Maroc/Foot : Le derby casablancais tourne en faveur du Wydad (2-1)

Le Wydad de Casablanca (WAC) s’est imposé, dimanche, face à son rival le Raja de Casablanca sur le score de 2 buts à 1, lors du derby qui les a opposés pour le compte de la 6è journée de championnat marocain de football.Les deux buts du WAC de Casablanca ont été inscrits en deuxième période par Ayman Hassouni à la 57ème minute du jeu et à la 80 minute par le congolais Arsene Zola.

Le Raja de Casablanca a réduit la marque par l’intermédiaire de Mohamed Nahiri à la 90ème minute du point de penalty. Les tentatives du Raja de revenir au score, n’ont pas abouti, le match s’étant achevé en faveur des rouges et blancs.

Grâce à cette victoire, le WAC prend les commandes du championnat avec 14 points, suivi des FAR et du FUS de Rabat avec 12 points. Quant au Raja, il pointe à une modeste 12e place avec six points.

Tilapia : la FAO va appuyer 10 fermes pilotes en Côte d’Ivoire

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) veut à travers le projet Fish4ACP contribuer à combler le déficit de poissons en Côte d’Ivoire estimé à 500.000 tonnes par an.Au cours d’une récente réunion semestrielle de l’équipe de suivi du projet Fish4ACP, les participants y compris les acteurs de la filière, ont évalué l’état d’avancement du projet en définissant des critères d’installation des 10 fermes piscicoles sur l’ensemble du territoire ivoirien.   

Administrateur national pour le Programme Fish4ACP à la FAO, Mme Foungnigué Traoré Djiré, a fait savoir que ce sont 10 fermes piscicoles pilotes « de sorte à avoir des modèles qui puissent être répliqués après par ceux qui veulent s’installer » dans la filière.   

Pour ces fermes pilotes, « on va essayer de les mettre à niveau selon le diagnostic des problématiques à adresser sur chaque ferme », a relevé Mme Foungnigué Traoré Djiré, expliquant que la chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia a été sélectionnée, car ce poisson est la première protéine consommée en Côte d’Ivoire.    

L’objectif visé est l’autosuffisance en termes de protéine animale et « nous avons travaillé avec les acteurs de la chaîne de valeur, (ainsi) la vision, c’est que d’ici 10 ans, en 2031, on ait atteint une production de l’ordre de 68.000 tonnes de poissons pour ce programme Fish4ACP », a dit Mme Djiré.   

La consommation actuelle de poissons en Côte d’Ivoire est de 600.000 tonnes, a souligné Mme Foungnigué Traoré Djiré, ajoutant que la production aquacole du tilapia sur l’ensemble du territoire est estimée au niveau du Programme Fsh4ACP « entre 6.000 et 8.000 tonnes par an ».  

Les points de leviers définis pour accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire sur cette vision sont la professionnalisation et l’inclusion financière, l’accès à des aliments et alevins (intrants) de qualité, une production durable dans le temps et qui n’impacte pas l’environnement, a-t-elle poursuivi. 

Dr Kouadio N’Gandi, conseiller technique en charge de l’aquaculture, représentant le ministre des Ressources animale et halieutiques, a indiqué que la production aquacole en Côte d’Ivoire est de 4.500 tonnes par an. L’objectif du gouvernement est d’atteindre 100.000 tonnes l’an.

Le projet Fish4ACP, lancé en janvier 2021, est un programme qui est financé par l’Union européenne (UE) avec la coopération économique allemande (BMZ) et qui est mis en œuvre par la FAO et ses partenaires dans des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.

Burkina : la profession de foi du Premier ministre de la Transition

Au Burkina, le Premier ministre de la transition recemment nommé, annonce les grandes lignes de son action.Nommé Premier ministre, vendredi 21 octobre par le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition du Burkina Faso, le juriste Apollinaire Jean Kyelem de Tembela sait qu’il a du pain sur la planche. « Je suis conscient de la tâche qui m’attend. Avant même d’être nommé Premier ministre, je suis burkinabé. Donc, je connais les réalités du pays », a-t-il reconnu dans un entretien avec le média local, Omega, diffusé dimanche 23 octobre.

