Economie, médias et environnement au menu des hebdomadaires marocains

La problématique de l’évasion fiscale au Maroc, la presse marocaine et les enjeux de la COP 27, qui se tient du 6 au 18 novembre en Égypte, sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine.+La Vie éco+ écrit que l’évasion fiscale est un « sport national », notant que les techniques de fraude, dont la sous-déclaration, l’achat de factures et le paiement cash au black, entre autres, “sont aussi nombreuses que diverses sous nos cieux”.

Les raisons qui poussent les contribuables à ce genre de pratiques sont également “multiples”, mais “s’il faut en retenir une, commune pour tout cas de figure, ça serait sans doute ce sentiment exacerbé d’iniquité fiscale”, relève l’éditorialiste, notant que “notre régime fiscal est tout sauf homogène et encore moins équitable”.

Sans abonder dans le choix de politique fiscale qui consiste en un arbitrage sur les niveaux de taxation du capital ou du travail, relevons déjà que les prélèvements appliqués à chacune de ces deux vannes fiscales ne sont pas au même seuil.

Pourtant, le principe fondamental d’un système à même d’établir une confiance avec le «tax-payer» est d’une simplicité déconcertante : A revenu égal, impôt égal, souligne-t-il.

“Il n’y a pas un seul ministre des Finances qui n’a pas évoqué la nécessité d’aller vers une homogénéité des barèmes d’impôt. L’équipe de l’Exécutif aux manettes actuellement tente de transformer cette doctrine en acte”, estime-t-il.

Et dans ce contexte de crises et de pression budgétaire inédite, l’Exécutif a légitimement cherché à sécuriser et réguler ses futures rentrées d’impôts en recourant au mode de collecte le plus efficace qui marche chez nous : la retenue à la source.

Sauf que cela ne semble pas être du goût des professions libérales (avocats, notaires, médecins et autres) jusqu’à récemment habituées à déclarer ce qu’elles veulent avec parfois des montants risibles qui feraient qu’une caissière de supermarché peut payer plus d’IR qu’un avocat, déplore-t-il, voyant dans des vérifications et contrôles du fisc “plus simples” et des sanctions “plus dissuasives” la “bonne démarche” pour “espérer une équité fiscale »

+Maroc hebdo+ appelle les responsables à “arrêter de dénigrer les journalistes marocains”.

“Nos responsables, nos hommes politiques et nos élites économiques souhaitent aujourd’hui avant demain la mort du ‘quatrième pouvoir’. Ils ne le font pas savoir, certes, publiquement, mais leurs actes trahissent leurs pensées”, déplore l’éditorialiste.

“On a alors le droit de se poser cette question légitime: Pourquoi sous-estime-t-on autant la presse nationale? (…) Qui défend le Maroc quand il est attaqué par un État, une ONG ou un média étrangers?” se demande-t-il, soulignant que personne ne croit ce qui est écrit sur le Royaume par les médias étrangers qui, à la moindre occasion, “ne ménagent rien” pour dire du mal du Maroc et “servent de relais à des campagnes de propagande cautionnées par des États et des ONG prétendument humanitaires”.

“Que nos responsables arrêtent de dénigrer les journalistes! (…) Le Maroc possède une presse plurielle qui fait preuve d’une liberté de ton rare dans le monde arabo-africain”, souligne-t-il.

+Finances news hebdo+ écrit que des chefs d’Etat, des hommes politiques, des acteurs gouvernementaux, des opérateurs privés et des organisations non-gouvernementales, entre autres, sont tous réunis en Egypte du 6 au 18 novembre pour débattre notamment des mesures à prendre afin d’atteindre les objectifs climatiques convenus dans l’Accord de Paris, adopté le 12 décembre 2015 lors de la COP 21 à Paris, et entré en vigueur le 4 novembre 2016.

Mais, “depuis la COP 21, les mêmes diagnostics sont posés. Les mêmes alertes sont lancées. Et les mêmes conclusions sont tirées. Sans que cela ne change fondamentalement les choses, faute de volonté politique”, note la publication, accusant les grandes puissances économiques, qui sont les plus grands pollueurs, de ne pas “jouer le jeu”.

“Au final, l’on se surprend à s’interroger sur le sens de ces COP, tant on a l’impression, depuis 7 ans, d’appuyer sur le bouton Replay”, car “les COP se suivent et se ressemblent, se résumant davantage en des rencontres entre bons copains autour de petits- fours”, ajoute-t-il.

