Le drame s’est déroulé le 9 décembre 2025 au quartier Djigangali, dans le 9ᵉ arrondissement de N’Djamena.
Âgée de 35 ans, Kerdi Joséphine a été brutalement poignardée à mort par son mari, un officier de la gendarmerie. Elle laisse derrière elle deux enfants orphelins. La dépouille de la victime, retirée de la mare de sang, a été déposée à la morgue, tandis que le suspect est actuellement en garde à vue. La famille de Kerdi Joséphine réclame justice.
D’après les proches de la victime, le drame a été causé par une dispute portant sur la somme dérisoire de 1500 FCFA. L’officier avait remis initialement 24 000 FCFA pour la ration alimentaire. Son épouse en a utilisé 4000 FCFA, une somme qui incluait la nourriture des ouvriers travaillant dans la concession.
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L’homme a réclamé l’intégralité de l’argent. Kerdi Joséphine lui a rendu les 20 000 FCFA restants. Toutefois, il a exigé les 4000 FCFA dépensés, proférant des menaces sérieuses. Pour apaiser son père, le fils aîné a retiré 2500 FCFA de sa poche pour les remettre, portant le total récupéré à 22 500 FCFA.
Refusant d’accepter ce reliquat, l’officier a réclamé avec insistance les 1500 FCFA manquants. C’est à ce moment qu’il a sorti le couteau et poignardé la jeune mère deux fois. Elle a succombé à ses blessures.
Sa sœur, Melka, raconte la tentative désespérée de la victime. Elle relate que sa sœur cadette a reçu deux coups de couteau de son mari et a tenté de s’enfuir, mais elle s’est effondrée. Quand il l’a poignardée, leur fils aîné a essayé de calmer son père, mais celui-ci a voulu poignarder également l’enfant. Heureusement, l’enfant a réussi à s’enfuir.
La famille est catégorique : elle exige que le profil de commandant du suspect soit pris en compte dans la procédure, afin de garantir une justice équitable.
