Depuis le 24 août dernier, une opération de contrôle des taxes de pièces de véhicules se tient à N’Djamena. Les voitures dont les documents ne sont pas à jour sont saisies par l’équipe mixte, composée de la douane et des forces de l’ordre et de sécurité
Le parti convention nationale populaire (CONAPO) s’insurge contre ces opérations inopinées de contrôle des pièces de véhicules. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction le 26 août, le parti constate avec beaucoup de stupéfactions depuis quelques jours que la douane se livre à une opération. Laquelle réclame aux usagers la mise à jour du dédouanement. Sous prétexte que les véhicules sons sous-évalués.
La convention s’insurge et indique que : « c’est la même douane qui a évalué lesdits véhicules et délivrer le dédouanement et les certificats d’immatriculations ». Elle estime que ces opérations ne sont pas justes au regard des textes douaniers et aux lois de finances. D’après le communiqué cela est inopportune compte tenu de la crise économique et la pauvreté ambiante que traverse le pays. « A l’évidence, elle vient accentuer la pression sociale et économique », souligne la note
La convention nationale populaire demanda au ministre des finances et du budget d’ordonner : « purement et simplement la cessation de ces opérations et de privilégier d’autres pistes de recettes pour renflouer le trésor public ».