Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La main tendue par le Maroc à l’Algérie et la résilience de l’économie nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Économiste+ écrit que dans le dernier discours du Trône, le Roi Mohammed VI a, une nouvelle fois, tendu la main au voisin de l’Est, ajoutant que Rabat multiplie les gestes pour montrer sa bonne foi.

La culture, les coutumes, la langue, la religion et surtout un énorme potentiel de codéveloppement basé sur la complémentarité des atouts sont autant de facteurs qui devaient favoriser l’union et la solidarité entre les deux pays, souligne le journal, soutenant que par la force de l’histoire et de la géographie le Maroc et l’Algérie sont des voisins qui ne sont pas condamnés à se tourner toujours le dos.

Les paroles sages de SM le Roi pourraient initier une dynamique vertueuse pour rétablir la confiance, au lieu d’alimenter la tension, fait-il remarquer.

De son côté, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’en dépit de la conjoncture internationale marquée par la flambée des prix et des tensions inflationnistes considérables, l’économie nationale fait preuve d’une résilience importante.

Les derniers chiffres publiés par le HCP démontrent ainsi une amélioration au niveau national du taux de chômage, qui est ainsi passé de 12,8% à 11,2%, fait savoir la publication, relevant que si cette baisse reste encore limitée, elle reflète toutefois une nouvelle dynamique enclenchée depuis quelques mois.

La création d’emploi et la création de richesses se poursuivent dans notre pays malgré tout, constate l’éditorialiste, appelant à garder espoir dans l’avenir et continuer sur la même lancée pour relever les différents défis.

Des programmes lancés récemment comme celui d’Awrach ou encore Forsa vont certainement renforcer la dynamique actuelle avec un sérieux impact à la fois sur la croissance, l’activité et l’emploi, estime-t-il.

L’Uneca et Betacube lancent le programme « tech african women »

Uneca (United Nations Economic Commission for Africa, sigle en anglais), en partenariat avec betacube, lance l’appel à candidatures du programme tech african women (les femmes africaines tournées vers la technologie).Ces cinq dernières années, le nombre de start-up fondées et dirigées par des femmes a sensiblement augmenté en Afrique. Pour les accompagner, les startups de femmes en phase d’idéation d’Ethiopie, du Sénégal, de Tanzanie et de Tunisie sont invitées à soumettre leur candidature pour le programme Tech African women (TAW).

Le programme TAW (Tech African Women) a pour objectif d’accompagner les femmes entrepreneurs dans le développement de leurs compétences afin de créer des startups tech avec un grand potentiel de réussite, d’accélérer la transformation d’idées de projets en business models viables et de développer des opportunités entre différents écosystèmes africains.

TAW s’adresse aux femmes porteuses de projets tech et leur offre l’opportunité d’acquérir de nouvelles compétences entrepreneuriales, d’établir des partenariats avec d’autres entrepreneurs africains, d’accroître la visibilité des entreprises à l’échelle régionale et de faciliter l’accès au financement.

 Le programme propose des solutions qui répondent aux Objectifs de Développement Durable (ODD) en accompagnant les femmes entrepreneurs qui souhaitent jouer un rôle clé dans l’évolution du continent notamment à travers leurs startups à impact.

Il se déroule d’août à décembre 2022 et se compose de trois phases principales. Un bootcamp de trois jours se tiendra en Tunisie, au Sénégal, en Éthiopie et en Tanzanie en partenariat avec des acteurs locaux de l’écosystème. L’équipe gagnante de chaque bootcamp remportera un prix de 2000$ et un programme d’incubation de deux mois, 100% en ligne, accessible aux deux startups gagnantes de chaque pays

La cérémonie officielle se tiendra au Rwanda où les huit startups seront invitées à pitcher pour remporter le prix final du programme : prix de 7000$ pour la meilleure startup.

