Tchad : « Moussa Faki s’est doublement trompé », Abdoulaye Sabre Fadoul

L’ancien ministre de la Santé publique et ex directeur adjoint du cabinet civil, Abdoulaye Sabre Fadoul, critique le discours du Moussa Faki, à l’ouverture du dialogue national inclusif le 20 août dernier.

Moussa Faki s’est doublement trompé : d’une part, il a cru que nos mentalités étaient enfin prêtes à digérer toutes les sémantiques ; d’autre part, il a minimisé le pouvoir du ventre et de la méchanceté humaine qui allait pousser tous les opportunistes à jouer aux vierges effarouchées auprès du Prince.

Nous sommes nombreux à avoir servi aux côtés du Maréchal avec fierté, dignité et patriotisme dans les limites propres à l’homme. Toutefois, sans jamais renier notre âme, la lucidité et la bonne foi imposent d’assumer et défendre le bilan, avec son actif et son passif, surtout dans les circonstances présentes où l’autocritique est également un élément de la thérapie de groupe. Alors, foutons la paix au défunt Maréchal et arrêtons d’instrumentaliser sa mémoire dans le seul but de légitimer des postures hypocrites comme si le passé d’un homme devait anesthésier son cerveau et annihiler son discernement. Si tous ceux qui ont servi le pays ces 30 dernières années devraient se taire, il n’y aurait presque personne pour l’ouvrir.

Nous sommes nombreux à soutenir le PCMT qui accomplit vaillamment sa périlleuse mission nonobstant les courants contraires dont les plus dangereux sont les artificiels initiés par ceux qui n’ont que la « courtisanerie » et la délation comme faire-valoir. Le vrai soutien, entier et sincère, est celui qui est porté par un minimum d’honnêteté intellectuelle et morale, jamais par la complaisance assassine et le goût diabolique pour la « fitna ». En tout état de cause, il n’y a pas meilleur juge que l’histoire, et l’histoire de demain est en train de s’écrire aujourd’hui.

Par ailleurs, je constate avec amusement que, depuis le fameux discours de Moussa Faki (apprécié par certains et critiqué par d’autres), les affaires sont florissantes pour une certaine presse, Jeune Afrique en tête, qui devient opportunément le porte-parole des éternels « chasseurs des ambitions » pour qui les ambitions sont licites pour certains et défendues pour d’autres.

Que ceux-là soient rassurés : le jour où Abdoulaye-sabre décidera d’être au service d’une quelconque ambition, sienne ou autre, ils n’auront pas à deviner ses intentions qu’il rendra publiques par sa voix et ses publications. Dieu merci, je pense disposer du minimum de courage nécessaire pour assumer au grand jour mes écrits, mes choix et mes convictions, quoiqu’ils m’en coûtent. Ce jour n’est pas encore arrivé car mon engagement présent est déjà pris sans ambiguïté. Un engagement entier et désintéressé, mais dans le respect, la vérité et la loyauté au pays, sauf, peut-être, si Dieu cessait d’être demain l’unique pourvoyeur des subsistances de ses créatures. Fidélité à l’un, solidarité avec l’autre.

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Tchad : « Il est grand temps de stopper la spirale de la violence, les guerres, les rebellions», Moussa Faki Mahamat

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat s’adressait ainsi à l’occasion de l’ouverture du dialogue national inclusif et souverain, le 20 août 2022.

J’éprouve un immense plaisir de me trouver aujourd’hui devant vous à l’occasion de cette rencontre historique visant à ouvrir une nouvelle ère pour le Tchad. Je ressens également une profonde émotion de revivre, près de trois décennies plus tard, dans cette même salle, les souvenirs émouvants de ma participation, à un autre âge, à la Conférence Nationale Souveraine de 1993.

C’est l’occasion pour moi de saluer la mémoire de toutes les grandes figures de la politique tchadienne aujourd’hui disparues, mais dont nous n’oublions pas les interventions passionnantes et passionnées, ni la remarquable contribution à ladite Conférence.

