Le ministre de l’Education a été interrogé sur la question liée aux arriérés de salaires des maîtres communautaires, la dégradation des infrastructures scolaires, et les réformes nécessaires pour garantir une éducation inclusive et de qualité.
La plénière du 24 novembre au SENAT tchadien était consacrée à un exercice de questions orales avec débats, ciblant spécifiquement la situation du système éducatif national. C’est dans cette dynamique que le ministre en charge de l’éducation, Aboubakar Assidick Choroma a été questionné par les sénateurs Zakaria Mahamat Saleh et Souleymane Mardo Touffa, sur les défis actuels du système éducatif tchadien.
Sur les arriérés de subsides des maîtres communautaires, il a fait état des mesures urgentes prises pour régler. Le ministre de l’Education indique qu’une mission conjointe entre son département, le ministère des Finances et l’inspection générale d’État a été déployée pour actualiser les fichiers des bénéficiaires. « Un mécanisme accéléré de décaissement a été validé, et une ligne budgétaire spécifique a été inscrite dans le collectif budgétaire 2025 pour solder les arriérés restants ».
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
L’on apprend également que le ministre de l’Education a engagé une réforme curriculaire, intégrant les compétences en entrepreneuriat, en leadership, et en technologies de l’information et de la communication (TIC) pour moderniser les programmes scolaires.
Au sujet de la dégradation des infrastructures scolaires, il annonce la construction de 2 800 salles de classe, de 24 collèges, et de 8 centres d’éducation de base non formelle (CBNF) dans le cadre des projets SMARTED et ALAPAJ. Il évoque aussi, une approche « École verte et numérique » qui vise à intégrer l’accès à l’eau, à l’assainissement, et à l’énergie solaire dans les établissements scolaires.
Par ailleurs, il déplore le défi majeur du sous-financement du secteur éducatif et en appel à un financement additionnel pour garantir la mise en œuvre effective des projets éducatifs.