Le Mali dément la blessure par balle de l’aide de camp d’Assimi Goita

L’aide de camp du colonel Assimi Goïta n’est pas atteint par un tir, selon le gouvernement malien de la transition.Dans un article publié vendredi 11 novembre et réactualisé ce samedi, le quotidien français Libération fait savoir que le capitaine Souleymane Traoré, aide de camp du chef de la junte militaire au Mali, a été atteint par un tir au palais présidentiel de Koulouba, à Bamako, mercredi 2 novembre. « Une balle l’a atteint au niveau du thorax. Blessé, l’homme a survécu grâce à son gilet pare-balles, freinant l’impact du projectile », indique le journal, précisant que « l’incident a été confirmé par trois sources sécuritaires distinctes » avant de se demander s’il s’agit « d’un avertissement visant le président du Mali ou d’un règlement de compte entre militaires ».

Bamako n’est pas resté sans réaction après que cette information a fait le tour de la toile dans un contexte de guerre informationnelle entre Paris et Bamako. « Le gouvernement de la transition dément totalement les faits évoqués par le quotidien français Libération qui poursuit les activités subversives des médias +milles collines+ France 24 et Radio France internationale, interdits au Mali », a déclaré le Premier ministre intérimaire, le colonel Abdoulaye Maïga.

« En outre, il condamne cette manœuvre non professionnelle, désespérée, éhontée et immorale quotidien français Libération », a-t-il ajouté alors que le journal note que « la présidence n’a pas répondu à (ses) sollicitations ». Mais pour le gouvernement malien, « cet article est commandité et prémédité par les forces obscurantistes et rétrogrades ne visant qu’à créer la psychose et tenter désespérément à déstabiliser la transition, en décrivant un scénario macabre monté de toutes pièces ».

La junte au pouvoir à Bamako, suite à un double coup d’Etat en août 2020 contre le président Ibrahim Boubacar Keïta et en mai 2021 contre le président de la transition Bah N’daw, a renforcé sa coopération avec la Russie pour « combler le vide » laissé par la France, accusée d’« abandon en plein vol » dans la lutte contre l’insurrection menée par des groupes jihadistes depuis une décennie.

Les autorités maliennes qui ont fait appel à des « instructeurs russes » sont accusés par plusieurs médias et chancelleries occidentales de recourir aux services des « mercenaires » de la compagnie privée militaire russe controversée, Wagner.

En janvier dernier, le bras de fer entre Paris et Bamako a connu un tournant lorsque les autorités maliennes ont dénoncé les accords militaires qui liaient leur pays à la France depuis 2013, à la faveur de l’intervention Serval et ont demandé aux militaires français de quitter le territoire malien « sans délai ».

Le président français, Emmanuel Macron, avait indiqué alors que son pays se retirerait « en bon ordre » et ne transigerait pas sur la sécurité de ses soldats. Mercredi 9 novembre, il a annoncé la « fin officielle » de l’opération Barkhane même si l’armée française restera au Sahel sous un format « plus léger », répondant à « l’expression de besoins explicites venant des armées africaines ».

Abidjan et Accra fixent un délai à l’industrie du cacao

La Côte d’Ivoire et le Ghana dénoncent les réticences de l’industrie du cacao à respecter ses engagements librement exprimés à payer le Différentiel de Revenu Décent (DRD).« Passé la date du 20 novembre 2022, le Conseil du Café-Cacao de Côte d’Ivoire et le COCOBOD feront des recommandations à leurs gouvernements respectifs pour prendre des mesures allant jusqu’à la suspension de tous les programmes de durabilité et à l’interdiction d’accès aux plantations pour effectuer des prévisions des récoltes », indique une note conjointe de ces organes de régulation.

La Côte d’Ivoire et le Ghana observent que depuis le lancement du DRD en 2019, et malgré le soutien public affiché par l’industrie du cacao, ce mécanisme de prix n’a pas encore permis de réaliser pleinement l’ambition de garantir une hausse soutenue des prix bord-champ du cacao.

Selon ces organes de régulation, le constat est que les niveaux de différentiel d’origine proposés par le négoce et l’industrie a varié entre -150 et -250 Livres Sterling la tonne, érodant largement les 400 dollars par tonne du DRD.

