Depuis l’annonce des mesures de préventions pour éviter la propagation du covid-19, certains commerçants ont trouvé le moyen de créer la pénurie et augmenter les prix des produits alimentaires.
Malgré les menaces du gouvernement sur la hausse des produits de premières nécessités, le phénomène perdure dans les marchés de N’Djaména et dans d’autres provinces
Le ministère des commerces a plusieurs fois interpellés les commerçants sur l’augmentation des produits de première nécessité depuis l’enregistrement des cas de covid-19. L’interpellation du gouvernement est balayée du revers des mains par certains commerçants. Les prix de certains produits augmentent de 5 à 17% voire 100%. Or la semaine dernière, le gouvernement a instruit des différents produits alimentaires, cette mesure n’a pas encore été respectée dans les marchés
Les produits concernés sont le riz, le sucre, la farine, l’huile, la viande et le poisson. Nodjiam Valérie, jeune tchadienne rencontré au marché d’Adallah d’Adallah déplore cette attitude. Elle s’indigne en ces termes « moi je trouve que ce n’est pas normal, si ça continu de cette façon, on risque ne ma manger ». Certains usagers devant les faits accomplis sont obligés d’acheter le strict minimum, car n’ayant pas de choix.
Les commerçants quant à eux expliquent que le gouvernement a pris les décisions de façon unilatérale. De plus qu’ils n’ont reçu aucun appui ou subvention. Pour ces derniers, il serait mieux de fermer les boutiques plutôt que de tourner à pertes. Le commerçant demande l’appui du gouvernement.
Des prédictions sont faites sur une potentielle pénurie des produits pendant la période ramadan qui est imminente.