Je viens aujourd’hui vous apporter les salutations fraternelles et les souhaits de l’Union africaine pour un succès éclatant de vos assises.

L’espoir de toute l’Afrique est de vous voir, enfin sortis, de votre sempiternelle crise, des risques de fragmentation et de misère politique, économique, sociale, morale, culturelle et intellectuelle.

Le prédialogue que l’Etat du Qatar a, si généreusement abrité et facilité, avec une louable patience fut une remarquable contribution pour préparer vos assises d’aujourd’hui. C’est le lieu pour moi de renouveler à l’Etat du Qatar et en particulier à l’Emir Tamin ben Hamad al Thani nos vifs et sincères remerciements.

Le mérite revient surtout au Président du Conseil Militaire de Transition, Général Mahamat Idriss Deby Itno ainsi qu’au gouvernement dont les efforts ont été constants dans la préparation de ce Dialogue.

Cependant, je ne peux que regretter ici l’absence à ces assises de plusieurs acteurs politiques, sociaux et politico-militaires. L’Union africaine n’insistera jamais assez sur le caractère inclusif et consensuel du processus de transition au Tchad.

C’est pour cette raison que j’appelle, les uns et les autres, au dépassement pour s’inscrire dans cette logique d’inclusion et de réconciliation véritables. Il n’est donc pas trop tard pour ces acteurs absents de se joindre au dialogue afin de l’enrichir de leur contribution. Il est également sage et souhaitable que les participants continuent de   s’ouvrir sans réserve aux absents.

Avant de continuer, je voudrais préciser que je m’adresse à vous à cet instant, à un double titre : celui de Président de la Commission de l’Union africaine, mais aussi en ma qualité d’enfant de ce pays qui partage avec chacun de vous les souffrances endurées par le passé, les inquiétudes du présent et l’espoir d’un avenir meilleur.

C’est pourquoi, j’utiliserais dans mon propos indistinctement les pronoms ‘vous’ et ‘nous’ pour exprimer cette ambivalence.

Mesdames, Messieurs,

Mes chers compatriotes,

Tous ceux qui ont assisté à la Conférence nationale souveraine se rappellent qu’à l’ouverture de celle-ci, des armes ont été brulées pour symboliser la volonté de mettre définitivement fin au recours aux armes comme moyen de conquête et de conservation du pouvoir.

Cette Conférence a rassemblé, je le rappelle, tous les partis politiques, toutes les corporations, toutes les tendances de toutes les obédiences, venues de toutes les régions du pays. Elle a passé au crible la gestion de tous les régimes, de Tombalbaye à Deby, en passant par Malloum, Goukouni et Habré.

Elle a adopté un Cahier des charges qui prévoyait entre autres l’élaboration et l’adoption des textes fondateurs, dont une nouvelle constitution, un code électoral et une charte des partis politiques. En dépit de l’incontestable succès de la CNS, la crise a perduré. Elle s’est même accentuée, car le sang n’a pas cessé de couler.

Il est profondément regrettable de constater qu’après trois décennies, nous nous retrouvons dans les mêmes, voire pires conditions de tension et de recours à la force et à la violence pour tracer nos trajectoires politiques et pour écrire l’histoire de notre pays.

Trente ans après, nous voilà de nouveau revenus à la case départ pour un autre dialogue sensé réconcilier les tchadiens et bâtir un Tchad nouveau. Espérons que cette fois sera définitivement la bonne.

Vous voici à nouveau face à vous-mêmes, face à cet éternel témoin, l’histoire ; cette histoire immuable et changeante que penseurs, philosophes, artistes et autres orfèvres du temps ont adulée autant que redoutée.

 La voici aujourd’hui, à nouveau, à votre écoute attentive, elle qui, ces derniers soixante ans, vous a tant provoqués, déroutés, aveuglés, pris de court, et parfois failli vous anéantir. Vous voilà aujourd’hui devant elle pour vous juger et vous sentencier.

