La direction générale de l’Urbanisme et de l’Aménagement et du territoire auprès de la mairie de N’Djamena a déguerpi ce 5 février 2021, des bâtisses construites sur les terrains de l’Etat au quartier Sabangali dans le 3e arrondissement
Le directeur général de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire auprès de la mairie, Mahamat Saleh Hissein, qui coordonnait les travaux ne compte pas s’arrêter en chemin. Il déclare que : « nous allons continuer par identifier tous ceux qui construisent sur les réserves de l’Etat et nous allons les remettre à l’ordre ». Il a martelé que les lieux déguerpis sont des terrains appartenant du domaine de l’État.
« Nous avons constaté, lors d’un contrôle de routine la construction d’une clinique sur un cimetière. Il y’a des tombes qui datent de plus de 10-20 voire 30 ans, c’est un lieu public. C’est pourquoi nous avons lancé les procédures, convoquer le propriétaire de ce site qui nous a fourni les documents nécessaires fournis par les différents services de l’État », souligne le responsable de la commune de N’Djamena. Il regrette que lesdits documents aient été obtenus par une procédure de gré à gré.
« La loi n° 23 du 22 juillet 1967 stipule que les cimetières sont des domaines publics de l’État. Donc nul n’est sensé ignorer les réservés et la loi de ce pays », note directeur général de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire. Mahamat Saleh Hissein conclut que les terrains de l’Etat anarchiquement occupés par des individus seront récupérés dans leur totalité.