L’information a été donnée ce 31 janvier 2024 par la ministre de la Femme et de la Petite enfance, Amina Priscille Longoh.
La ministre d’Etat a fait cette révélation dans son discours d’ouverture de l’atelier de validation de la Feuille de Route de Lutte contre les mariages d’enfants et les mutilations génitales féminines au Tchad.
Dans son allocution d’ouverture, la ministre en charge de la Femme et de la petite enfance, a regretté la recrudescence de l’excision dans certaines provinces du pays. Amina Priscille Longoh note que, pour l’année 2023, son département a collecté auprès de ses délégations provinciales et de certains acteurs, 277 cas de mutilation génitale féminine et 601 cas de mariage d’enfants. « Ces données ne sont que la partie visible de l’iceberg », déplore la ministre.
Pour le représentant de l’UNICEF, Jack Boyer, les conséquences du mariage des enfants sur les jeunes ne sont plus à démontrer. Elles ont pour conséquences ; séparation de la famille et des amis, exclusion Sociale et communautaire, abandon de l’éducation.