« Ceci a pour conséquence immédiate l’altération des effets bénéfiques au profit des producteurs », s’insurgent le Conseil du Café-Cacao de Côte d’Ivoire et le COCOBOD, qui face au « refus de l’industrie de respecter ses engagements » envisagent de prendre des mesures.

Ces deux organes de régulation ont décidé dans un premier temps d’exprimer leur mécontentement et d’envoyer un message clair par leur absence à Bruxelles, indiquant que les deux pays ne compromettront pas les moyens de subsistance de leurs producteurs.

 « Le Conseil du Café-cacao de la Côte d’Ivoire et le COCOBOD invitent-ils l’industrie du cacao et du chocolat, responsable de cette regrettable situation, à prendre les dispositions pour la reprise effective des achats conformément aux engagements pris », conclut la note.

La Côte d’Ivoire et le Ghana cumulent plus de 60% de l’offre mondiale du cacao. A travers cet ultimatum, les deux pays envisagent d’obtenir une meilleure rémunération au profit des producteurs.

Aéroport d’Abidjan : NAS Ivoire devient Menzies aviation

Les pôles du géant koweïtien des services aéroportuaires NAS opéreront sous la bannière Menzies, plateforme britannique que Agility, la société mère de l’entreprise koweïtienne a rachetée.Agility, société de services de chaîne d’approvisionnement et d’infrastructure, a finalisé l’acquisition de la société Menzies Aviation, basée au Royaume-Uni, qu’elle a fusionnée avec sa société National Aviation Services (NAS) pour créer un leader mondial des services d’assistances aéroportuaire.  

Opérant sous le nouveau nom de Menzies Aviation, l’entreprise fusionnée (National Aviation Services) fournira désormais des services d’assistance au sol, la gestion de passagers, la maintenance en ligne, la gestion des salon VIP, le refuelling des avions.

Les revenus combinés de Menzies et NAS ont dépassé 1,5 milliard de dollars en 2021. La nouvelle société, présente dans plus de 254 aéroport répartis dans 58 pays, compte aujourd’hui environ 34 000 employés.

Elle assiste plus de 600 000 rotations d’avions, gère plus de 2 millions de tonnes de fret aérien, 2,5 millions de tonnes de carburant refueller dans les avions par an. Son ambition est de développer l’activité afin d’être le numéro 1 incontesté des services d’assistance aéroportuaire.

Les clients bénéficient désormais d’un service de classe mondiale, d’une offre de produits élargie et des meilleures pratiques de sécurité de l’industrie dans 254 aéroports sur six continents. La nouvelle société fournit en outre des solutions innovantes à des structures en pleine croissance.

Lancement à Abidjan du championnat scolaire UFOA B

Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a ouvert les hostilités pour les qualifications de ce programme scolaire africain qui va se dérouler du 11 au 13 novembre 2022.La phase éliminatoire du Championnat scolaire africain dans la zone UFOA-B a débuté officiellement ce vendredi 11 novembre 2022, au stade Robert Champroux de Marcory, dans le Sud d’Abidjan.  

Pour M. Motsepé, « le meilleur investissement qu’on peut faire dans le football, c’est dans le football scolaire ». Il s’est félicité de ce que des superviseurs sont venus pour « détecter les jeunes talents qui se produiront ici ».

« Je voudrais donc dire aux enfants que le football peut vous ouvrir une belle carrière. Il peut vous aider à vous occuper de vos familles et de vous-mêmes », a conseillé le président de la CAF, qui avait à ses côtés les autorités ivoiriennes du secteur de l’éducation et du sport.   

Cette première édition du Championnat scolaire africain est le nouveau programme de développement du football de la CAF, en collaboration avec la FIFA. Il a salué les efforts du président de la FIF, Yacine Diallo, un leader du football dont la Côte d’Ivoire devrait être fière.

Le patron de la CAF a donné le coup d’envoi de la compétition en présence de la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mme Mariatou Koné, ainsi que du ministre des Sports, M. Claude Paulin Danhao, et du 1er vice-président de l’UFOA-B, le colonel Guy Akpovi.

La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mme Mariatou Koné, s’est réjouie de l’organisation de la phase éliminatoire du championnat de football scolaire de la zone UFOA-B à Abidjan.   