Dans ses turpitudes comme dans vos interminables corps à corps avec elle, l’histoire, une fois encore vous rassemble, non pour cette sempiternelle œuvre de Sisyphe à laquelle nous a habitués l’évolution politique du Tchad, mais pour l’élaboration d’un solide contrat à durée illimitée d’un Tchad de justice, de paix et de progrès.

En effet, combien de dialogues avons-nous organisé ? des accords signés ? Combien de réconciliations et de retrouvailles avons-nous célébré ?

A combien de trahisons, d’abandon et de rupture de ban avons-nous assisté ?  Je serais, comme chacun de vous, incapable d’en dresser l’inventaire.

 Je sais seulement avec certitude que nous tous ici dans cette salle, avons assez de voir le Tchad en crise. Les Tchadiens de l’intérieur comme ceux de la diaspora en ont assez de la guerre. Tous nos amis dans le monde en ont également assez de nous voir continuer de livrer cette si peu glorieuse image du beau pays de Toumai.

Les tchadiens ont montré une incomparable capacité d’endurance et de résilience face à toutes les épreuves qui ont jalonné l’histoire de leur pays et affecté leur vie quotidienne. Ils aspirent plus que jamais à être gouvernés autrement. Ils veulent enfin vivre et s’épanouir dans un État ou le travail, la justice, l’abondance, la quiétude, la tolérance et la joie seront désormais leur quotidien.

Sachez tenir compte de cette profonde et légitime aspiration.

Mes chers compatriotes

Comment oublier que notre joie de devenir indépendant n’a été que si éphémère ?

Le régime de parti unique a été imposé et le pluralisme interdit deux ans seulement après l’indépendance. Le drame de Mangalmé suivi de peu par la création du Frolinat donnèrent le signal de l’accélération des évènements. Le pays entra alors dans le cycle infernal de violences jusqu’aujourd’hui.

Combien de rebellions, combien de mouvements, tendances et groupes armés ont-ils été créés au Tchad ?

Combien de vos enfants sont morts dans la vanité, par la vanité, pour la vanité, l’absurde et l’absurdité ?

Combien de mères sont devenues veuves et d’enfants devenus orphelins depuis la première rébellion jusqu’à celle qui a emporté feu Idriss Deby Itno, paix et félicité sur lui.

Le sort de la plupart des dirigeants du Tchad illustre bien la longue tragédie vécue par notre pays. Les deux Présidents qui ont le plus longtemps gouverné, NGarta Tombalbaye et Idriss Deby Itno, ont connu une fin tragique. Tous les autres, à l’exception de Lol Mahamat Choua – Dieu ait son âme – ont vécu longtemps en exil.

Ce parcours de notre pays, singulier autant que funeste par moment, interpelle chacun de nous.

Il est grand temps de stopper la spirale de la violence, les guerres, les rebellions et la préférence de la force comme voie archaïque d’accès au pouvoir et de conservation de celui-ci. Il n’y a point de salut, ni gloire, ni prospérité pour la nation tchadienne dans une voie pavée de haine, de luttes barbares, de douleurs, de destruction et de trépas.

La résurrection du communautarisme est un vrai cancer pour ce pays connu jusqu’à une époque récente, pour la cohabitation pacifique de toutes ses communautés.

Aucune communauté, aucun groupe, aucun parti ne peut désormais à lui seul prétendre gouverner ou diriger ce pays.

Aucune entité, quels que soient sa force, ses ambitions, ses atouts actuels ou potentiels ne peut prétendre gouverner seul ce vaste pays, complexe, divers et diversifié. Votre grand défi aujourd’hui est de construire le vrai consensus national avec intelligence, fraternité, respect, équité et justice.

N’écoutez pas les faussaires invétérés en sociologie de la haine.

N’écoutez pas ceux qui cherchent à vous diviser en chrétiens et musulmans, en citadins et ruraux, en agriculteurs et éleveurs, en ethnies et tribus rivales, se regardant éternellement en chiens de faïence, dents et griffes sorties pour mordre et manger la chair du voisin.

