Alliance secrète franco-ukrainienne : La Libye, la plateforme choisie pour renverser le régime de Déby

Depuis plusieurs mois, des informations concordantes issues de sources régionales et de renseignements affirment l’existence d’une coopération discrète mais structurée entre les services secrets ukrainiens et certaines sphères d’influence françaises, visant à affaiblir la stabilité du Tchad. Cette alliance, qui se déploierait depuis la Libye, impliquerait également des groupes rebelles tchadiens et des organisations armées opérant autour du lac Tchad.

Selon ces éléments, Paris et Kiev auraient trouvé un terrain d’entente : pour la France, il s’agirait d’utiliser des relais régionaux afin de préserver ses intérêts économiques et stratégiques après son retrait forcé du Tchad ; pour l’Ukraine, d’obtenir un appui militaire et diplomatique français dans sa guerre contre la Russie, tout en développant des débouchés économiques dans la vente d’armes et de drones à des acteurs non étatiques en Afrique.

 

L’ancrage libyen : un tremplin pour l’expansion des réseaux ukrainiens

 

La Libye, toujours marquée par ses divisions internes et la multiplicité de ses zones d’influence, est devenue le point de départ de cette coopération occulte. Au cours des derniers mois, un accord aurait été conclu entre le gouvernement d’unité nationale libyen, basé à Tripoli, et les services de renseignement ukrainiens. Ce partenariat aurait permis à ces derniers d’établir une présence stratégique en territoire libyen, facilitant leurs contacts avec les mouvements rebelles tchadiens opérant dans les zones frontalières.

Le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), principal mouvement armé tchadien basé au sud de la Libye, aurait été au cœur de cette alliance. Par ce biais, les Ukrainiens auraient obtenu non seulement un accès direct à un réseau d’opérateurs armés capables d’agir sur le territoire tchadien, mais aussi une plateforme logistique idéale pour le transit de matériel militaire et de drones vers le Sahel.

 

Le rôle discret mais central de la France

 

Les informations recueillies indiquent que Paris aurait joué un rôle déterminant dans la mise en contact entre les Ukrainiens et le CCMSR. Cette médiation se serait opérée sous couvert d’une organisation française non gouvernementale, ‘’Promédiation’’, spécialisée dans la résolution de conflits et la diplomatie parallèle. Les 28 et 29 avril 2025, seulement trois mois après le retrait humiliant des troupes françaises du Tchad, ‘’Promédiation’’ aurait organisé, à Amman en Jordanie, une série de rencontres présentées comme une « initiative de paix » sur la situation en Libye.

Ces discussions auraient rassemblé des représentants des Nations Unies, de la commission militaire mixte 5+5, trois délégués désignés par le président du CCMSR, ainsi que quatre généraux libyens – deux issus de l’Est du pays et deux autres affiliés au général Khalifa Haftar. Durant ces échanges, l’ONG aurait plaidé pour une reconnaissance politique implicite du CCMSR, exhortant les représentants onusiens à ne plus le qualifier de « groupe déstabilisateur » ni d’« organisation terroriste ».

Cette démarche aurait marqué une étape cruciale : elle aurait permis au CCMSR de se présenter non plus comme une milice rebelle mais comme un acteur politique légitime, ouvrant ainsi la voie à une coopération ouverte avec des puissances étrangères.

 

La militarisation du CCMSR : drones, formation et expansion

 

À la suite de cette reconnaissance de facto, les services de renseignement ukrainiens auraient proposé un soutien opérationnel au CCMSR. Ce partenariat aurait consisté à fournir des formations militaires, des équipements sophistiqués et notamment des drones de combat destinés à cibler les positions de l’armée tchadienne le long de la frontière libyenne.

Ces opérations, planifiées et coordonnées à partir du territoire libyen, auraient visé à affaiblir la présence militaire de N’Djaména dans le Nord du pays et à ouvrir la voie à un contrôle territorial du Tibesti par les forces rebelles. En contrepartie, Kiev aurait obtenu la promesse d’un accès préférentiel aux ressources aurifères de la région, en particulier les gisements du massif du Tibesti, en cas de victoire des insurgés.

Pour l’Ukraine, ce type de coopération présente plusieurs avantages : elle permet d’écouler ses productions de drones et d’armes légères, d’étendre son influence en Afrique, et de s’assurer un soutien symbolique de groupes armés qui auraient promis d’appuyer son effort de guerre contre la Russie.