Pendant toute la durée du programme d’incubation, les équipes auront accès à un réseau de développeurs et de designers qui développeront gratuitement leurs MVP, travailleront en étroite collaboration avec des experts en marketing, en finance et assisteront à des webinaires, sur mesure, animés par des formateurs internationaux.

Les mises en relation avec des investisseurs potentiels et des partenaires commerciaux seront facilitées grâce au réseau local et international de Betacube qui est un venture builder créé en 2019 et qui co-développe des startups tech avec des fondateurs exceptionnels.

Sénégal : pouvoir et opposition se disputent sur les résultats des législatives

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la guerre des chiffres entre le pouvoir et l’opposition avant la proclamation des résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet 2022, prévue cet après-midi.Le Quotidien titre sur la gestion du pouvoir sénégalais par le chef de l’Etat après les élections législatives du 31 juillet dernier : « Macky 100 choix ». Le journal explique que « ses poids lourds (sont) devenus poids plumes », plongeant la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) dans une « décadence après une décennie de triomphe ».

Analysant les scores des formations engagées dans ces Législatives, Le Témoin arrive à la conclusion d’une « cohabitation parlementaire ». « Avec 82 députés, BBY frôle la majorité relative et est talonnée par Yewwi-Wallu qui obtient 80 sièges », souligne le quotidien. Toutefois, Yewwi-Wallu, l’intercoalition de l’opposition composée de leaders tels qu’Ousmane Sonko, Khalifa Sall et l’ex-président Abdoulaye Wade, « appelle à un report de la publication des résultats » provisoires après avoir relevé quelques irrégularités, rapporte le journal.

« Accusant le régime de fraude électorale, Sonko et Cie se radicalisent », constate de son côté L’AS. Ils accusent notamment des responsables du pouvoir d’avoir procédé à un « bourrage d’urnes à Matam, Podor, Kanel et Ranérou », des localités du nord du pays. Face à la presse mercredi soir, ils ont menacé de protester par tous les moyens si la justice n’élucide pas cette affaire.

Ainsi, « Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) réclame le report de la publication des résultats » provisoires, prévu cet après-midi, d’après Walf Quotidien qui indique que « Sonko met en garde la justice ».

En revanche, BBY a répliqué dans la soirée à l’opposition. « Nous allons faire face », a promis la coalition du pouvoir dans les colonnes de Sud Quotidien, qui note que les deux principales coalitions du moment au Sénégal « bandent les muscles ».

Par ailleurs, L’Observateur s’interroge sur « l’avenir » de l’alliance politique entre Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal). Pour le journal, il s’agit de « l’autre bataille » au sortir des élections du 31 juillet. Le journal insiste notamment sur « les défis à relever et les énigmes à résoudre ».

Mais Ibou Sané, professeur de sociologie politique à l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis (nord), est catégorique sur l’avenir de cette intercoalition qui tourne autour de plusieurs leaders de l’opposition. « L’alliance Yewwi-Wallu fera long feu », prophétise-t-il avant d’indiquer que le Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade « risque de se retrouver avec l’APR (Alliance pour la République) » de Macky Sall.

Côte d’Ivoire : l’État va céder 9,95 % de ses parts de Orange

Au total, 14,2 millions d’actions, d’une valeur unitaire de 9500 F CFA, seront vendues par la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM).C’est l’une des principales annonces à l’issue de la réunion hebdomadaire du gouvernement de ce mercredi. « Le Conseil des ministres a adopté un décret autorisant la cession d’une participation de 9,95 % détenue par l’État dans le capital de la société Orange Côte d’Ivoire », a rapporté Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement.

Dans les 14,2 millions d’actions, cédées à travers la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), 80 % sont réservées aux nationaux. A en croire le gouvernement, cette opération vise à encourager les Ivoiriens à avoir une culture de l’investissement sur les marchés financiers et à favoriser l’accès des investisseurs nationaux à l’épargne par les placements à la BRVM dont le siège se trouve à Abidjan.