En match d’ouverture, l’équipe masculine du Bénin (CEG Sainte Rita) a disposé de celle de la Côte d’Ivoire (Cours secondaire Saioua) sur le score de 1 à 0. Chez les filles, le collège la Fontaine Bleue de Saioua s’est incliné sur le score de 1 à 0 face à CEG Cobly (Bénin). 

Le champion dans la catégorie garçons et filles recevra 100.000 dollars, soit 50 millions F CFA, tandis que le 2è glanera 75.000 dollars, soit 37.5 millions F CFA et le troisième 50.000 dollars, soit 25.000 millions de F CFA.

 

Marrakech: Clap de début pour la 19ème édition du Festival international du film

C’est parti pour la 19e édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), une édition tant attendue par les fans du cinéma après une absence due de la pandémie du Covid-19.Cette année, les projecteurs seront braqués sur une large sélection des cinémas du monde, avec 76 films en provenance de 33 pays répartis en plusieurs sections : la Compétition officielle, les Séances de gala, les Séances spéciales, le 11e Continent, le Panorama du cinéma marocain, les séances Jeune Public, les projections à Jemaa El Fna et les films programmés dans le cadre des hommages. 

La Compétition officielle présentera des premiers et seconds longs métrages, toujours dans l’optique de faire émerger une pépinière de nouveaux talents du cinéma mondial. Parmi les 14 films sélectionnés, 10 sont des premiers longs métrages et six sont signés  par des réalisatrices. 

Par ailleurs, 14 pays différents seront représentés dans le cadre de cette section, dont deux d’Amérique latine (Brésil et Mexique), trois européens (France, Portugal et Suisse), quatre issus de la région MENA et de sa diaspora (Maroc, Suède/Somalie, Syrie, Tunisie), ainsi que l’Australie, le Canada, l’Iran, l’Indonésie et la Turquie. Les films en lice pour l’Etoile d’or abordent des sujets qui touchent particulièrement la jeunesse à travers le monde. « La construction identitaire et la nécessité d’avoir des modèles, la place des femmes dans nos soc

Le jury international du FIFM est présidé par le réalisateur et scénariste italien, Paolo Sorrentino. Il décernera l’Étoile d’or à l’un des 14 premiers et seconds longs-métrages de la compétition, dédiée à la découverte de cinéastes à travers le monde.

« Cette dix-neuvième édition signe les retrouvailles du Festival avec le public, mais aussi avec les artistes et professionnels du monde entier qui sont impatients de venir présenter leurs films à Marrakech. Le retour du Festival poursuit plusieurs objectifs. Après deux années délicates pour l’industrie cinématographique nationale, son rôle est de contribuer au retour du public dans les salles de cinéma et d’offrir une plateforme de lancement aux films marocains. Le Festival participe également au rayonnement du Maroc à l’international en transformant la ville ocre, pendant dix jours, en une grande célébration du cinéma mondial », indique Rémi Bonhomme, directeur artistique du FIFM.

Côte d’Ivoire : signature de l’accord d’accueil de la CAN 2023

L’évènement s’est déroulé sur les bords de la lagune Ebrié en présence de Patrice Motsepe et du Premier ministre ivoirien Patrick Achi.La Confédération africaine de football (CAF) et la Côte d’Ivoire ont signé ce 11 novembre 2022 un accord-cadre pour l’organisation de la 34e édition de la CAN à Abidjan. Une Lettre de confirmation a été également signée entre la CAF, la FIF et le Comité local d’organisation, le COCAN.  

La cérémonie a mobilisé les plus hautes autorités ivoiriennes ainsi que celles du monde du football du continent. A travers ces actes, la CAF, propriétaire de la CAN, désigne officiellement la Côte d’Ivoire comme le pays hôte de la CAN 2023 qui se jouera de janvier à février 2024.

La Côte d’Ivoire qui accueille cette CAN après celle de 1984 veut faire de ce rendez-vous « une fête inoubliable » sur le continent, a dit le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, mettant en « mission » le COCAN pour faire de ce CAN « la plus populaire et enthousiaste ».

Trente-neuf (39) ans après la CAN 1984, la Côte d’Ivoire accueille à nouveau toute l’Afrique. La phase finale de cette 34ème édition se déroulera en janvier-février 2024 avec cette fois 24 équipes, réparties dans 5 villes avec 6 stades pour un total de 52 rencontres.

