Développement et économie au menu des quotidiens marocains

Le développement des Provinces du Sud et les enjeux de la hausse du taux directeur sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’évolution fulgurante qu’ont connue les provinces du sud, abandonnées par le colonisateur, il y a 50 ans, dans un état de délabrement et d’indigence patent, est une démonstration de la force de l’attachement du Maroc à son histoire, ses racines légitimes et son héritage sociétal, culturel, humain.

Car contrairement aux ennemis et imposteurs, pour le Maroc le Sahara n’est pas une question de domination et de possession ou non d’un bout de territoire mais une question bel et bien existentielle et identitaire, explique le journal.

C’est là que réside véritablement la force qui a permis à la nation, toutes catégories confondues, de maintenir intacte la foi en sa cause et de la transmettre avec la même intensité à travers les générations, ajoute-t-il.

Plus que pour célébrer une date anniversaire historique et importante, fêter le 6 Novembre de chaque année l’événement fondateur de la Marche Verte est le symbole du renouvellement perpétuel de la foi du Maroc en ses origines et son identité comme l’avaient fait, en 1975, les 350.000 Marocaines et Marocains venus des quatre coins du pays, souligne-t-il.

Même son de cloche chez +L’Économiste+, qui souligne que quiconque foule cette région constate de lui-même les grandes avancées en matière de développement des infrastructures de base, soulignant que les visiteurs nationaux comme étrangers peuvent prendre conscience des profondes métamorphoses des villes du Sahara marocain au point que Dakhla est désormais sur les tablettes du tourisme mondial.

Cet essor a visiblement eu un effet positif sur ces populations, qui l’ont montré à l’occasion des différentes élections dont la participation a enregistré des taux très élevés dépassant parfois les 70%, relève le journal.

Cela montre qu’elles adhèrent massivement au processus démocratique enclenché par le Maroc, un processus politique qui a fait émerger des élites locales, qui prennent en charge les destinées de ces provinces, note le quotidien.

Conscients que le futur du Sahara marocain est entre leurs mains, ces mêmes responsables politiques jouent leur rôle en tant que représentants légitimes de ces populations, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux de la hausse du taux directeur, écrit que cette mesure pourrait aggraver les risques d’un repli de l’activité à un moment de grande incertitude, du moment que la hausse du taux directeur déterminera le coût de l’emprunt (à la hausse), ce qui aura un impact négatif sur la demande de crédit et, par ricochet, sur la croissance.

Une telle mesure entraînerait certainement une décrue de l’activité, surtout de certains secteurs tels que l’immobilier, dont les marges de manœuvre rétrécissent avec les nouvelles mesures du PLF-2023, relève la publication.

Pour les experts du FMI et du Conseil économique, social et environnemental, ce scénario est inévitable et n’incite nullement au désancrage des anticipations des agents économiques par rapport à l’évolution des prix.

Ainsi, les banques devront fixer de nouvelles conditions d’emprunt aux entreprises et aux particuliers, mais ceci reste peu probable du fait des nouvelles pressions financières imposées par le PLF 2023.

Mais, pour l’instant, les concertations entre la Banque centrale et les banquiers vont dans le sens du compromis, car après tout, l’enjeu aujourd’hui est d’éviter la surchauffe, contenir l’inflation et accompagner la relance, estime-t-il.

Burkina: le capitaine Traoré échappera-t-il à la tentation Wagner ?

Les pays de l’Ouest sont décidés à barrer la route à la compagnie militaire privée russe, Wagner suspecté de se rapprocher des nouvelles autorités burkinabè.Ouagadougou fera-t-elle appel à la compagnie privée russe Wagner pour vaincre les jihadistes ? Ce n’est pas envisageable, selon la sous-secrétaire d’Etat américaine, chargée des Affaires politiques.

Au terme d’une visite effectuée au Burkina Faso le 20 octobre dernier dans le cadre d’une tournée qui l’a également menée en Mauritanie et au Niger, Victoria Nuland affirme en avoir discuté avec le capitaine Ibrahim Traoré, investi président de la transition après son coup d’Etat du 30 septembre dernier contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, lui-même à l’origine du renversement du président Roch Marc Christian Kaboré, huit mois plus tôt. « Le capitaine Traoré n’a aucune intention de faire appel à Wagner », a rapporté la diplomate américaine, lors d’une conférence de presse en ligne.

