Le maintien au forcep, de la Commission nationale chargée de l’organisation du référendum constitutionnel (Conorec), pourrait entrainer une autre crise politique, craint Izadine Ahmat Tidjani.
La mise en place d’un comité chargé d’organiser le prochain référendum sur la forme de l’État suscite de vives protestations dans la classe politique depuis le 25 janvier dernier. Certains leaders de l’opposition dénoncent une commission composée exclusivement de représentants du gouvernement et du Parlement. Ils ont demandé la révision de ladite commission. Ils estiment qu’elle est favorable au pouvoir et a exclu les partis d’opposition
Le président du Parti des démocrates pour le renouveau (PDR), regrette que malgré les vives critiques, le MPS et ses alliés d’une part et le UNDR et ses proches d’autres part, sont entrain de : « forcer le passage de cette commission en mettant des organes dans les provinces du pays. »
L’homme politique craint que cet entêtement crée : « une crise politique que seuls les auteurs pourront assumer ses conséquences. »
Par ailleurs, le président du PDR demande une fois de plus, « l’annulation pure et simple de cette commission non consensuelle afin que la prochaine commission soit tripartite. » Pour Izadine Ahmat Tidjani , la commission doit être composée du, gouvernement, du CNT et des partis politiques d’opposition.
Tchad : les membres de la Commission d’organisation du référendum constitutionnel connus