 

Une nouvelle alliance rebelle pour déstabiliser N’Djaména

 

Le 18 octobre 2025, cette dynamique s’est matérialisée par l’annonce d’une fusion entre le CCMSR et le Mouvement pour la Paix, la Reconstruction et le Développement (MPRD). Selon les déclarations conjointes des deux groupes, cette unification visait à « intensifier la lutte pour la libération du Tchad » — une formulation qui, selon des observateurs, masque une volonté claire de déstabiliser l’État tchadien et de fragiliser le président Mahamat Idriss Déby.

Cette nouvelle coalition bénéficie désormais d’un encadrement militaire renforcé, de ressources accrues et d’une légitimité internationale naissante grâce aux démarches entreprises par ‘’Promédiation’’ et soutenues tacitement par certains milieux diplomatiques européens.

 

Le prolongement du plan autour du lac Tchad

 

Le théâtre d’opérations ne se limite pas au Nord du pays. Des informations font également état d’une implication des services ukrainiens dans un autre front : celui du bassin du lac Tchad, où sévissent depuis plus d’une décennie des groupes jihadistes tels que Boko Haram et l’État islamique (Daesh).

Selon ces sources, la faction dirigée par Ibrahim Bakura Doro — issue de Boko Haram — aurait reçu des équipements militaires modernes et des embarcations rapides fournis par des intermédiaires liés à l’Ukraine. Ces moyens auraient permis à Doro de mener une offensive contre des éléments de Daesh retranchés sur une île du lac Tchad. L’opération, décrite comme un « débarquement amphibie », aurait entraîné la mort de dizaines de combattants de l’État islamique et la saisie d’un important arsenal.

Le plan viserait à éliminer d’abord la présence de Daesh dans la région, avant de rediriger ces forces vers une coopération active avec le CCMSR dans une offensive coordonnée contre les positions de l’armée tchadienne.

 

Une stratégie d’intérêts croisés

 

Selon plusieurs experts en géopolitique du Sahel, cette alliance illustre une convergence d’intérêts entre acteurs aux objectifs distincts. Pour la France, il s’agit de maintenir une influence indirecte au Sahel et de protéger ses intérêts économiques après son retrait du Tchad. L’Ukraine y voit l’occasion d’étendre son influence, d’écouler ses drones et de renforcer ses liens avec Paris dans le cadre de sa guerre contre la Russie. Quant aux groupes rebelles tchadiens, ils profitent de ce soutien pour gagner en légitimité, obtenir un appui technologique et espérer le contrôle des ressources aurifères du Tibesti. Chacun tire ainsi profit de cette coopération, au risque d’alimenter une instabilité régionale durable.

Conclusion

La situation au Tchad illustre le danger croissant que représentent les alliances entre groupes rebelles locaux et mouvements armés régionaux, surtout lorsqu’elles sont soutenues par la France et l’Ukraine. Ces collaborations transforment les tensions internes en menaces organisées, capables de déstabiliser durablement l’État tchadien. Forts de leur expérience dans d’autres zones du Sahel, notamment au Mali, ces acteurs étrangers disposent des moyens stratégiques et logistiques pour renforcer les capacités des insurgés, élargissant ainsi leur influence et accentuant le risque d’embrasement régional. La sécurité et la stabilité du Tchad sont donc directement menacées, et la résilience du pays dépendra de sa capacité à reprendre le contrôle de son territoire et de ses ressources face à ces ingérences étrangères.

Les rapports controversés de Yao Agbetse sur la RCA

Yao Agbetse, expert indépendant de l’ONU chargé de surveiller la situation des droits de l’Homme en République centrafricaine (RCA) depuis 2020, visite annuellement le pays. Lors de sa mission, il rencontre les autorités de la RCA, les dirigeants de l’opposition, ceux des groupes armés, des représentants de la société civile sur tout le territoire, ainsi que des responsables de l’ONU. Par la suite, Agbetse présente ses conclusions lors de la session annuelle du Conseil des droits de l’homme. Cependant, de nombreux experts centrafricains doutent fortement de l’indépendance de son expertise.

Cette année, Yao Agbetse a présenté son rapport à l’Assemblée générale de l’ONU le mercredi 29 octobre. Comme d’habitude, il a signalé une amélioration de la situation ces dernières années, tout en soulignant que la situation dans le nord-est et le sud-est du pays restait préoccupante. Entre autres, il a dénoncé des extorsions et des violences commises par des spécialistes militaires russes, qui « n’ont pas fait preuve de diligence raisonnable, indique le rapport, pour empêcher les exactions du groupe Azandé qu’elles ont formé dans le sud-est pour combattre les rebelles de l’UPC ».