A la veille de cette rencontre entre le chef de l’Etat burkinabé et l’émissaire américaine, le parlement européen avait conseillé « aux autorités burkinabè de ne pas recourir au groupe Wagner pour former leur armée ou parvenir à la stabilité », affichant leur préoccupation quant aux « activités du groupe russe dans la région du Sahel ».

Selon la résolution du parlement européen adoptée le 14 octobre et consultée par APA, « un groupe d’entreprises russes a écrit aux chefs du coup d’Etat au Burkina Faso pour proposer de former l’armée dans la lutte contre le terrorisme », rappelant que « le recours à des entreprises militaires privées telles que le groupe Wagner va à l’encontre de l’objectif d’apporter la paix, la sécurité et la stabilité au Burkina Faso et au Sahel ». Cette pression exercée par les pays de l’Ouest sur les nouvelles autorités de Ouagadougou semble bien motivée par une volonté d’éviter la reproduction du schéma malien chez son voisin du sud.

Dans un contexte de retrait de la force française Barkhane de leur pays après près d’une décennie de guerre contre les jihadistes, les militaires qui gouvernent le Mali depuis mai 2021, neuf mois après un premier coup d’Etat contre Ibrahim Boubacar Keita, ont fait recours à des « instructeurs »  ou « mercenaires » russes pour inverser la tendance dans la lutte contre les insurgés islamistes affiliés à Al Qaïda ou à l’Etat islamique.

Cependant, pour la sous-secrétaire d’Etat américaine, les activités de Wagner au Mali ont contribué à détériorer la situation sécuritaire dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Ces mises en garde des partenaires occidentaux du Burkina Faso n’ont pas empêché le capitaine Traoré d’effectuer son premier voyage au Mali. À la fin de son séjour de quelques heures, l’officier subalterne a déclaré avoir échangé avec le Colonel Assimi Goita « sur comment renforcer la coopération militaire et comment protéger les populations » de leurs pays, notant « le plus important, c’est le défi sécuritaire » auquel font face les deux Etats qui partagent plus de 1000 kilomètres de frontières.

En revanche, pas un seul n’a été consacré à l’option Wagner qui ne manque pourtant pas de soutiens dans son pays.

Précisant que le Burkina Faso est déjà en partenariat avec la Russie depuis les années 60, le premier ministre de la transition, Me Apollinaire Jean Kyelem de Tambela a rappelé lors de sa première prise de parole, qu’il ne n’est pas question pour son pays de « se laisser dominer par un partenaire quelconque ». « Nous négocierons avec tous les partenaires en ayant en vue l’intérêt d’abord du Burkina Faso. Si nous estimons qu’un partenaire n’est pas loyal avec nous, nous attirerons son attention. S’il persiste dans son comportement, nous reverrons nos relations avec ce partenaire. Ça doit être clair pour tout le monde », avait-il clairement dit. Le 20 octobre, son patron a assuré à Victoria Nuland que « seuls les burkinabè défendront leur pays ».

Cette stratégie est matérialisée par une vaste campagne de recrutement de plus de 3000 militaires et de 50 000 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Mais jusqu’à quand, d’autant plus que les attaques jihadistes qui sont à l’origine de deux coups d’Etat au Burkina Faso en moins d’un an, continuent de plus belle dans le Nord et dans l’Est du pays.

Aéroport d’Abidjan : NAS Ivoire devient Menzies aviation

Les pôles du géant koweïtien des services aéroportuaires NAS opéreront sous la bannière Menzies, plateforme britannique que Agility, la société mère de l’entreprise koweïtienne a rachetée.Agility, société de services de chaîne d’approvisionnement et d’infrastructure, a finalisé le 4 août 2022 l’acquisition de la société John Menzies PLC (basée au Royaume-Uni) qui fusionnera avec sa société National Aviation Services (NAS) pour créer un leader mondial des services d’aviation dans 58 pays.

Une fois intégrée, l’entreprise fusionnée (NAS) opérera sous le nom de Menzies Aviation et sera la plus grande entreprise de services d’aviation au monde par le nombre de pays et la deuxième par le nombre d’aéroports desservis.