Le chef du gouvernement qui sera formé dans les prochaines heures déclare que « les attentes sont nombreuses ». « C’est pourquoi nous parlons de refondation. Et c’est pourquoi le président parle d’urgence. Tout est urgent », insiste Me Kyelem de Tembela qui se chargera de « la gouvernance du territoire ». À l’en croire, il constituera un « binome avec le président ». « Le président est un militaire, il est un homme de terrain. Il m’a fait comprendre que ce qui le préoccupe, c’est la sécurisation du territoire et le retour des déplacés dans leurs localités d’origine », a-t-il soutenu, précisant que le nombre de ministres fixé à 25 par la charte de transition adoptée le 14 octobre à l’issue des Assises nationales peut être revu à la baisse. Pour Me Apollinaire Jean Kyelem de Tembela, la crise sécuritaire que traverse le Burkina requiert d’économiser « sur tous les plans ». Dans ce chapitre, il annonce déjà l’abrogation de la décision prise par l’équipe précédente de relever le traitement salarial des ministres.

Ainsi, le Premier ministre de la transition assume son penchant pour le « sankarisme », expliquant que le développement du Burkina Faso passera forcement par la « ligne tracée par Thomas Sankara », le père de la révolution burkinabé tué en octobre 1987. 

Au sujet de la réconciliation amorcée par le régime précédent, le Premier ministre estime qu’ « il y a un cheminement par rapport au pardon », ajoutant que « cela requiert de l’humilité de la part de celui qui demande pardon et de la sincérité ». Or selon Me Apollinaire Jean Kyelem de Tembela, « ces deux éléments étaient absents » dans le retour de Blaise Compaoré, condamné à perpétuité pour l’assassinat de Thomas Sankara. Pour le chef du gouvernement, « la vraie réconciliation consiste à réconcilier l’ensemble des burkinabé avec eux-mêmes ».

Pour régler la crise sécuritaire à laquelle leur pays est confronté depuis près d’une décennie, des burkinabé réclament un renforcement du partenariat avec la Russie. Me Apollinaire Jean Kyelem de Tembela rappelle que « nous sommes déjà en partenariat avec la Russie depuis les années 60 ». Seulement, « il ne sera pas question pour le Burkina Faso de se laisser dominer par un partenaire quelconque », rappelle-t-il. « Nous négocierons avec tous les partenaires en ayant en vue l’intérêt d’abord du Burkina Faso. Si nous estimons qu’un partenaire n’est pas loyal avec nous, nous attirerons son attention. S’il persiste dans son comportement, nous reverrons nos relations avec ce partenaire. Ça doit être clair pour tout le monde », conclut le chef du gouvernement de la transition. 

Côte d’Ivoire : un guichet du financement au profit des PME

Le Mouvement des Petites et moyennes entreprises (MPME), initiateur de ce projet, veut faciliter l’accès des PME locales au financement, un défi majeur des petites et des microentreprises.Selon Mme Patricia Zoundi Yao, présidente du MPME, ce projet, actuellement en phase pilote, devrait être mis à terme à l’échelle aux fins d’accompagner les PME, dont les principaux défis sont l’accès au financement, l’accès au marché, la compétitivité et le capital humain.

Dans un entretien à APA, Mme Patricia Zoundi explique que le MPME a lancé le guichet du financement des PME avec l’appui d’anciens banquiers, qui accompagnent ces Petites et moyennes entreprises « de bout en bout », en qualité de consultant.

Le process d’accompagnement des PME, via le Guichet unique du financement, comprend « la formation du chef d’entreprise, le montage de dossier, la négociation avec la banque, l’octroi de crédit et le suivi pendant le remboursement », a-t-elle précisé.

En outre, dira-t-elle, « pour l’accès au financement, on fait des formations en renforcement des capacités avec l’appui d’institutions comme la SFI (Société financière internationale) et la Banque mondiale pour tout ce qui est du crédit-bail ».  

Pour l’instant, l’organisation est à sa « première cohorte d’une quinzaine de PME » dans ce programme qui a débuté il y a six mois. Ce groupe de PME a déjà bénéficié d’une formation sur la culture financière et d’une mise en relation avec les consultants qui travaillent avec les PME sur le montage de dossier.

« C’est un pilote, on va tirer les leçons et voir comment on porte cela à l’échelle », a lancé la présidente du MPME Mme Patricia Zoundi, dont la faîtière qui regroupe quelque 400 PME membres, a également lancé un guichet de renforcement du capital humain.

Elle a fait savoir que pour ce guichet de renforcement du capital humain, le MPME a signé une convention et la phase pratique devrait commencer « dans peu de temps ».  Pour Mme Patricia Zoundi, « la première richesse d’une PME, ce sont ses hommes ».  

