Suite aux tueries dans le Lac Iro, l’Association pour la promotion des libertés fondamentales au Tchad (APLFT), remet en cause la performance de la Commission mixte de désarmement.
A travers un communiqué du 21 septembre 2022, l’APLFT, se prononce sur le conflit à l’origine d’une vingtaine de morts dans le département du Lac Iro. Les affrontements ont opposés les agriculteurs aux éleveurs. Plusieurs types d’armes ont été utilisés, et le sang de beaucoup de tchadiens a coulé. Des champs ont été dévastés ainsi que d’autres dégâts matériels enregistrés.
Ce énième bain de sang pousse le président du Conseil de gouvernance associatif de l’APLFT, Ali Mahamat Mbodou, à s’interroger sur le résultat et l’utilité des opérations du désarmement si les uns continuent par se promener sans inquiétude avec les armes.
l’APLFT dénonce également la faiblesse de l’Etat et sa lenteur dans la prévention des conflits et le manque d’anticipation de ses interventions. « Face à l’inertie des pouvoirs publics, ces actes barbares ont gagné, respectivement les 14 et 15 septembre, les localités de Rokou, Biobé et Bebolo dans le canton Balé, sous-préfecture de Kyabé, avec son cortège de malheurs. »
L’Association pour la promotion des libertés fondamentales demande l’ouverture des : « véritables enquêtes pour arrêter tous les auteurs et co-auteurs pour qu’ils soient normalement punis. »