Le président du Parti socialiste sans frontières (PSF), Yaya Dillo donne un délai maximum d’un mois à la junte pour libérer les victimes injustement arrêtées suite aux manifestations du 20 octobre 2022.
D’après l’homme politique, Yaya Dillo, le nombre de personnes arrêtées tel que communiquer par le gouvernement a été tronqué. Le président du PSF fait savoir que : « ce jour-là, plus de 300 de nos camarades de lutte ont été massacrés de manière lâche, des milliers de personnes ont été séquestrées et torturées chez elles, plus d’une centaine de personnes ont été jetées dans le fleuve, plus de 1500 personnes ont été portées disparues, quelques 1230 autres ont été déportées dans les geôles de la junte de manière extrajudiciaire, contrairement aux chiffres dérisoires annoncés. »
« 47 personnes parmi les personnes transférées sont mortes en cours du trajet, à cause de tortures, de la soif et de la faim imposées volontairement. », poursuit-til.
Parmi toutes ces personnes arrêtées ou portées disparues, nombreux sont des enfants mineurs.
C’est selon lui la : « vraie version de la tragédie humaine du désormais tristement célèbre jeudi noir. »
Au cours de sa communication, Yaya Dillo révèle que : « ce fut pour le moins un génocide planifié, organisé et exécuté selon un plan machiavélique agissant sur les cordes de la division Nord/Sud et Musulman/Chrétien. »
« Cette épuration régionaliste visait essentiellement les populations chrétiennes ressortissantes du Sud du pays. Nous ne devons pas avoir peur de dire cette vérité car il y va de la cohabitation saine dans ce pays. C’est un drame humain sans précédent qui ne devrait pas resté impuni ! »
Ainsi « le PSF demande la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers ».Il donne un délai maximum d’un mois à la junte pour libérer ces victimes injustement arrêtées, de les dédommager. »