Crée il y a 43 ans, le MPME veut amener les membres de l’organisation à une compétitivité marquée en vue de l’accès aux marchés locaux et extérieurs. Concernant la Zlecaf, Mme Patricia Zoundi soutient qu’il faut « être préparé » pour une meilleure conquête de ce marché continental.

La présidente du MPME a souhaité que le gouvernement ivoirien définisse une « stratégie nationale » qui permettra aux entreprises, en amont, de s’engager dans la vision de l’Etat et de bénéficier d’un accompagnement du secteur public.

Première puissance économique de l’espace Uemoa, la Côte d’Ivoire connaît une croissance dynamique projetée à 6,8% en 2022 malgré un contexte géopolitique mondial difficile dû à l’impact de la pandémie de Covid-19 et de la crise russo-ukrainienne.   

Le PM ivoirien pose la 1ère pierre de la piscine olympique d’Abobo

Ce projet dénommé « Programme d’aisance aquatique » intervient dans le cadre de la construction de piscines aux standards internationaux dans le District d’Abidjan pour « une enveloppe de plus de 16 milliards Fcfa ».Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a lancé samedi le démarrage des travaux de construction de ces piscines par la piscine olympique d’Abobo, une commune de 1,34 million d’habitants, située dans le Nord d’Abidjan, lors d’une cérémonie.

« On va voir naître dans quelques mois une piscine olympique (à Abobo). Ca sera la troisième après la piscine d’Etat de Treichville et la piscine de Koumassi, en construction », a indiqué M. Patrick Achi, précisant que celle d’Abobo sera la plus grande avec 6.550 mètres carrés.  

Le « Programme d’aisance aquatique » prend en compte « la piscine de formation des formateurs à l’INJS (Institut national de la jeunesse et des sports) de Marcory, la piscine d’Attécoubé, la piscine de Yopougon et la piscine olympique d’Abobo », a dit le ministre des Sports et du développement de l’économie sportive, M. Paulin Claude Danho.  

Pour cette année 2022, le Programme d’aisance aquatique permettra également « la réhabilitation de la piscine Dominique Ouattara de Bingerville et la réhabilitation de la mythique piscine de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, a ajouté le ministre des Sports et du développement de l’économie sportive.    

« Nous avons plus d’une centaine de morts par an ces dernières années dus aux incivilités, aux imprudences, aux baignades anarchiques et désordonnées pendant le week-end notamment à Grand-Bassam, à Jacqueville, dans les fleuves et même dans les piscines privées », a-t-il fait observer.

Cela, dira-t-il, a donné naissance au « Programme d’aisance aquatique » visant la construction de piscines dans le District d’Abidjan et progressivement dans d’autres villes du pays. Cette piscine devrait permettre d’encadrer la natation et de susciter des athlètes de haut niveau.    

« Nous avons des maladies cardio-vasculaires dans notre pays et la piscine est un outil de rééducation », a-t-il noté. Le Premier ministre fera remarquer que la natation est un sport qui touche tous les muscles du corps et est praticable à tout âge.

Le ministre des Sports et de du développement de l’économie sportive, M. Paulin Claude Danho a émis le vœu de voir qu’à la suite de cette première phase et à l’horizon 2025, tous les chefs-lieux de District de Côte d’Ivoire en bénéficient.   

AP/APA

Côte d’Ivoire : pose de la 1ère pierre du garage-école d’Abobo

Ce garage-école vise à former les mécaniciens actuels, les y envoyer en recyclage pour apprendre à réparer les nouveaux modèles de véhicules et ensuite donner une « chance » aux jeunes sortis de l’école classique et qui sont intéressés par la mécanique auto.Les travaux de construction de ce garage-école ont été lancés, samedi, par le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, à Abobo, une commune populaire dans le Nord d’Abidjan, en présence de membres du gouvernement, des autorités administratives, religieuses, coutumières et des populations.  

« Plus le temps avance, plus les véhicules se modernisent, si les garagistes ne sont pas formés à la réparation des nouveaux modèles de voitures, on aura de moins en moins de (bons) garagistes », a dit M. Patrick Achi.

Cet établissement se veut « une école de la seconde chance (…) Dans cette école, on ne va pas vous demander de diplôme, tu es dans un garage, tu veux t’améliorer, tu viens dans cette école pour apprendre la mécanique », a déclaré le Premier ministre ivoirien.

Le ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, N’Guessan Koffi, a fait savoir que le garage-école s’inscrit dans le cadre de « l’Ecole de la deuxième chance », un programme du gouvernement pour ne laisser aucun jeune de côté.  