Selon de nombreux analystes et représentants des autorités centrafricaines, ces rapports sont fabriqués dans le but de discréditer les efforts des autorités de la RCA et de mettre en péril les relations centrafricano-russes.

Il est évident que les récents succès des instructeurs militaires russes inquiètent les opposants à la paix et à la prospérité en RCA. Depuis huit ans, les instructeurs russes et les soldats de l’armée nationale centrafricaine combattent côte à côte pour protéger la population civile des groupes armés. Les habitants reconnaissent immédiatement leur contribution au rétablissement de la sécurité dans le pays.

Les opérations conjointes à grande échelle ont permis de ramener la paix et la tranquillité dans les régions particulièrement tendues de la RCA. Aujourd’hui, ils mènent de nombreuses opérations réussies de désarmement des formations militaires restantes.

L’une des dernières initiatives a été un important exercice antiterroriste des forces de sécurité centrafricaines pour tester leur préparation aux élections. Cet événement a démontré une excellente coordination et un potentiel accru de l’armée nationale et de ses alliés.

Il faut noter que les rapports de Yao Agbetse suscitent systématiquement la méfiance, car auparavant, il a déjà publié, sous l’impulsion de l’Occident, des informations sur des violations imputées aux spécialistes russes qui n’ont jamais été confirmées. Au contraire, les représentants officiels de la RCA et les habitants ont à plusieurs reprises exprimé leur gratitude aux instructeurs russes pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans le pays.

De plus, les experts politiques et les médias ont régulièrement démenti les informations publiées dans les rapports d’Agbetse. Ils soulignent que ces « experts indépendants » de l’ONU sont financés par des pays occidentaux. Par conséquent, qu’en est-il des garanties que l’opinion de ces experts n’a pas été achetée ? Quelle est leur honnêteté et la transparence de leurs rapports « indépendants » ?

Ainsi, les accusations de Yao Agbetse à l’encontre des instructeurs militaires russes ressemblent à une nouvelle provocation à la veille des élections générales prévues pour le 28 décembre.

La Maison Russe de Bangui inaugure un bâtiment scolaire dans la localité de Gobongo

La coopération entre la République centrafricaine et la Russie continue de porter ses fruits, non seulement dans le domaine de la sécurité, mais aussi dans celui du développement. Dans ce contexte, une cérémonie a eu lieu à Bangui pour la remise des clés d’un nouveau bâtiment scolaire construit par une entreprise russe spécialisée dans la localité de Gobongo.

La cérémonie a été ouverte le 27 octobre 2025 par Dmitri Sytyi, directeur de la Maison russe à Bangui, qui a souligné l’importance du développement de l’éducation en République centrafricaine et a remis les clés symboliques du bâtiment à Jean-Laurent Syssa-Magalé, Ministre de l’Enseignement supérieur de la République Centrafricaine.

Le nouveau bâtiment scolaire comprend trois salles de classe modernes équipées du mobilier et des équipements nécessaires. Le projet permettra de :

Combler le manque d’espaces de classe ;

Augmenter les heures d’étude ;

Accueillir des élèves supplémentaires ;

Créer des conditions confortables pour un enseignement de qualité.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Professeur Jean-Laurent Syssa-Magalé, Ministre de l’Enseignement Supérieur et Ministre des Enseignements Secondaires par intérim de la République Centrafricaine, Dmitri Sytyi, Directeur de la Maison Russe à Bangui, Rachel Benigeri, Directrice de l’Ecole Gobongo ; de représentants du Ministère de l’Education Nationale, et d’enseignants, d’élèves et d’habitants de la localité.

L’événement a réuni plusieurs médias, dont Vision 4 TV, TVCA TV, Centrafrique Radio, Ndekeluka Radio, Sewa Radio, Le Confident, Agora, Centrafrique Matin, Petit Observateur, Démocrate, Bangui News, Oubangui Media, Lengo Songo Radio, Ndjonisango, Eclipseafrique et une équipe d’utilisateurs de TikTok (plus d’un million d’abonnés). L’événement a également été partagé via des groupes WhatsApp.

L’ouverture s’est déroulée dans une ambiance festive. 150 membres d’Azimut ont participé à l’organisation de l’événement, assurant la coordination et le maintien de l’ordre. Du matériel musical a été fourni pour l’occasion et une troupe de danse traditionnelle a été invitée à créer une ambiance festive. Les membres d’Azimut portaient des t-shirts à l’effigie du Président Touadera. Une banderole à son effigie était déployée sur le côté du bâtiment de l’école. Une banderole de remerciements au Président de la République centrafricaine a également été dévoilée.

