La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), exprime sa vive préoccupation sur la violente répression policière dont étaient victimes les manifestants pacifiques ce matin dans plusieurs quartiers de N’Djamena.
En effet, en signe de solidarité et de soutien aux victimes de la tuerie de Sandana, Province de Moyen-chari survenu le 09 février dernier ayant entraîné la mort de 13 personnes et plusieurs autres blessées, une manifestation pacifique a été organisée à Ndjamena et autres villes du Pays.
Celle organisée à Ndjamena a été violemment réprimée par les Éléments de forces de l’ordre qui avaient fait un usage excessif de gaz lacrymogènes qui a causé des cas blessures parmi les manifestants. Plus pire encore, les Éléments de forces de l’ordre avaient largué de lacrymogènes sur des tentes dressées pour célébrer les obsèques d’un individu décédé.
La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, rappelle aux autorités en charge de la sécurité que leur mission consiste à protéger les paisibles citoyens et non les atteindre dans leur chère.
L’organisation de défense des droits humains, souligne qu’aucun motif ne saurait justifier un tel emploi de la force sur des manifestants à mains nues et de surcroît agenouillés à même le sol. Ainsi, La CTDDH exige l’ouverture d’une enquête indépendante afin d’établir les responsabilités des uns et des autres. Elle souhaite enfin, un prompt rétablissement à tous ceux et/ou celles qui étaient blessés.