Côte d’Ivoire : deux anciens présidents à la fête de l’indépendance

Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié sont invités aux festivités du 62e anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à la souveraineté internationale, annonce le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.Quoi de plus symbolique que la date à laquelle la Côte d’Ivoire commémore son indépendance pour afficher l’unité du pays ? Dans ce dessein, le président Alassane Ouattara souhaite que ses deux prédécesseurs soient à ses côtés le 7 août prochain.

« Le chef de l’Etat a invité Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié à participer donc à ces festivités », a déclaré Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement ivoirien, à l’issue du Conseil des ministres tenu ce mercredi.

Le 14 juillet dernier, Alassane Ouattara s’est entretenu au palais présidentiel d’Abidjan avec Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié dans le but de décrisper davantage le champ politique. Ce jour-là, l’actuel homme fort du pays a assuré les rencontrer « régulièrement » pour discuter de certains sujets d’intérêt national.

Pour Alassane Ouattara, ces « rencontres ordinaires » auront lieu de façon « régulière » en fonction de la disponibilité de ses interlocuteurs.

L’Etat ivoirien veut collecter 22.000 poches de sang/mois

A terme, la Côte d’Ivoire vise 250.000 poches de sang par an pour couvrir ses besoins en produits sanguins.Le gouvernement ivoirien s’engage à compenser le manque de sang dans ses structures sanitaires. Ainsi, il envisage de collecter 22.000 poches par mois.

Pour ce faire, l’Etat a octroyé en février 2022 un financement supplémentaire de cinq milliards FCfa au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) pour satisfaire les besoins en produits sanguins dans le pays.

Le directeur général du CNTS, Dr Seidou Konaté, a dévoilé, mercredi 2 août 2022, à la presse, le plan d’action mis en place pour l’augmentation des prélèvements de sang pour atteindre l’objectif de 250.000 poches.

Il a indiqué que 2,5 milliards Fcfa sont destinés au fonctionnement du CNTS et 2,5 milliards Fcfa pour l’achat de matériels d’équipements. Cela a permis de réhabiliter un certain nombre de CNTS.

Selon le directeur général du CNTS, il y a des laboratoires qui vont voir le jour dont un à Bouaké (centre) et un autre à Korhogo (nord). Il a assuré que « certainement dans ce mois d’août ces laboratoires vont ouvrir ».

« Ces structures qui sont des antennes, vont devenir des plateaux techniques, donc des CTS (Centres de transfusion sanguine) et nous allons monter à six centres déjà à mi-parcours », a fait savoir Dr Seidou Konaté.

« On pense que d’ici fin août 2022, ces laboratoires seront fonctionnels. (Car) l’objectif est de créer 10 plateaux techniques d’ici à 2025 », a-t-il ajouté, soulignant que l’une des difficultés est la conservation du sang qui est de 42 jours, après quoi il faut détruire la poche.

Faisant le point de la collecte des produits sanguins, il a exposé qu’« on était à 13.000 poches par mois, mais aujourd’hui nous sommes à 20.000 poches », mais en dépit de cet effort important, le pays reste toujours déficitaire.

« Quand nous étions à 13.000 poches par mois, nous couvrions à peu près 60 à 64% des besoins et aujourd’hui avec 20.000 poches nous couvrons 80% des besoins », a précisé Dr Konaté.

Afrique du Sud : baisse des prix de l’essence

La décision a été prise en raison de la baisse des prix du pétrole brut Brent sur le marché mondial.Les consommateurs sud-africains ont eu une agréable surprise, mercredi 2 août 2022, en apprenant que le prix de l’essence a baissé de 1,32 dollars américains. La baisse a touché toutes les qualités d’essence, de diesel et de paraffine, mais une légère augmentation du prix du gaz de cuisine, a précisé le ministère sud-africain de l’Energie.