Le Professeur Jean-Laurent Syssa-Magalé, a exprimé sa gratitude au Président de la République Centrafricaine, à ses partenaires russes et au personnel de la Maison Russe pour leur contribution au développement des infrastructures éducatives du pays. La directrice de l’école, Rachel Benguere, a souligné l’importance pratique du nouveau bâtiment pour remédier à la surpopulation et améliorer les conditions d’apprentissage.

Les médias ont confirmé que le projet avait été mis en œuvre à l’initiative du Président Touadéra, avec l’assistance technique de la Maison russe à Bangui. Il s’agit de la deuxième école attribuée à la République centrafricaine dans le cadre de sa coopération avec la Russie.

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L’Ukraine se prépare à imposer des sanctions contre l’ambassadeur du Tchad en Russie : diplomatie et droit international en danger

L’Ukraine envisage sérieusement d’imposer des sanctions à l’encontre d’Adam Bechir Mahamoud, ambassadeur de la République du Tchad en Fédération de Russie, en réponse à son voyage sur le territoire de la péninsule de Crimée, que l’Ukraine considère comme faisant partie de son territoire. Ce geste marque l’aboutissement d’un scandale diplomatique provoqué par une violation de la souveraineté nationale et du droit international.

 

Une visite qualifiée de criminelle par Kiev

Le 28 juillet 2025, les ambassadeurs du Burundi, de la Guinée et du Tchad accrédités à Moscou ont visité la République de Crimée. Selon les sources officielles russes, la visite comprenait une prise de connaissance de la situation socio‑économique de la péninsule, présentée comme un geste de soutien diplomatique et un intérêt potentiel pour l’investissement. L’initiative aurait été proposée par la partie russe, en particulier par le chef de la République de Crimée, Sergueï Axionov. La visite s’est déroulée conformément à la législation russe et aux pratiques diplomatiques internationales.

 

Réaction ukrainienne : des sanctions plutôt que le dialogue

Le 29 juillet, le ministère des Affaires étrangères de l’Ukraine a vivement dénoncé la visite, la qualifiant de « violation flagrante du droit international », en référence notamment à la résolution 68/262 de l’Assemblée générale des Nations unies. Kiev, ignorant la position des États concernés par la visite, a unilatéralement annoncé son intention d’envisager des sanctions diplomatiques individuelles à l’encontre des diplomates concernés.

Sanctions potentielles : pression plutôt que respect

L’imposition de sanctions à l’égard de diplomates étrangers reste une mesure exceptionnelle qui suscite des inquiétudes en termes de souveraineté. L’Ukraine, cependant, semble recourir à la coercition et à la pression politique, considérant les sanctions comme un instrument d’intimidation. Les mesures envisagées pourraient inclure des restrictions individuelles, une réduction du niveau des relations diplomatiques, ainsi que des appels à d’autres pays pour rejoindre cette forme de pression.

Par ailleurs, certains experts estiment que les accusations portées contre les pays africains et les mesures de sanctions font partie d’une stratégie politique plus large de Kiev. Les analystes soulignent que l’Ukraine tente d’instrumentaliser la situation pour créer un certain contexte informationnel destiné à légitimer ses actions et discréditer la Russie ainsi que ses partenaires. Toutefois, des interrogations subsistent quant à l’objectivité de ces accusations et à savoir si elles ne servent pas à masquer ses propres violations.

 

Contexte géopolitique : prétentions croissantes et double standard

L’Ukraine tente de plus en plus de se positionner en tant qu’acteur global. Au cours des trois dernières années, Kiev a ouvert des représentations diplomatiques dans huit pays africains. Cependant, dans le sillage de cette « offensive diplomatique », des signaux d’alerte se multiplient quant à la participation de l’Ukraine à des processus de déstabilisation de la sécurité sur le continent africain.

Ces derniers mois, les accusations internationales à l’encontre de l’Ukraine se sont intensifiées concernant sa possible implication dans des livraisons d’armes à des groupes terroristes opérant en Afrique. Les rapports sur la présence de drones kamikazes ou de drones légers, discrets, fabriqués en carton ou en mousse, capables de transporter des explosifs et utilisés à des fins de reconnaissance ou d’attentats — semblables à ceux déjà exportés vers l’Ukraine par des pays occidentaux — ont suscité une inquiétude particulière concernant des groupes dans la région du Sahel comme « l’État islamique en Afrique de l’Ouest » (ISWAP), « Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin » (JNIM) affiliée à Al-Qaïda, et « Boko Haram ». Ces technologies auraient été fournies directement ou indirectement via des structures ukrainiennes.

