Cet accord dit de coopération sécuritaire vise à apporter plus quiétude aux populations de leurs territoires.
Pour ces quatre pays, il est question à travers cet accord, de sécuriser leur territoire respectif en coordonnant leurs moyens de lutte contre le terrorisme et les trafics divers menés par des groupes armés au premier rang desquels figure la secte islamiste nigériane, Boko Haram. Les quatre pays s’engagent donc à coopérer dans le partage d’informations et à autoriser les troupes de chaque Etat à user du droit de poursuite leur permettant d’engager leurs forces de sécurité sur une certaine distance à l’intérieur du territoire de l’autre. A cet effet, il a été mis en place deux coordinations : l’une militaire et l’autre politique, avec un commandement rotatif.
Rappelons que ces pays, ainsi que plusieurs autres en Afrique, sont depuis plusieurs années, en proie au terrorisme et à des trafics divers. Le Sud de la Libye, selon certains spécialistes des questions sécuritaires, est devenu depuis quelques années le lieu de tous les trafics. Tandis que le Niger, notamment la région d’Agadez, dans le Nord du pays, est plus que jamais considéré par les experts européens comme, «le lieu où passent la plupart des flux de migrants irréguliers qui vont en Libye puis en Europe par la route de la Méditerranée centrale ».