Avec un bénéfice d’exploitation de 76 millions de dollars en 2021, la société John Menzies PLC est leader sur les marchés d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Océanie. Elle opère dans le domaine de l’exploitation de fret aérien, de carburant et de services au sol dans 212 aéroports dans 38 pays.

L’entreprise revendique 614 000 avions servis en 2021 dans le monde entier pour 1,7 million de tonnes de fret manutentionnées, au cours de cette même période. Selon un document, la société enregistre un effectif de 27 000 employés et « plus de 500 clients ».

Quant à NAS, elle est le leader sur les marchés à croissance rapide du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique avec plus de 6 000 employés. La société fournit des services à plus de la moitié des dix premières compagnies aériennes au monde.

Avec la naissance de Menzies Aviation, l’industrie de l’aviation prend son envol aujourd’hui. En janvier 2015, NAS Côte d’Ivoire a signé un contrat de concession d’assistance technique en escale de dix ans avec l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.   

Ce contrat couvre le service aux passagers, l’assistance en piste, la gestion et l’entreposage du fret et d’autres services aéroportuaires connexes. A partir d’Abidjan, NAS fournit des services de fret à 28 compagnies aériennes, avec 25 000 tonnes de marchandises par an.

Les revenus combinés de Menzies et NAS ont dépassé 1,5 milliard de dollars en 2021. La nouvelle société compte aujourd’hui environ 35 000 employés. Présente dans 254 aéroports répartis dans 58 pays, elle traite 600 000 rotations d’avions, 2 millions de tonnes de fret aérien et 2,5 millions de rotations de ravitaillement par an.

Côte d’Ivoire : un « palais de la culture » bientôt à Boundiali

Cet ouvrage, dont la construction a été entérinée lors de la 4è session ordinaire du Conseil municipal de la ville, devrait débuter « dans les prochaines semaines ».Cette information a été rendue publique par la députée-maire de la commune de Boundiali, professeur Mariatou Koné, au cours de la 4è session ordinaire du Conseil municipal tenue le samedi 5 novembre 2022.

« Nous avons le Djéguélé Festival qui fait la promotion de notre culture à travers le monde.  Maintenant, nous aurons notre Palais de la culture pour que notre culture s’exprime mieux et s’exporte davantage », a déclaré Mme Mariatou Koné.  

Elle a félicité la principale artisane de la renaissance de la ville de Boundiali sous les ovations des populations venues nombreuses prendre part à cette dernière session publique de l’année 2022 qui a eu lieu au Foyer des jeunes du quartier Lôwôrô.

A Boundiali, la capitale de la région de la Bagoué (Nord ivoirien), sortira bientôt de terre ce futur établissement moderne. Plusieurs autres infrastructures également annoncées par la première magistrate de la cité de l’hippopotame sont à construire, en finition ou à inaugurer.

« Il s’agit de la construction de trois marchés de proximité, dont le lancement des travaux du premier sera au quartier Tiogona-Sud Extension », a-t-elle précisé avant annonçant une bibliothèque municipale ultra-moderne, une salle multimédia en finition au sein de l’école primaire publique Moussa Sangaré 2.

Outre ces actions citées, 11.500 compteurs d’électricité sont disponibles à Boundiali afin de permettre à des quartiers de sortir définitivement de l’obscurité, a-t-elle poursuivi, exhortant les populations des quartiers concernées à s’abonner au réseau électrique.

Concernant la billetterie, la ministre Mariatou Koné a annoncé l’inauguration dans les prochaines semaines. Elle a également fait état de l’inauguration dans les prochaines semaines de l’hôtel communal de la commune ; un joyau architectural qui fait la fierté de la région de la Bagoué et du District des Savanes.

Cet imposant bâtiment vient allonger le chapelet d’infrastructures scolaires, sanitaires, routières ; qui ont vu le jour en l’espace de quelques années, depuis l’accession en 2018 à la mairie de Boundiali, de la socio anthropologue, Mariatou Koné, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation.  

Cependant, la première magistrate n’entend pourtant pas dormir sur ses lauriers. S’adressant aux conseillers municipaux, elle les a appelé à plus d’engagement pour « maintenir la flamme de (leur) engagement commun à relever les défis immenses de développement ».

Les populations, par les voix du chef de canton et du porte-parole des populations du quartier hôte (Loworo) de cette session du Conseil municipal, ont exprimé leur reconnaissance à leur « digne » fille pour ses actions de développement et son amour pour la région de la Bagoué.