M. N’Guessan Koffi a expliqué que c’est un établissement qui regroupe une école et un garage en un lieu unique. Les apprenants passent une grande partie de leur temps en situation réelle d’apprentissage, en réparant et en entretenant les véhicules des particuliers, selon les standards d’un vrai garage.

« Le garage-école accueille, qualifie, diplôme et accompagne les jeunes attirés par une autre manière d’apprendre les métiers de la mécanique automobile à travers une pédagogie innovante qui est d’apprendre en faisant », a-t-il renchéri.  

Cette école devrait permettre aux jeunes de développer leur savoir-faire de façon à s’épanouir et répondre aux besoins de la filière automobile et mécanique de façon générale. Elle sera équipée en matériels modernes pour assurer convenablement les travaux d’entretien et de réparation des engins et véhicules.

Les formations visées concernent notamment les domaines de la mécanique générale, l’électricité automobile, la tôlerie et la peinture automobile, la révision générale des véhicules, la climatisation et la recherche de panne.

D’autres aspects connexes tels que les pneumatiques, la vente de pièces détachées complèteront utilement le contenu de la formation dans le cadre de ce projet garage-école, a souligné le ministre N’Guessan Koffi.

Il est aussi prévu des équipements de pointe pour permettre aux jeunes apprenants de se former sur des outils modernes et travailler dans des conditions maximales de sécurité afin de préserver l’intégrité physique de chacun, a-t-il poursuivi.

Dans ce cadre, énoncera-t-il, qu’il est envisagé d’accueillir des cohortes de 50 jeunes par session de formation pour des durées de 4 mois, soit près de 150 à 200 jeunes formés à la mécanique automobile et aux métiers connexes chaque année.  

« Notre vision sectorielle pour le ministère est et de repenser et revaloriser l’Enseignement technique, la formation professionnelle et l’apprentissage pour soutenir le développement socio-économique en vue de l’émergence rapide de la Côte d’Ivoire », a-t-il précisé.

Le programme de formation comportera par ailleurs des modules axés sur l’entrepreneuriat afin que, individuellement ou par groupe, les apprenants puissent créer leur propre garage et devenir plus tard des employeurs, a mentionné le ministre N’Guessan Koffi.

Italie : deux évènements phares sur l’économie circulaire et les énergies renouvelables

Du 8 au 11 novembre, la ville de Rimini, en Italie sera la capitale de l’économie circulaire et des énergies renouvelables.La ville de Rimini, situé sur le littoral adriatique italien, se prépare à accueillir « Ecomondo 2022 », l’évènement de référence en Europe pour la transition circulaire et régénérative.

Selon ses organisateurs, cette grande rencontre qui fête ses 25 ans d’expérience vise à aider les entreprises à « devenir des leaders mondiaux dans l’innovation, en favorisant le développement d’un écosystème d’entreprise respectueux de l’environnement ».

Pour cette raison, ils insistent sur trois bonnes raisons de prendre part à l’évènement prévu pour trois jours à partir du 8 novembre. Les participants pourront ainsi trouver des « solutions concrètes pour la compétitivité et prendre connaissance des meilleures pratiques pour l’économie circulaire ».

Ils auront également le privilège de pouvoir « rencontrer les acteurs principaux du secteur et éventuellement tisser de nouvelles relations commerciales à l’échelle internationale ».

Aussi, auront-ils la possibilité d’être informés continuellement sur les technologies, les légiférassions et les tendances de développement et les marchés émergents ».

L’édition de cette année est partie pour battre tous les records en termes d’affluence en raison de l’intérêt manifesté par plusieurs exposants.

Parallèlement à Ecomondo, se tiendra « Key Energy », salon consacré à l’énergie, aux villes intelligentes et à la mobilité durable.  « Key Energy » regroupera pas moins de 69 000 participants venus de 1402 entreprises dont le cœur de métier est la révolution du secteur des énergies renouvelables.

Politique et santé au menu de la presse hebdomadaire marocaine

Le discours royal adressé au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de l’année législative en cours, les enjeux du partenariat vert signé entre le Maroc et l’Union européenne et la réduction de la TVA sur les médicaments sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire.+La Vie éco+, qui s’attarde sur le discours adressé par le Roi Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne, écrit que la cérémonie solennelle d’ouverture de cette session est porteuse d’un message d’une forte symbolique : le Maroc a définitivement laissé derrière lui les affres de la pandémie et ses restrictions contraignantes.

Aujourd’hui, il est question de relancer la machine tout en gérant les séquelles et en faisant face aux nouveaux défis qui s’imposent, relève l’éditorialiste.

