, après deux décennies d’expérimentation des institutions issues de la constitution du 31 mars 1996, le forum national inclusif tenu du 19 au 27 mars 2018 à N’Djamena a permis d’apporter des réformes nécessaires en vue de la consolidation de la paix, de l’union nationale, de la stabilité de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance, faisant du Tchad un havre de paix où il fait bon vivre.

L’AJPDAR, ayant pour mission de changer positivement le visage du Tchad à travers la jeunesse, se sent concernée par les reformes institutionnelles qui ont amener le pays à la 4ème République : « l’Alliance des Jeunes pour la Paix, le Développement et l’Appui à la Renaissance du Tchad (AJPDAR), qui est une association créée par les jeunes de divers horizons œuvrant en faveur du développement économique, social, culturel, environnement et institutionnel d’une part, et œuvrant pour la consolidation de la paix parmi les jeunes à travers des actions citoyennes d’autre part, ne peut rester indifférente à cette mutation profonde que connait notre cher et beau pays ». Elle salue les actions menées par l’assemblée nationale et le chef de l’Etat tchadien. « l’AJPDAR félicite le président de l’Assemblée nationale, Dr Haroun Kabadi Jacques et à travers lui, toute la représentation nationale pour avoir adopté, à 132 voix pour, 2 voix contre et zéro abstention, la loi constitutionnelle. Elle adresse ses vives félicitations à Idriss Deby Itno, président de la République, chef de l’Etat, pour avoir promulgué, le 4 mai 2018, la loi constitutionnelle, permettant ainsi au Tchad de tourner une nouvelle page de son histoire », se réjouit-il. L’AJPDAR apporte son soutien indéfectible au chef de l’Etat dans sa quête permanente de conduire le pays vers une réforme en vue de la consolidation de la paix, de l’union, nationale, de la stabilité, de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance, ajoute Mahamat El-Mahadi Abdéramane.

Le président de l’AJPDAR, Mahamat El-Mahadi Abdéramane s’indigne par ailleurs des informations des médias étrangers impliquant le Tchad dans les opérations au Yémen : « depuis un certain temps, des apatrides à la solde de l’étranger font véhiculer des informations erronées sur certains médias étrangers faisant état d’un prétendu accord entre le Tchad et l’Arabie saoudite portant sur le déploiement des soldats tchadiens sur le théâtre des opérations au Yémen. L’Alliance des Jeunes pour la Paix, le Développement et l’Appui à la Renaissance du Tchad (AJPDAR), apporte un démenti formel à ces allégations qui n’engagent que leurs auteurs ».

De son avis, ces allégations sont des injures contre son pays : « Le Tchad qui est un pays de droit respectueux de ses engagements nationaux et internationaux ne saurait s’engager sur des bases obscures et illégales. Au demeurant, de telles accusations gratuites et infondées constituent, à n’en point douter, une offense à l’endroit du peuple tchadien et de son armée, une armée qui fait la fierté du Tchad au-delà des frontières nationales », clame-t-il.