N’écoutez pas ceux qui vous disent que l’honneur, la dignité et la gloire sont dans la revanche, la vendetta et le droit du sang.

Ceux-là vous ont menti, vous ont trompé, vous ont vendu des illusions et des chimères de lendemains meilleurs.

Et puis, réfléchissons ! Pendant soixante ans, nous avons directement ou indirectement expérimenté ces voies de l’erreur, de la déroute morale et de la perdition nationale. N’est-il pas dès lors temps d’explorer une nouvelle voie, de nouvelles pistes pour le futur ?

La rationalité et la sagesse ne nous laissent point d’échappatoire. Ce dialogue National inclusif et souverain nous en donne l’occasion.

اخواني

‎اخواتي

‎لا خلاف في ان البلاد تتوفر علي مقدرات هائلة دون ان يستفيد منها السواد الاعظم من شعبنا

‎ما السبب؟ انه بكل بساطة سوء الحكامة…

‎سوء الحكامة في اصلاح بني الدولة العصرية و اللامركزية, سوء الحكامة في منظور التنمية و اصلاح الادارة , سوء الحكامة في بناء الجيش الوطني الجمهوري المنسجم، سوء الحكامة في بناء نظام الفة و انسجام بين مكونات شعبنا، سوء الحكامة في تسيير المال العام، سوء الحكامة في الصفقات العمومية، سوء الحكامة في مكافحة الرشوة و الفساد المالي، سوء الحكامة في مكافحة الغش و السرقة و التبذير الفاحش.

‎سوء الحكامة في تسيير ديمقراطيتنا و الاخفاق في وضع اسس دولة القانون و سيادته و بناء نظام عدلي و قضائي مستقل و ذي مصداقية…سوء الحكامة في تنظيم انتخاباتنا تنظيما نزيها… سوء الحكامة في تنظيم الحريات العامة

‎سوء الحكامة في احترام التوازنات الاجتماعية و كفاح الاقصاء و عدم المساواة بينها، سوء الحكامة في توزيع الثروات ، سوء الحكامة في تحديد و احترام الاولويات، سوء الحكامة في التخطيط و الرقابة و متابعة التنفيذ ، سوء الحكامة في الاعتماد علي الكفاءات الوطنية المومنة بالوطن والمجربة، سوء الحكامة في تسيير النظام القضائي و الصحي و التعليمي و الجبائي و البيئي..

‎سوء الحكامة في تكوين الشباب و دفعه الي ريادة البلاد… سوء الحكامة في تمكين النساء تمكينا اقتصاديا و ماليا و اجتماعيا و سياسيا .. سوء الحكامة في صياغة سياسة ثقافية بوضع نظام متفق عليه و في مكانة اللغات في نظامنا التعليمي و الاداري

‎او ليس من حق الشعب التشادي ان يخاطب – معاتبا – نخبته التي فرطت في واجباتها و مصالحه الحساسة و انا من بينها دون اية محاولة للتهرب من مسؤولياتي في ذلك؟

‎او ليس من حق هذا الشعب العظيم ان يصرخ في وجه النخبة و هي تجتمع اليوم هنا و يقول كما قال الخليفة عمر بن عبد العزيز لحاكم العراق

‎ » قد كثر شاكوك و قل شاكروك فاما اعتزلت و اما اعتزلت

Chers frères et sœurs,

Le changement de notre gouvernance, de la doctrine et de nos méthodes de gouvernement, de la structure des forces politiques et sociales, appelées à porter de tels changements sont des questions existentielles.

La paix, la stabilité, la survie du Tchad sont à ce prix. C’est l’unique voie pour couper court aux graves divisions, aux menaces de chaos, aux règlements de compte, aux rebellions, à la guerre civile.

Je crois dans mon intime conviction que le Président Idriss Deby Itno était dans cette logique. Le témoignage que je vais vous livrer ici l’atteste.