Le Souverain a pris le soin de signifier aux Marocains qu’il est soucieux de leurs préoccupations, estime-t-il.

Son discours devant les élus a d’abord traité de la problématique pénurie d’eau et de la sécheresse qui vient rendre encore plus complexe une conjoncture des plus défavorables.

Il a livré dans ce sens une feuille de route à suivre par les responsables, les exhortant à faire preuve de responsabilité et de transparence envers les citoyens, explique-t-il.

La thématique de l’investissement a eu également la part belle dans le discours royal, ajoute-t-il. Dans ce domaine, le Souverain a même procédé, quelques jours plus tard, à la nomination du premier directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’investissement à l’issue d’un Conseil des ministres, constate-t-il, y voyant une suite logique, étant donné que l’activation de ce véhicule constitue une pièce-maîtresse du puzzle qui recompose l’offre Maroc en matière d’investissement.

+Finances News Hebdo+, qui aborde le partenariat entre le Maroc et l’Union européenne, écrit que ce partenariat vient de franchir une nouvelle étape majeure, les deux parties ayant signé un mémorandum d’entente portant sur l’établissement d’un Partenariat vert, ce qui fait du Royaume le premier pays à conclure un partenariat de ce type avec Bruxelles.

Il permettra de placer la lutte contre les changements climatiques, la promotion et l’avancement de la transition énergétique, la protection de l’environnement et la transition vers l’économie verte et juste parmi les priorités des relations entre l’UE et le Maroc, estime l’éditorialiste.

Bref, il s’agit d’un partenariat que l’on peut qualifier de «classique», qui lie deux parties qui ont une tradition de coopération profonde, estime-t-il.

Mais, l’on s’en doute, les ennemis du Royaume n’ont jamais vu d’un bon œil les accointances entre le Maroc et l’UE, relève-t-il. « C’est pourquoi ils tambourinent constamment aux portes de la Cour de justice de l’UE, multipliant les recours », fait-il remarquer.

La même publication rapporte que la taxe sur les médicaments importés sera réduite. Cette décision sera actée dans le cadre du Projet de loi de finances 2023. D’un côté, l’entrée en vigueur de cette mesure va contribuer à la baisse des prix des médicaments ainsi qu’à la préservation de la pérennité des caisses, mais, d’un autre, la réduction de la TVA posera un problème au niveau de la trésorerie des industriels pharmaceutiques. 

“Ces derniers acquièrent les équipements avec une TVA s’élevant à 20% au moment où les médicaments sont taxés à 7% ou 0%. Cela génère donc un crédit TVA qui s’accumule pendant plusieurs années avant que les opérateurs ne soient remboursés par l’Etat. Au cas où la TVA sur les médicaments serait carrément supprimée, cela va nécessiter une épuration continue du crédit TVA et non pas une accumulation de ce crédit pendant plusieurs années», explique Abdelmadjid Belaiche, expert en industrie pharmaceutique, et membre de la Société marocaine de l’économie des produits de santé, cité par l’hebdomadaire.

Accord libyen à Rabat sur la mise en œuvre des résultats du dialogue inter-libyen

Le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, et le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al-Mishri, ont convenu, vendredi à Rabat, de mettre en œuvre les résultats du dialogue inter-libyen de Bouznika (région de Rabat), portant sur les postes de souveraineté et l’unification du pouvoir exécutif.S’exprimant lors d’un point de presse conjoint tenu à l’issue d’une rencontre avec M. Al-Mishri, M.Aguila a indiqué qu’il a été convenu de « mettre en œuvre les outputs du dialogue inter-libyen de Bouznika portant sur les postes de souveraineté dans les prochaines semaines et avant la fin du mois de décembre ».

Il a également été décidé « d’œuvrer à ce qu’il y ait un seul pouvoir exécutif en Libye et ce, dans les plus brefs délais, et de poursuivre le dialogue pour faire ce qu’il faut afin d’entamer des élections présidentielles et législatives conformément à une feuille de route claire et des législations sur la base desquelles se dérouleront les élections en accord entre les deux institutions », a-t-il ajouté lors de ce point de presse qui s’est déroulé en présence du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

A cette occasion, le président de la Chambre des représentants libyenne a hautement salué le rôle joué par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui « veille toujours sur la stabilité de la Libye et la préservation de son territoire et de son unité », exprimant ses vives remerciements au Souverain, au gouvernement et au peuple marocain frère pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité.