Les Éléphants auront l’occasion d’épingler une troisième étoile à leur palmarès après les sacres aux CAN 1992 et 2015. Ce sera la troisième phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations organisée par la CAF avec vingt-quatre équipes.

Le président de la FIF, Yacine Diallo, a remercié le Premier ministre ivoirien « pour son engagement et son implication au quotidien pour lever tous les obstacles à la réussite de ce rendez-vous », témoignant du temps et de l’énergie qu’il consacre à la réussite de cette CAN.

Le président de la CAF, Patrice Motsepe a salué le leadership du gouvernement ivoirien avec à sa tête le Premier ministre Patrick Achi. Il s’est félicité de ce que la Côte d’Ivoire qui regorge d’énormes potentiels économiques, ambitionne d’organiser la meilleure CAN que le continent n’a connue.

Après cette cérémonie, la Côte d’Ivoire s’apprête à recevoir pour la deuxième fois de son histoire le plus grand évènement sportif du continent. Grâce à un comité d’organisation déterminé, des infrastructures de qualité et son sens de l’hospitalité, le pays entend tout mettre en œuvre pour offrir une CAN exceptionnelle.   

La première CAN, dont elle a été le pays organisateur remonte à 1984. Du 4 au 18 mars de cette année, la Côte d’Ivoire abritait la 14ème édition de cette prestigieuse compétition. À cette époque, 8 équipes étaient en compétition dans deux villes, à savoir Abidjan et Bouaké.

Maroc-UE : Tenue de la 4ème session de la Commission mixte sur l’Accord de coopération en matière de pêche durable

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont tenu, les 09 et 10 novembre à Rabat, la quatrième session de la Commission mixte prévue par l’Accord de coopération en matière de pêche durable.Les deux délégations, présidées respectivement par la Secrétaire Générale du Département de la Pêche Maritime, Zakia Driouich, et la directrice f.f. en charge de la Gouvernance internationale des océans et de la pêche durable, Céline Idil, se sont félicitées de la gestion rigoureuse de l’Accord de partenariat et de l’engagement conjoint à trouver des solutions aux contraintes imprévues dans cette gestion qui leur ont été imposées par les différentes crises internationales actuelles, indique un communiqué conjoint des deux parties.

Malgré ce contexte difficile, la clôture de la troisième année de mise en œuvre de l’accord s’est déroulée dans un climat de confiance mutuelle, avec l’objectif partagé de placer la durabilité des ressources halieutiques au cœur du partenariat, a précisé la même source, notant que les deux parties ont salué la qualité exceptionnelle de l’exécution des projets financés par l’appui de l’Union européenne.

Ces projets contribuent au développement et à la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement du secteur de la pêche et de l’aquaculture, notamment en matière de renforcement de la recherche halieutique, d’appui au développement de la pêche artisanale, de soutien au développement de l’aquaculture et d’amélioration des conditions de débarquement, de contrôle au port et de valorisation.

Ces projets participent à la création d’emplois, à la formation et à l’insertion des femmes et des jeunes dans la vie active. Ce partenariat contribue ainsi à faire de la pêche et de l’aquaculture un facteur majeur de croissance économique durable et inclusive.

Les scientifiques ont présenté les résultats de leurs travaux conjoints, afin de permettre aux deux parties d’assurer un suivi régulier de l’évolution de l’état des ressources et d’orienter la fixation des conditions de l’exercice des activités de la pêche au titre de l’année 2023.

Les parties ont également examiné et validé le rapport sur la répartition géographique et sociale des tranches de l’accès et des redevances de la même année.

Italie : un taux record de participation au salon d’Ecomondo

L’édition 2022 de la Foire de Rimini a attiré plus de visiteurs et d’exposants que les deux dernières éditions.« Ecomondo et Key Energy de Italian Exhibition Group (IEG) ont fermé leurs portes ce vendredi au parc des expositions de Rimini avec une fréquentation totale de + 41% par rapport à 2021 (et +15 sur l’édition record de 2019). L’édition 2022 a été également marquée par le doublement de la fréquentation étrangère (venant de 90 pays) grâce à la politique d’internationalisation lancée par IEG ces dernières années et qui attire de nouveaux et nombreux visiteurs mondiaux à Rimini au nom de l’excellence, tant qualitative que numérique », rapporte un communiqué des organisateurs.