Le 15 Avril 2021, j’étais convié à un iftar par feu le Maréchal Idriss Deby Itno en même temps que plusieurs personnalités, notamment l’ancien Président Goukouni Wedeye, le Président de la Cour Suprême, Samir Adam, l’ex Président de la HAMA Dieudonné Ben Djonabaye, l’ancien Président de la CNDH, Djidda Oumar et quelques Officiers généraux. Après la prière du Maghreb, le Président sortit un téléphone sur lequel il nous montra les positions des colonnes rebelles au Nord et à l’Ouest de Faya Largeau.

Il nous dit que ces colonnes se dirigent vers le Kanem.

Il ajouta tristement que « le sang va couler, je ne veux plus que le sang des Tchadiens coule encore »

S’adressant à un des Généraux présents, il lui demanda : « est ce que vous avez pris contact avec ces jeunes ».

« On a essayé, mais sans suite », répond le général.

L’aversion du Président Idriss Deby itno pour le sang, le combat meurtrier et la guerre était palpable ce soir- là.

Il était pourtant d’un courage et témérité légendaires. La mort et les risques de mort étaient ses meilleurs compagnons. Il avait une intime relation avec eux. Pourtant son aversion pour la guerre et le sang était à son comble.

Puissent son sang et le sang de centaines et de milliers d’autres tchadiens nous inciter à tirer la seule et vraie leçon de notre histoire qui vaille : enterrer la hache de guerre et se tourner résolument vers la réconciliation, la paix, l’harmonie et la démocratie.

C’est le seul authentique horizon de la rédemption, de la renaissance, et de l’émergence.

Vous voulez décider dans le sens de l’histoire et dans l’intérêt supérieur du peuple tchadien ? Alors décidez dans ce sens. Vous voulez continuer à tourner en rond ? Alors allez-y, têtes baissées à faire comme avant, ignorant les exigences d’une population longtemps silencieuse. C’est si simple et si terrifiant à la fois.

L’Union Africaine ne peut rien contre votre volonté, ni contre la volonté d’aucun peuple africain. Elle peut simplement vous accompagner dans vos choix lorsqu’ils sont en conformité avec ses principes et décisions. Mais dans la voie de votre ressaisissement et de votre sursaut sincère et patriotique, elle est prête à tout mettre en œuvre pour le salut de votre grand pays et de son merveilleux peuple.

La mise sur pied du groupe de contact international pour accompagner votre transition est une initiative que nous avons la ferme intention d’amplifier par son élargissement à de plus en plus d’acteurs et segments de la communauté internationale. Il vous revient cependant d’inventer les positions et comportements aptes à nous faciliter cette mobilisation d’une communauté internationale aujourd’hui, quasi unanime, sur un cheminement respectueux des principes fondamentaux auxquels le peuple tchadien est si profondément attaché, lui qui a tant consenti pour leur émergence et leur consécration.

حفظ الله تشاد و سلامة تشاد

و سدد خطي بنيه الي الرشاد

Le président de la Commission de l’Union africaine condamne les actes d’agression contre le Tchad

Dans un communiqué rendu public le 19 avril 2021, le président de Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat a invité les partis impliqués dans les attaques armées au nord du Tchad

Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a indiqué qu’il suit avec une vive préoccupation, les attaques organisées contre le Tchad par des groupes armés venant de l’extérieur du Pays.

Le patron en charge de la commission de l’union africaine fait savoir qu’il condamne : « fermement ces actes d’agression, qui constituent une atteinte inacceptable à l’ordre constitutionnel et à la stabilité de la République du Tchad, à un moment ou le pays vient d’organiser des élections présidentielles régulières et apaisées. »

Il a réitéré l’attachement indéfectible de l’UA aux solutions pacifiques des problèmes africains par la voix du dialogue et de la recherche du consensus.

Cette déclaration de Moussa Mahamat Faki fait suite à l’affrontement armé qui a opposé les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) aux éléments des forces de défense et sécurité du Tchad. Cette confrontation a entrainé des pertes de vie de deux côtés. Le président de la commission de l’UA invite de ce fait les rebelles à déposer les armes et de trouver des solutions pacifiques pour l’alternance.