A l’effet de soutenir les populations vulnérables des confins du Lac Tchad, un projet de financement à hauteur de 27 milliards a été signé entre le gouvernement et la Banque mondiale
L’accord a été signé le 9 juin à N’Djamena par le ministre de l’économie, Issa Doubragne et le représentant résident de la Banque mondiale au Tchad, François Nankobogo. Il vise à améliorer les conditions de vie des populations riveraines vivantes aux confins du Lac Tchad. Le montant du financement S’élève à 45 millions de dollars soit 27 milliards de FCFA
Le ministre de l’économie fait savoir que le projet vient en appui à la coordination régionale et au suivi des crises, à la connectivité et aux moyens de subsistance agricole dans les provinces ciblées. Tant du Cameroun, du Niger du Tchad et du Nigeria. Les bénéficiaires de ce projet seront issus des populations vulnérables des zones d’interventions situées dans les trois autres pays, et comprendront notamment les jeunes à risque et les femmes
Le représentant résident de la Banque mondiale indique que son institution vient en appui à la province du Lac Tchad parce-que « la situation s’est détérioré progressivement au cours des années à la faveur de plusieurs facteurs ». Il regrette que la région affiche deux indicateurs économiques faibles par rapport à l’arrière-pays et aux trois autres pays qui partagent le bassin. La crise sécuritaire imposée par Boko Haram a davantage contribué à la détérioration de la localité, a-t-il poursuivi.