Cette dernière session du Conseil municipal de l’année 2022 qui a enregistré la présence de plusieurs maires notamment ceux de Kouto, de Gbon, de Kasséré et de Tengrela, a été aussi marquée par une remise de dons en table-bancs, casques de moto et d’ordinateurs au profit des populations.   

Roi Mohammed VI : Le Gazoduc Nigéria-Maroc, un projet structurant promettant d’arrimer l’Afrique et l’Europe

Le Roi Mohammed VI a affirmé que que le Gazoduc Nigéria-Maroc est « un projet structurant promettant d’arrimer l’Afrique et l’Europe ».« Eu égard à la dimension continentale du Gazoduc Nigéria-Maroc, Nous y voyons aussi un projet structurant promettant d’arrimer l’Afrique et l’Europe », a souligné le Souverain dans son discours prononcé dimanche à l’occasion du 47ème anniversaire de la marche verte.

A cet égard, le mémorandum d’entente, signé récemment à Rabat, avec la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et, à Nouakchott avec la Mauritanie et le Sénégal, marque un jalon essentiel dans le processus de réalisation du projet, a fait observer le Souverain marocain.

Selon lui, la signature de ce mémorandum « traduit l’engagement des pays concernés à contribuer à la concrétisation de ce projet stratégique et elle illustre leur volonté politique d’assurer son succès ».

« Compte tenu de l’intérêt particulier que nous portons au partenariat avec les États de l’ouest du continent, le Gazoduc Nigéria-Maroc représente pour nous plus qu’un projet bilatéral entre deux pays frères », a-t-il ajouté.

Le Roi a émis le souhait que ce projet « soit plus largement un projet stratégique profitable à l’ensemble de la région de l’Afrique de l’ouest, dont la population dépasse 440 millions d’habitants ».

En effet, outre le Maroc et la Mauritanie, ce Gazoduc offre aux quinze pays de la CEDEAO, des opportunités et des garanties en matière de sécurité énergétique et de développement socio-économique et industriel, a-t-il estimé.

« Destiné aux générations présentes et futures, le projet œuvre en faveur de la paix, de l’intégration économique du continent africain et de son développement commun », a affirmé le Souverain, qui s’est félicité, à cet égard, de l’appui des institutions financières régionales et internationales qui ont exprimé le souhait d’apporter leur concours effectif à sa mise en œuvre.

Et d’affirmer que le souci du Maroc d’agir toujours, de concert avec le Nigeria et l’ensemble des partenaires, en toute transparence et responsabilité, pour que ce « projet soit concrétisé dans les meilleurs délais ».

Le Souverain a, par ailleurs, souligné que le Maroc est réceptif à toute forme de partenariat « fructueux » visant « à mener à bien ce projet africain d’envergure ».

Un Festival des mobiles annoncé à Abidjan

Cette plateforme vise à fédérer les acteurs de l’économie numérique en vue de développer le secteur.La première édition du Festival des mobiles (Festimob) a été lancée samedi à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, lors d’une conférence de presse animée par le promoteur de l’évènement, M. Thierry Mensah.  

Cet évènement qui se tiendra du 02 au 04 décembre 2022 a pour but de valoriser le secteur du mobile, mais également de vulgariser et récompenser les acteurs afin de favoriser le développement de l’économie numérique en Côte d’Ivoire.

Selon M. Thierry Mensah, au-delà de ces objectifs déclinés, il s’agira de faire la promotion d’applications Made in Côte d’Ivoire ainsi que leurs concepteurs ; et par ailleurs révéler les opportunités que renferme ce domaine pour la jeunesse.

« Au Festimob, nous comptons présenter des solutions innovantes à la jeunesse, à travers l’initiation d’une journée spéciale en vue de les former au bon usage de la technologie et les aider à créer de la richesse », déclare M. Thierry Mensah.

Pour lui, ce festival est une opportunité pour la Côte d’Ivoire car elle lui permettra de booster son développement grâce aux nouvelles technologies, à l’instar des pays avancés en matière de TIC dans le monde et même en Afrique.

