La ligue tchadienne des droits de l’Homme (LTDH) dit non à la prolongation de la mesure fixant, confinement de la ville de N’Djamena. Elle estime que le décret est osé et un frein à l’épanouissement des populations
Les termes du décret 2585/PR/2020 du 31 décembre 2020, portant confinement de la ville de N’Djamena et renforcement des mesures sanitaires fait l’objet de plusieurs contestations depuis sa publication. Après certaines organisations de la société civile et les partis politiques, c’est autour de la Ligue tchadienne des droits de l’Homme (LTDH). Elle trouve les mobiles du décret infondés et en inconformité avec la réalité sociale des habitants de la capitale. La ligue s’oppose aux termes de ce décret et demande au gouvernement de ne pas le prolonger.
Dans un communiqué, le président de la LTDH, Me Max Lalngar, dénonce une cacophonie dans l’interprétation du décret par les autorités administratives et sanitaires. Notamment, entre le Secrétaire général à la présidence et le ministre de la Santé publique. Il exhorte le chef d’Etat à ne plus proroger cette mesure plus qu’injustifiée et antipopulaire. D’après le président de la Ligue, ledit décret violerait le principe de séparation des pouvoirs.
Rappelons que cette décision a un rendu public le 31 décembre 2020. Elle fixe le confinement de la ville de N’Djamena du 1er au 07 janvier renouvelable. Depuis lors, des contestations fusent de tout bord.