Ecomondo, un évènement dédié à l’économie circulaire s’est tenu du 8 au 11 novembre à la Foire de Rimini, une ville située sur la côte adriatique de la région italienne d’Émilie-Romagne.

Organisés conjointement, la 25e édition d’Ecomondo et le 15e salon de Key Energy d’Italian Exhibition Group (IEG)  ont permis aux visiteurs et exposants de nouer près de 550 millions de contacts.

Selon les organisateurs, ces deux évènements représentent un véritable « système » , une communauté, qui doit sa singularité à l’imbrication vertueuse entre le métier de la partie exposition, des relations institutionnelles au plus haut niveau, de la Commission européenne en passant par le ministère de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, à la Fondation pour le développement durable et les consortiums de la chaîne d’approvisionnement, et à un calendrier de conférences très riche.

Les deux salons ont permis à 80 associations internationales évoluant dans l’économie verte de conclure des accords de collaboration, et de s’engager pour promouvoir la « croissance bleue » dans l’espace méditerranéen avec des exemples de projets de coopération internationale pour la protection de l’écosystème marin et la lutte contre le changement climatique.

 Au total, il y a eu 1400 marques exposantes dans 130.000 mètres carrés. Les chaînes d’approvisionnement ont attiré 600 acheteurs étrangers.

« Au début, Ecomondo disposait de 3000 mètres carrés d’espace d’exposition. Après 25 ans, ce nombre a été multiplié par 40, jusqu’à 130 mille. Des chiffres qui donnent une idée des opportunités à saisir tant pour l’avenir que pour les technologies qui nous permettent d’envisager une production d’énergie différente », a déclaré le ministre italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin qui clôturait la foire de Rimini.

Burkina : Dr Ousmane Bougouma élu président du Parlement

L’Assemblée nationale était le dernier organe de la transition à mettre en place, après la désignation du président de la République et la formation du gouvernement.Dr Ousmane Bougouma a été élu président du Parlement de la transition, ce vendredi 11 novembre 2022, à l’issue d’une session plénière de validation des mandats des 71 députés de la transition, a constaté APA.

Il a obtenu 65 voix sur les 67 votants. Son adversaire, la députée Bénédicte Bailou a, elle, obtenu 02 voix; le 3e candidat, Daouda Diallo ayant désisté. Il n’y a pas eu de bulletin nul.

gé 41 ans, Dr Ousmane Bougouma, professeur de Droit privé à l’Université Thomas Sankara de Ouagadougou, remplace un autre universitaire, le professeur Aboubacar Togoyéni à la tête de l’Assemblée législative de Transition (ALT).

« L’Université conserve la présidence de l’Assemblée législative de transition. C’est une affaire d’enseignants », a commenté le journaliste Yacouba Ouédraogo.

Dr Bougouma a déjà siégé au sein de l’ALT de mars à septembre 2022, sous le régime du lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, pour le compte du Plateau central. Très actif, il avait présidé la Commission des Affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH). Ce juriste a été reconduit par « consensus » par les forces vives de sa région, pour « son activisme et son engagement ».

Philippe Nissa Traoré, conseiller fiscal, estime que « dans une République, la représentation nationale est l’organe principal. Dans notre contexte, la lutte contre le terrorisme n’est pas que militaire, avec des lois sociales qui intéressent l’intérêt général, les cœurs peuvent se détendre. Des lois fortes et leur application dans des domaines comme la corruption et le foncier, peuvent apaiser ».

Après son élection, Dr Ousmane Bougouma a appelé ses collègues députés à aller au contact des populations en vue de recueillir leurs contributions pour « légiférer autrement afin de prendre en compte les opinions du peuple ».

Il a invité à une prise « en main rapide des dossiers pour qu’ensemble, avec professionnalisme et un zèle à servir notre patrie, nous puissions œuvrer à des réformes et à un contrôle sans complaisance de l’action gouvernementale ».

Son élection est intervenue après la validation des mandats des 71 membres de l’ALT désignés pour siéger à cette 3ème législature de transition qui compte 11 femmes et 60 hommes. Dix-huit députés ont siégé dans la précédente législature. 

Vingt des soixante-et-onze parlementaires ont été désignées par le Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, 13 sont membres des Forces vives des régions, 12 sont issus des partis politiques et 10 de la société civile. Selon la Charte de la transition, ils ont un mandat gratuit mais bénéficient d’une indemnité de session. Ils sont aussi en session permanente après leur installation.