La cessation d de travail annoncé par le Collectif des Syndicats et Coopératives des Transports Urbain et Interurbain, pour protester contre la hausse du prix du carburant a été suspendue.
Après une concertation avec la ministre en charge des Transports le 21 février 2024, les transporteurs sursoient à leur mot d’ordre de grève. Le préavis de 48 heures, accordé par le Collectif des Syndicats et Coopératives des Transports Urbain et Interurbain expirait le jour de la rencontre avec le membre du gouvernement.
Les services du ministère font savoir qu’à l’issue d’une discussion houleuse et compte tenu de la disponibilité constante de la ministre des Transports, à trouver des solutions qu’éprouvent les transporteurs, le collectif par la voix de leur porte-parole, Abdoulaye Adoum Brahim décide de : « surseoir à son mot d’ordre de grève en vue de poursuivre les échanges pour aboutir à un dénouement heureux. »
Les deux parties conviennent d’approfondir les discussions avec les techniciens du ministère pour proposer des mesures d’atténuation de la hausse des prix du carburant.
D’après la ministre des Transports, le gouvernement réfléchit aux mesures d’accompagnement. « Le gouvernement ne vous amènera pas à fonctionner à perte ou vous obligera à mettre les clés sous le paillasson. Il va vous accompagner. Un dialogue permanent sera établi avec vous à cet effet » relève la cheffe du département des Transports.