Le diesel à 0,05% de soufre coûte désormais 88 cents de moins, tandis que le prix du diesel à 0,005 % de soufre a diminué de 91 cents. Le prix de gros de la paraffine d’éclairage a baissé de 1,44 R1, et le prix de détail d’au moins 1,92 R1.

Cependant, le prix de détail maximum du gaz a augmenté de 57 cents ce mois-ci.

Le ministère a expliqué que l’un des principaux facteurs de cette baisse est la diminution du prix du pétrole brut Brent sur le marché mondial, avec les craintes de récession et la Chine toujours aux prises avec la pandémie de coronavirus.

L’Af’Sud et le Botswana discutent de leur coopération économique

Une table ronde commerciale de haut niveau entre l’Afrique du Sud et le Botswana se tiendra jeudi à Gaborone, la capitale du Botswana.Le président Cyril Ramaphosa devrait conduire la délégation de son pays à ce rassemblement d’entreprises, a déclaré la présidence sud-africaine, ce mercredi 3 août 2022.

La rencontre a pour toile de fond la 5e session de la Commission binationale Afrique du Sud-Botswana qui s’est tenue à Pretoria en avril dernier, selon le cabinet de M. Ramaphosa.

« Les deux voisins marquent cette année 28 ans de coopération diplomatique et bilatérale », a déclaré la présidence.

Cette coopération « s’étend au commerce et aux investissements, à l’énergie, à l’agriculture, au tourisme, à la jeunesse, au sport, au développement des infrastructures, à la culture, à l’exploitation minière, à la défense, à la sécurité, à l’immigration, à la conservation et à la gestion de l’environnement, aux transports ainsi qu’aux technologies de l’information et de la communication », a-t-on précisé.

Le président du pays hôte, Eric Mokgweetsi Masisi, devrait également assister à la table ronde au cours de laquelle les chefs d’entreprise et de gouvernement des deux pays vont identifier un ensemble de mesures concrètes visant à créer un environnement propice au renforcement des liens inter-entreprise.

Quelque 22 entreprises sud-africaines issues d’un large éventail de secteurs feront partie de l’exposition commerciale des entreprises opérant dans les deux pays au Centre international de convention de Gaborone.

L’Afrique du Sud est la première source d’importations du Botswana, et est classée comme le septième marché d’exportation de Pretoria – les exportations vers Gaborone atteignant près de cinq milliards de dollars en 2021, a indiqué le Haut-commissariat.

Les exportations vers le Botswana ont augmenté de 2,53%, soit un peu moins d’un milliard de dollars, au cours des cinq dernières années.

Sénégal : les législatives toujours à la Une

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce mercredi 3 août 2022, tirent leurs premières analyses des élections législatives marquées par une forte percée de l’opposition.+Cherté de la vie, transhumance, arrogance, troisième mandat+, « les raisons d’un vote sanction », titre Walf Quotidien. Le journal explique que la coalition présidentielle a encore reçu « un coup de massue dans les grandes villes » au sortir du scrutin de dimanche.

« Fortunes diverses » pour les responsables de la majorité présidentielle dans leurs localités, indique EnQuête. Les résultats des législatives ont consacré « la perte de vitesse de plusieurs cadres de Benno Bokk Yakaar (Uni pour un même espoir, pouvoir). « Les responsables de Dakar, Thiès, Saint-Louis ont été à la rue », ajoute le journal.

L’Observateur semble conjuguer Benno Bokk Yakaar au « futur antérieur ». Le journal évoque « l’impact du scrutin et l’exigence d’une nouvelle configuration » . Pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, l’opposition engrange plus de 50 députés sur la liste majoritaire dans des élections législatives.

La probabilité d’une cohabitation est une hypothèse qui ne relève plus de la fiction semble dire Sud Quotidien qui annonce que « Benno (est) dans le dur ». Après le camouflet des élections locales de janvier, c’est la « bérézina » aux Législatives de juillet.

