Djimet Arabi était le 13 novembre dernier, devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Cette présentation s’inscrit dans le cadre de son troisième Examen périodique universel (EPU).
Djimet Arabi le reconnait. « Qu’il s’agisse de conflits intercommunautaires, de pauvreté, de difficultés d’accès aux services sociaux de base, du réchauffement climatique, des nouvelles menaces sécuritaires, plus particulièrement le terrorisme, toujours est-il que les défis sont nombreux et multiformes », pour le Tchad. Devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, le ministre tchadien de la Justice, chargé des droits humains, a affirmé la volonté du Tchad d’assurer le respect des droits de l’homme à ces citoyens.
Cependant, il rappelle que le pays fait actuellement « face à de multiples foyers de tensions ayant des conséquences désastreuses sur la situation des droits de l’homme ces derniers temps ». Et malgré cette situation, le Pays continue à travailler dur pour le respect et la promotion des droits humains.
D’ailleurs les nouvelles fonctions données à la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), vont permettre d’enregistre bien de progrès dans le cadre de la lutte contre la torture. « Ce sont des avancées notables qui doivent être soutenues par les différents partenaires afin d’éradiquer entièrement ce fléau résultant des années des conflits armés et des dictatures », pense le garde des sceaux.
Le passage du Tchad devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies a été salué, du fait d’importants progrès institutionnels réalisés en vue de l’amélioration structurelle de la situation des droits de l’Homme, relève le site de la présidence.