Les autorités de la religion musulmane au Tchad, mettent en garde les participants au dialogue national inclusif et souverain sur le débat relatif au Code des personnes et de famille.
Le rapport de synthèse de la commission thématique « paix, cohésion sociale et réconciliation nationale » à l’origine des polémiques en dehors et à l’intérieur du Palais de la culture où se déroulent les travaux du DNIS. Les Oulémas mettent en garde les participants et le président du présidium et les tiennent pour responsables de tout ce qui adviendrait.
Pour ces autorités musulmanes, les questions touchant à l’islam ne doivent en aucun cas être soulevées dans les débats. Tout en reconnaissant que la réconciliation nationale et la paix sont une condition sinequanone pour tout développement, les oulémas musulmans exigent la suppression de tout ce qui est mentionné dans le document du dialogue surtout les questions qui touchent la religion musulmane.
« Vous êtes donc responsable devant DIEU le jour de la redirection puis devant le peuple que vous représentez à ce dialogue », déclarent les oulémas.