La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme, condamne le conflit intercommunautaire de Tiyo. Elle regrette qu’une fois de plus, des citoyens perdent la vie à cause d’un différend foncier.
D’après le dernier bilan, au moins 27 personnes sont mortes dans les affrontements du 19 septembre à Tiyo. Précisément dans les villages de Kidji-Mira, dans la province du Ouaddaï. La CTDDH, une fois de plus est indigné et condamne les instigateurs de ce conflit qui a causé près d’une trentaine de morts. « La CTDDH est d’autant plus indignée que cette tragédie aurait pu être évitée. »
Elle accuse : « Le laxisme et l’irresponsabilité des responsables administratifs et sécuritaires à une fois de plus causé des pertes en vies humaines ». Et affirme à juste titre que la responsabilité des autorités au niveau tant central que local est largement engagée. La convention estime que : « les nominations complaisantes des agents médiocres et sans formation aucune dans l’administration locale est à l’origine de ces gestions scabreuses aux conséquences dramatiques des affaires provinciales. »
La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH), exige par ailleurs que les instigateurs de ces massacres soient arrêtés et punis conformément à la loi.
Tchad : le président du CMT ordonne la punition des criminels à l’origine du conflit de Tiyo