Déjà plusieurs cas de décès signalés suite aux manifestations de ce 20 octobre 2022. Après le journaliste tué, des corps sont superposés dans morgues du pays.
Les manifestations se poursuivent au Tchad malgré les répressions. Les éléments de forces de l’ordre et de défense font usage des tirs de gaz lacrymogène et des balles réels pour contenir les manifestations. Les manifestants ont répondu à l’appel du président des Transformateurs, Succès Masra et d’autres leaders de partis politiques et organisations de la société civile.
Dans la ville de N’Djamena, les agents de la Croix rouge ont acheminé les dépouilles des manifestants vers la morgue. Dès 8 heures du matin, plus de 10 corps étaient déjà posés à la morgue de l’hôpital de l’Union. L’un des corps a été recouvert par le drapeau tricolore du Tchad.
Parmi les dépouilles déposées à la morgue on signale celle d’un policier. Ce dernier a succombé aux blessures à l’hôpital central de N’Djamena. Les morgues des hôpitaux de Moundou dans le Logone occidental, Abéché dans le Ouaddaï, Bébédja et Koumra enregistrent reçoivent également des cadavres.
Plusieurs autres manifestants dans des états critiques sont pris en charge dans les hôpitaux. Le bilan pourrait s’alourdir dans l’après-midi.
Cette marche violemment réprimée est organisée pour contester une succession dynastique au Tchad et demander le départ de Mahamat Idriss Deby.
Tchad : un journaliste tué par balle au cours des manifestations du 20 octobre