Dans une déclaration du 15 février 2022, le Comité de gestion de crise du Ouaddaï exige le départ du gouverneur de la province. C’est l’une des exigences contenue dans les résolutions pour résoudre la crise.
Le Comité de gestion de crise du Ouaddaï a fait une communication suite à la non-application des résolutions sur la crise d’Abéché. En marge des évènements sanglants qui avait entrainé la mort d’au moins, 21 personnes, selon les organisations de défense de droits de l’Homme. Pour rappel, les habitants manifestaient pour dénoncer l’intronisation du chef de canton de Beni Halba. Ils estimaient que ce dernier est le fruit d’une cooptation. Les manifestations ont été violemment réprimées par les forces de maintien de l’ordre. Ainsi, des pistes de résolutions ont été mises par un comité de gestion de crise pour mettre fin aux tensions.
Parmi lesquelles, le départ immédiat du gouverneur. Pour les habitants, le gouverneur serait à l’origine de toute machination qui a entrainé aux massacres. Au cours du point de presse, le porte-parole du comité de gestion de crise, Mahamat Macki Adam est revenu à la charge. Il invite également le gouvernement à traiter avec attention, les dossiers des personnes blésées.
« En cas de non prise en compte, la population va user de toutes les voies légales prévues dans la constitution de la République », met en garde Mahamat Macki Adam.
Le comité précise qu’il lutte sans relâche afin de calmer les esprits surchauffée suite aux événements douloureux qui ont endeuillé les familles dans la province du Ouaddaï.