Le 13 octobre dernier, Néatobei Bidi Valentin, président du parti africain pour la paix et la justice sociale (Pap/js) craint que la révision du fichier électoral soit une mascarade qui précède la fraude électorale
Le président du Pap/js s’ a convoqué la presse pour un entretien sur la révision du fichier électorale. Il a fait un panorama sur les maux qui minent le pays. Notamment la crise sanitaire et la question de révision du fichier électoral. Il craint que ces crises sanitaires et socio-politiques favorisent le développement de la fraude aux échéances électorales avenirs. Il regrette que le phénomène de fraude soit devenu un rituel au Tchad depuis une trentaine d’années.
Le président du Pap/js fait savoir que ce n’est pas la révision du fichier électoral qui requiert l’état actuel des choses mais, un recensement électoral, précédé d’un recensement général de la population. Un fichier électoral doit contenir les informations sur les populations de chaque circonscription électorale. Ainsi, la révision consistera juste à vérifier s’il y’a eu augmentation ou diminution de la population. Il exige au pouvoir en place de cesser d’instrumentaliser la Commission électorale nationale indépendante.
Le Pap/js demande d’arrêter la manipulation, le manque de transparence dans le recrutement des opérateurs chargés d’enrôlement biométrique et la soumission de l’autorité de juridiction électorale, les restrictions des libertés publiques et l’ingérence des autorités locales dans le processus électoral