La Tribune relate un Macky Sall « surpris » et « déçu » par « ses ministres battus ». Le journal indique que ces derniers ont perdu par leur « arrogance » et leur « inutilité ».

Dans un Vox Populi, c’est un proche de Macky Sall et militant de la première heure qui sonne l’alerte. Mbagnick Ndiaye, ancien ministre, invite le président de la République à « analyser les résultats sortis des urnes ». « Macky, nettoyez à grande eau tous ces virus d’Ebola qui vous entourent », a-t-il martelé.

Parmi les responsables du pouvoir qui ont gagné largement leur localité, il y a le maire de Kaffrine, Abdoulaye Sow. Ce dernier dans le journal Les ECHOS exclut toute « idée de cohabitation ». « Si l’opposition veut siéger au gouvernement » dit-il, « il n’a qu’à en exprimer le vœu au président de la République ».

Le Soleil et L’AS sont revenus sur le déroulé du scrutin. « Le satisfecit des observateurs », informe le quotidien national, qui ajoute que la bataille des chiffres se poursuit entre Benno Bokk Yakaar (pouvoir) et l’inter-coalition Yewwi Askan -Wallu (opposition). Les résultats provisoires sont attendus au plus tard vendredi prochain, signale Le Soleil.

L’AS pour sa part indique que la mission de la Cedeao a «recadre les acteurs politiques sur la proclamation prématurée des résultats». En effet, le camp du pouvoir et celui de l’opposition crient tous les deux « victoire » après le scrutin du 31 juillet.

Economie, enseignement et urbanisme au menu des quotidiens marocains

Les défis de l’économie nationale, la nouvelle réforme de l’enseignement supérieur et le renforcement des opérations de contrôle de l’urbanisme et de l’habitat sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que si les importations restent à un niveau élevé en raison des cours internationaux, les exportations marocaines ont connu une hausse très importante qui renseigne sur la qualité du «made in Morocco» et la confiance des investisseurs étrangers.

Ces performances ont été rendues possibles grâce aux efforts consentis pour renforcer le label et la marque Maroc, explique le quotidien, notant que le flux des IDE a connu une hausse exponentielle à trois chiffres, faisant du Royaume l’un des hubs continentaux pour les investissements étrangers.

“Le gouvernement est conscient des enjeux et défis pour le Maroc, et notre pays est capable de relever tous ces défis en dépit de la conjoncture et des tensions géopolitiques”, estime-t-il.

Abordant le système éducatif, +L’Opinion+ écrit que la nouvelle réforme de l’enseignement supérieur promise par le ministre de tutelle s’engage à créer une Université tournée vers le futur, dotée d’une architecture pédagogique flexible, et surtout incitative, ajoutant que les Universités marocaines manquent toujours de soutien financier et logistique.

Ce projet structurant et stratégique est en besoin de célérité, car chaque année perdue coûte cher au pays, prévient le journal, faisant savoir que la réforme de l’éducation est un exemple édifiant des chantiers dont la réalisation a besoin d’être accélérée, selon le rapport annuel de la banque centrale.

“Mais ce qui est sûr, c’est que le changement ne viendra pas que par l’alternance des architectures pédagogiques, mais plutôt par la création des systèmes d’autonomisation des Universités pour qu’elles soient soumises à la reddition des comptes”, fait remarquer la publication.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit qu’un nouveau corps va bientôt entrer en service; à savoir les contrôleurs de l’urbanisme, qui seront dotés du même pouvoir que la police judiciaire et auront pour périmètre d’action les mises en demeure, les arrêts ou sous scellés des chantiers en infraction.

“Ils devront faire la traque à la surélévation et aux étages non autorisés, aux dallages irréguliers”, fait savoir le quotidien, appelant à “s’occuper de l’éducation-sensibilisation de façon à ce que chacun sache qu’il prend d’énormes risques lorsqu’il tripote des murs porteurs et change les plans à sa convenance”.