Une étude menée récemment pat l’ONG affirme que les filles et les femmes issues de ces localités sont mises à l’écart par les hommes.
Pas d’accès et d’utilisation des ressources productives. Pas de possibilité de prendre des décisions dans leurs ménages et dans la communauté. C’est le quotidien que vivent les filles et les femmes des provinces de du Bahr El Gazal et du Kanem. C’est d’ailleurs ce que démontrent les résultats d’une étude menée par l’ONG Oxfam au Tchad.
Selon la coordinatrice genre et protection d’Oxfam, Erlande Fanord cette « étude identifie les défis et causes profondes de l’exclusion et de la discrimination des femmes et des jeunes filles. Le projet observe les défis qui éloignent les femmes et les filles du chemin vers la résilience notamment les normes sociales, religieuses et culturelles discriminatoires, le manque d’accès des femmes aux informations et connaissances et leurs besoins différenciés ».
Il est donc question avec cette enquête d’améliorer la compréhension des enjeux liés aux inégalités du genre et les implications pour la construction de résilience dans ces provinces. Et celle-ci s’inscrit dans le cadre du projet « Emploi, résilience et cohésion sociale dans la bande sahélienne et la zone du Lac-Tchad, appelé ‘’Reste-Trsut Fund’’ ».
Sur la base des résultats obtenus au terme de l’étude, Oxfam recommande : « l’organisation et le renforcement des capacités d’acteurs locaux, l’inclusion et la participation des jeunes et des femmes, les plaidoyers pour l’engagement des autorités et l’intégration d’une approche multi acteur représentative dans les systèmes de gouvernance locale ».
Oxfam est une confédération internationale de 19 organisations qui travaillent ensemble, avec des partenaires et communautés locales, dans plus de 90 pays. L’ONG est présente au Tchad depuis 1966 et en étroite ligne avec la société civile.