Cet accord a été signé à Addis-Abeba par l’ambassadeur du Tchad auprès de l’Union africaine Fadlassid Ali Naffa, délégué par le président tchadien Idriss Deby.
L’ambassadeur Namira Negm, conseiller juridique de l’Union africaine, a reçu vendredi au siège de l’organisation à Addis-Abeba, l’ambassadeur du Tchad auprès de l’Union africaine Fadlassid Ali Naffa, qui a été délégué par le président tchadien Idriss Deby, pour signer l’accord portant création de l’Agence africaine du médicament.
L’ambassadeur a pris part à la cérémonie de signature au bureau du conseiller juridique de l’Union africaine, en présence de la commissaire aux affaires sociales de l’organisation, la soudanaise Amira Al-Fadil.
Le Tchad est le onzième pays à signer le traité.
Une délégation gouvernementale de haut niveau s’est rendue au Tchad dans le cadre du plan égyptien pour réaliser le développement économique en Afrique dans le domaine de la lutte contre les maladies du continent.
Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi, dans le cadre de sa présidence de l’Union africaine, a insisté sur le transfert d’expériences égyptiennes aux pays africains frères dans le domaine de la lutte contre les maladies, en particulier les maladies non transmissibles qui sont l’une des priorités les plus importantes de l’agenda égyptien lors de sa présidence de l’Union africaine.
La délégation gouvernementale a évoqué l’élaboration de stratégies et de plans d’action nationaux pour prévenir les maladies non transmissibles, le cancer et le handicap, et accroître la sensibilisation à la santé en général sur le continent africain.
15 Etats pour entrer en vigueur
Le traité portant création de l’Agence africaine du médicament a été adopté par les chefs d’État et de gouvernement lors de leur 32e session ordinaire de l’Assemblée le 11 février 2019 à Addis-Abeba, en Éthiopie.
L’Agence africaine du médicament entrera en vigueur une fois ratifiée par quinze États membres de l’Union africaine, qui fera office d’organe de réglementation continental. L’Agence assurera le leadership afin de garantir l’existence de systèmes réglementaires harmonisés et renforcés, qui régissent la réglementation des médicaments et des produits médicaux sur le continent africain.
L’Agence réglementera l’accès à des médicaments essentiels et à des technologies de santé sûrs, efficaces, de bonne qualité et abordables. Elle y parviendra en coordonnant les systèmes de réglementation en cours, en renforçant et en harmonisant les efforts de la CUA, des CER, des organisations régionales de santé (RHO) et des États membres, en fournissant des orientations réglementaires.