Le Mouvement pour la Démocratie et la Justice au Tchad (MDJT) a dans un communiqué publié mercredi, a dénoncé le « massacre des civils dans la localité́ de Miski ».
« Sa population est assiégée et harcelée depuis des mois et voit ses enfants enlevés et torturés en plein jour. Le président tchadien Idriss Déby a décrété́ en septembre l’Etat d’urgence dans les zones nord (Tibesti) et Est (frontière entre le Tchad-Soudan et la frontière entre le Tchad-RCA) dans l’unique intention d’asphyxier d’avantage ces populations », a déclaré Choua Dazi, président du MDJT.
Choua Dazi affirme que « les membres du bureau exécutif et cadres militaires du mouvement décident de se retirer des accords signés avec le gouvernement. »
Le MDJT dénonce le « comportement irresponsable du gouvernement tchadien qui viole expressément les termes de l’accord de paix et de cessez-le-feu. »
Le mouvement dénonce « des violations en toute impunité́ des droits de l’Homme et des nombreuses conventions internationales ». Il estime que « certaines de ces violations constituent des crimes de guerre : le bombardement de civils à Miski ; la violation des accords de paix signés ; le massacre des prisonniers jugés et condamnés par la justice à N’Djamena ; la destitution illégale des chefs coutumiers à l’image du Sultan d’Abéché. »