Dans cette optique, dira-t-il, des thématiques seront développées au cours de ce festival à travers des panels animés par des experts. En outre, plusieurs activités sont prévues, dont des expositions-ventes, des séances de réparation d’appareils mobiles, un espace de jeux destinés aux tout-petits.

L’évènement sera également marqué par une cérémonie d’Awards aux fins de récompenser les meilleures enseignes mobiles, les opérateurs du secteur, les solutions et applications. Ce sont au total 15.000 participants qui sont attendus à ce festival et 300 exposants professionnels.

Tanzanie: Au moins 19 morts dans l’accident d’avion

Au moins 19 personnes ont été tuées dans l’accident de l’avion qui a plongé, dimanche, dans le lac Victoria, en Tanzanie, après un atterrissage raté à l’aéroport de Bokuba, a annoncé le Premier ministre tanzanien Kassim Majaliwa.S’adressant à la foule lors de sa visite du lieu du sinistre, le Premier ministre a déclaré que « tous les Tanzaniens sont avec vous en deuil après la mort de 19 personnes dans l’accident ».

Dans un précédent bilan, la Compagnie aérienne Precision Air avait indiqué qu’un total de 26 personnes ont été secourues dans des opérations de sauvetage qui se poursuivaient toujours, précisant que l’avion transportait 39 passagers, dont un enfant, ainsi que 4 membres d’équipage.

Tôt le matin, l’avion, qui s’apprêtait à atterrir à l’aéroport de Bukoba en provenance de Dar es Salaam, a rencontré des difficultés en raison des intempéries et a fini sa course dans le lac.

Côte d’Ivoire : Boundiali va s’enrichir d’un nouveau marché

La première magistrate de la ville, la ministre Mariatou Koné, a posé la première pierre de ce pôle économique.Dans 6 mois, notamment au mois de mai 2023, le quartier Tiogona, situé dans la capitale de la Région de la Bagoué (Nord ivoirien), aura son marché. La première pierre de cet ouvrage qui sera bâti sur plus de 5.000 m2 a été posé ce dimanche par la députée-maire, Mme Mariatou Koné.   

« La construction de ce marché est le symbole de l’avenir et de la vie de Boundiali. Il répond donc à trois objectifs » et va permettre de « rapprocher les infrastructures de base des populations face à la pression démographique et à l’expansion galopante de la ville », a déclaré Mme Matiatou Koné, la ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.  

Selon la première magistrate de la cité des hippopotames, professeur Mariatou Koné, cet ouvrage va servir ensuite de plateforme d’échanges entre l’offre venant du Gbato et la demande qui se situe à l’entrée de la ville de Boundiali.

En outre, soutiendra-t-elle, cette infrastructure « va créer des emplois temporaires ou permanents au profit des jeunes de Boundiali, mais offrira surtout de nouvelles opportunités d’activités génératrices de revenus aux femmes du quartier Tiogona. »  

Le projet de construction de ce nouveau marché de proximité s’inscrit dans un vaste programme de la mairie qui englobe la construction de trois marchés de proximité d’un coût global de près de 100 millions de F CFA, d’une bibliothèque ultra-moderne et d’un espace gastronomique.

Le lancement des travaux de ce marché traduit les efforts de la municipalité en faveur des populations de Boundiali, mais surtout ceux de l’État de Côte d’Ivoire, a-t-elle dit, ajoutant que « chacun de ces petits pas que nous posons ici est une manifestation éclatante de l’œuvre d’édification d’un futur radieux pour notre pays ».

 

Côte d’Ivoire : des adhésions en France au régime complémentaire de la CGRAE

C’est la première action terrain de l’Institution de prévoyance sociale à l’extérieur du pays après le lancement officiel de « La Complémentaire » qui a eu lieu le 2 novembre 2021 à Abidjan.Des fonctionnaires ivoiriens expatriés en France ont adhéré au régime de retraite complémentaire par capitalisation de l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale des retraités et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (IPS-CGRAE), lors d’une séance. 

La séance de sensibilisation sur le régime de retraite complémentaire par capitalisation s’est déroulée le 4 novembre 2022 au sein de l’Ambassade de la République de Côte d’Ivoire près la République Française et la principauté de Monaco.

Ce nouveau produit dénommé « La Complémentaire » offre la possibilité aux fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire de constituer, dès maintenant, une épargne sécurisée et transparente afin d’améliorer le niveau de leur pension dans l’optique de maintenir la même qualité de vie pendant la retraite.

