Hassan Bakhit Djamous, a pris part ce 11 novembre 2024 aux activités de lancement de la 29e édition de la Conférence des Parties sur la convention-cadre de lutte contre les changements climatiques (Cop29) à Baku en Azerbaïdjan.
La COP29 se déroule du 11 au 22 novembre 2024 et représente une opportunité pour les dirigeants du monde de rompre avec les promesses du passé et agir à travers des financements appropriés pour faire face aux changements climatiques dans le monde. C’est le cas du Tchad qui attend des appuis concrets face aux effets du changement climatique notamment, les inondations, la sècheresse, la désertification et bien d’autres.
Les priorités de la COP 29 incluent l’établissement d’un nouvel objectif de financement pour l’action climatique et le soutien aux pays pour renforcer leurs efforts climatiques.
Lors de la COP28, le premier « bilan mondial » a souligné l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 43 % d’ici 2030 pour limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport aux niveaux pré-industriels, tout en soulignant que les efforts actuels sont insuffisants.
D’après les Nations Unies, la finance climatique représente un thème central des COP. « Durant la COP29, les pays devraient convenir d’un nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) en matière de financement, qui succédera à l’objectif de financement de la lutte contre le changement climatique par les pays développés pour les pays en développement de 100 milliards de dollars par an, fixé en 2009 à Copenhague. La COP a besoin d’un résultat qui renforce la confiance, catalyse les fonds nécessaires et génère un élan pour la réforme de l’architecture financière internationale. »
L’ONU de préciser que les pays en développement, qui ne sont pas les principaux responsables des changements climatiques, ont en effet besoin de cet argent pour soutenir leurs efforts en matière d’atténuation, d’adaptation et de pertes et dommages.