Pour sa part, M. Al-Mishri a relevé que la « scission des institutions n’a fait qu’exacerber la crise et il était impératif de les unifier », soulignant qu’il a été convenu de poursuivre l’entente en ce qui concerne les mesures nécessaires au déroulement des élections présidentielles et parlementaires dans les plus brefs délais.

L’unification des institutions souveraines et du pouvoir exécutif va baliser la voie pour le déroulement de ces échéances dans les plus brefs délais, a-t-il insisté.

Il a, dans ce sens, rappelé la réunion tenue à Bouznika entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État et qui a été sanctionnée par un accord sur l’unification du pouvoir ou des institutions souveraines, notant que cet accord a été appliqué au sujet de deux postes de souveraineté sur sept.

« Nous poursuivrons nos rencontres au Maroc durant la prochaine période et suivrons avec diligence l’exécution saine de ce qui a été convenu », a-t-il poursuivi.

M.Al Mishri a, à son tour, exprimé sa gratitude au Souverain et au gouvernement marocain pour les efforts déployés en faveur de la stabilité de la Libye, précisant que ces efforts remontent à 2014 lorsque le Maroc évitait les conflits, veillait à resserrer le rang libyen et à trouver les solutions à travers l’accueil des parties libyenne sans aucune ingérence.

Voici par ailleurs les principaux points de l’accord pour la mise en œuvre des dispositions du dialogue inter-libyen tenu à Bouznika, portant sur les postes de souveraineté et l’unification du pouvoir exécutif:

– Mettre en œuvre les outputs du dialogue inter-libyen de Bouznika portant sur les postes de souveraineté dans les prochaines semaines et avant la fin du mois de décembre.

– Œuvrer à ce qu’il y ait un seul pouvoir exécutif en Libye et ce, dans les plus brefs délais.

– Poursuivre le dialogue afin d’entamer des élections présidentielles et législatives conformément à une feuille de route claire et des législations sur la base desquelles se dérouleront les élections en accord entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État.

– Poursuivre la coordination concernant les mesures nécessaires au déroulement des élections présidentielles et parlementaires dans les plus brefs délais.

– Reprendre les rencontres au Maroc durant la prochaine période et suivre avec diligence l’exécution saine de ce qui a été convenu.

Le Forum Mondial de la Sécurité Sociale, du 24 au 28 octobre à Marrakech

Le Forum Mondial de la Sécurité Sociale (FMSS) se tiendra, du 24 au 28 octobre à Marrakech, sous le thème « La sécurité sociale pour des sociétés résilientes et inclusives ».Initié Organisé par la Caisse de Dépôt et de Gestion, à travers sa Branche Prévoyance, CDG Prévoyance en charge de la CNRA et du RCAR et en partenariat avec la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale, la Caisse Marocaine des Retraites et la Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraite, le FMSS est considéré comme l’événement international le plus important dans le domaine de la sécurité sociale.

Le Forum se tient tous les trois ans et réunit, cette année et pour la première fois au Maroc, plus de 1.200 participants venus de 150 pays, avec pour objectif d’examiner les stratégies de réformes des systèmes de sécurité sociale et d’échanger sur les standards et solutions innovantes en la matière.

Prendront part à cette édition des officiels marocains et des pays membres de l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS), des présidents et directeurs généraux d’établissements et organismes nationaux et internationaux, et des experts internationaux en matière de sécurité sociale.

La première séance plénière sera marquée par l’intervention des officiels marocains qui présenteront les progrès réalisés ainsi que les stratégies et approches permettant d’étendre la couverture de sécurité sociale pour tous les travailleurs au Maroc, un chantier national vital et ambitieux.

Déclinés en 40 séances animées par 120 intervenants, le programme du Forum qui s’étend sur 5 jours s’articule autour de 5 axes majeurs : Priorités, tendances et défis mondiaux de la sécurité sociale ; Une sécurité sociale centrée sur les personnes à l’ère de l’humain et du numérique ; Développement et innovation en matière de sécurité sociale ; Vers une société sociale, inclusive, résiliente et pérenne pour tous ; Réponse aux besoins mondiaux de sécurité sociale et de sociétés justes.

Les débats porteront également sur le nouveau rapport mondial de l’AISS et les priorités pour la sécurité sociale.

Au menu de ce Forum, la tenue de réunions statutaires, à savoir la 34ème Assemblée générale de la l’AISS, la 39ème session du Conseil de l’AISS ainsi que les élections du Président, du Trésorier et des membres du Bureau et de la Commission de contrôle de l’AISS.