Le directeur général de l’IPS-CGRAE, Abdrahamane T. Berté, a entretenu l’assistance sur le contexte qui a favorisé l’adoption du régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat ainsi que sur les caractéristiques du produit.

La Complémentaire s’inscrit en droite ligne avec la vision sociale du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, conformément aux missions confiées par le gouvernement dans le but de contribuer significativement à faire de la retraite des fonctionnaires, le moment le plus profitable de leur vie.

Dans cette perspective, l’IPS-CGRAE, sous l’impulsion de son directeur général, a conduit pendant plus d’un an, un processus inclusif de dialogue social avec l’ensemble des représentants des fonctionnaires et agents de l’Etat, soit plus de 300 partenaires sociaux constitués.

Il s’agit notamment de 36 organisations socioprofessionnelles incluant 11 faitières, cinq centrales syndicales, 14 syndicats, trois mutuelles corporatistes et trois corps spécifiques ainsi que de 72 partenaires de l’administration publique ivoirienne. 

Lors de cette séance de sensibilisation, Mme Fatou Soro, directeur de la Retraite Complémentaire, a présenté des cas pratiques de simulations concernant les différentes catégories de fonctionnaires du corps diplomatique, instruisant l’auditoire sur le projet.   

Une conférence a été ensuite donnée par le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Me Adama Kamara sur les enjeux de la souscription à La Complémentaire par les fonctionnaires du corps diplomatique.

Une série de questions-réponses et des adhésions effectives des fonctionnaires, à commencer par M. Maurice Kouakou Bandama, ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire près la République Française et la Principauté de Monaco, ont par ailleurs meublé ce moment. Le diplomate ivoirien s’est félicité de cette initiative.

 

Egypte: Ouverture de la COP27 pour relancer le combat contre le réchauffement climatique

La 27è Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27) a démarré ses travaux, dimanche à Sharm El-Sheikh (Égypte), pour tenter de donner un nouveau souffle à la lutte contre le réchauffement climatique et ses impacts,La Conférence, qui se poursuivra jusqu’au 18 novembre, comprend trois événements principaux : la session inaugurale, le Sommet des dirigeants des pays qui se tiendra lundi, avant l’ouverture du volet de haut niveau de la Conférence, prévue le 15 novembre. 

Le président de la COP26, Alok Sharma a pris la parole peu avant la cérémonie de passation de la présidence de la Conférence qui a été suivie d’une déclaration lue par le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, en sa qualité de président de la Conférence. 

Ont également pris la parole lors de cette cérémonie, le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Simon Steele, et le président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, Hoesung Lee. 

Cet événement intervient dans un contexte international marqué par les répercussions de la guerre russo-ukrainienne, les relations tendues entre les USA et la Chine à propos de Taïwan, la reprise économique après la pandémie de Covid-19, et les retombées de la crise économique mondiale sur l’inflation et les prix. Sur fond de ces évolutions, les décideurs devraient discuter des moyens d’accélérer la transition énergétique, d’augmenter les investissements dans les énergies alternatives et de passer à une économie verte de l’hydrogène. 

Tout au long de 11 jours de séances officielles, de conférences-débats et de forums, les participants examineront aussi les moyens d’aller des négociations et de la planification vers la mise en œuvre effective de tous les engagements et promesses tenus lors des précédents sommets climatiques. La COP27 abordera notamment les questions du financement, de l’eau, de l’énergie, des jeunes, des femmes, de l’agriculture, de la neutralité carbone, de la biodiversité et de la sécurité alimentaire. 

La discussion des moyens de mobilisation de l’action, l’examen des effets du changement climatique en Afrique, la mise en place de visions pour faire face à ces défis à travers la science et le financement figurent également parmi les axes de cette Conférence. 

Selon l’ONU, les négociations porteront aussi sur des discussions techniques, afin de déterminer une méthode opérationnelle de mesure des émissions de gaz à effet de serre, de manière à garantir l’égalité de tous. Il sera question de jeter les bases de la première évaluation mondiale prévue lors de la COP28, qui se tiendra l’année prochaine aux Émirats Arabes Unis dans le but de faire le point de l’avancée collective sur les plans de l’atténuation et de l’adaptation ainsi que dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris.