La commission nationale de droits de l’homme (CNDH), a fait un communiqué ce 1er septembre 2020 pour dénoncer les mutilations génitales féminines dans les provinces du Mandoul et de la Tandjilé
Les défenseurs de droits de l’homme interpellent les autorités contre ces pratiques jugées : « barbares ». La CNDH regrette que cette pratique soit courante dans ces deux provinces malgré les multiples dénonciations. La commission dit avoir constaté avec regret les cas de mutilations génitales féminines qui se vivent dans les provinces du Mandoul et de la Tandjilé. Elle estime que cette violations des droits fondamentaux des femmes, l’une des plus barbares est en : « en passe de devenir une pratique courante dans la zone. ».
La CNDH précise que c’est une atteinte grave à l’intégrité de la personne et l’expression d’une domination physique et psychologique exercée sur les jeunes filles et les femmes. « Plus de 150 cas d’excisions forcées ont été recensés dans les villages du Mandoul ». Les responsables connus, ne cessent continuer leur manœuvre en toute impunité, souligne la CNDH
Il est également précisé dans le communiqué que la convention dénonce la traite d’êtres humains à des fins d’exploitations dans les mêmes circonscriptions. Elle note que plus de 100 victimes ont été recensées les deux derniers mois
La convention tchadienne de droits de l’homme exhorte les autorités judiciaires à prendre leurs responsabilités face à ces atrocités. Sans quoi, elle se constituera en partie civile pour demander l’ouverture d’une enquête pour que les responsables, nommément connus soient traduits devant la justice.