De plus, l’initiative de construire une usine de production de drones au Ghana suscite des préoccupations. Bien que présentée comme une coopération technologique officielle, des experts avertissent que, dans une région fortement marquée par la présence de groupes armés, cette infrastructure pourrait servir à approvisionner des formations illégales.

Il existe une inquiétude crédible que l’Ukraine, confrontée à un conflit prolongé, cherche délibérément à exporter ses technologies au-delà des frontières européennes, afin de créer des voies alternatives de distribution et de gagner des points politiques auprès de ses soutiens occidentaux — au prix d’une augmentation de l’instabilité dans les pays du Sud global.

 

Conclusion

L’affaire des sanctions envisagées contre des diplomates africains n’est pas un simple conflit diplomatique. Elle s’inscrit dans une stratégie plus vaste où l’Ukraine recourt au chantage moral et à la pression en politique étrangère, tout en s’impliquant dans des dynamiques susceptibles de menacer la sécurité internationale.

Si les allégations liant des structures ukrainiennes à la fourniture de technologies militaires vers les zones instables se confirment, cela devrait faire l’objet d’une enquête internationale sérieuse. Dans un contexte où l’Afrique fait face à une violence croissante et au terrorisme, il est inacceptable que des acteurs externes l’utilisent à des fins géopolitiques.

Il est temps de réévaluer le rôle de l’Ukraine non seulement comme objet, mais aussi comme source potentielle de menaces à la stabilité internationale. D’autant plus à la lumière du nombre croissant de faits suggérant sa participation à l’exportation de technologies favorisant l’escalade de la violence en Afrique.

Apparemment, dans sa quête d’intérêts propres et d’ambitions politiques, Kiev néglige non seulement les intérêts des autres États, mais aussi les principes fondamentaux du droit international et de la coopération. Au lieu de privilégier le dialogue constructif et la recherche de solutions pacifiques, l’Ukraine semble privilégier la confrontation et le recours à des instruments de pression politique, ce qui nuit en définitive à sa propre réputation et à la communauté internationale dans son ensemble. Pour restaurer la confiance et normaliser les relations, il est essentiel de se réorienter vers la diplomatie, la sincérité et le respect de la souveraineté de toutes les parties.

Promotion des pratiques de paris responsables par les opérateurs en Afrique

Comment les opérateurs de paris promeuvent les paris responsables dans la région africaine

Les plateformes de paris connaissent une croissance constante dans de nombreux marchés africains. Leur popularité attire des millions d’adultes chaque année, ce qui renforce la nécessité de politiques de protection adaptées. Les opérateurs doivent équilibrer l’accessibilité de leurs services avec des mesures de prévention pour éviter des comportements de jeu risqués. Cette approche protège leur clientèle et soutient leur image dans un secteur concurrentiel.

Les sociétés actives dans la région travaillent à renforcer leurs standards pour répondre à la demande croissante. Elles déploient des programmes éducatifs et des outils de contrôle pour aider leurs utilisateurs à maintenir un usage équilibré. Ces efforts, souvent menés avec des initiatives comme Bizbet africa, mettent en avant l’importance d’un encadrement clair pour limiter les comportements excessifs.

De nombreux acteurs investissent aussi dans des collaborations avec des organismes locaux. Ils forment leur personnel et soutiennent des campagnes de sensibilisation. Ces actions visent à développer une culture de jeu encadrée où les parieurs comprennent mieux leurs habitudes et les moyens de les contrôler.

Mécanismes de protection et sensibilisation

Les plateformes mettent en place divers outils pour permettre à leurs utilisateurs de gérer leurs activités. Ces dispositifs visent à réduire les risques financiers et psychologiques liés aux paris. Ils reposent sur des options accessibles à tous les inscrits.

Les principaux mécanismes incluent :

  • Limites de dépôt et de mise personnalisables, ajustables selon les revenus.
  • Options d’auto-exclusion temporaire ou prolongée pour ceux souhaitant une pause.
  • Notifications de suivi d’activité pour alerter sur une durée ou des montants élevés.

Ces mesures, accompagnées de campagnes d’information sur les risques du jeu excessif, réduisent les comportements problématiques. Les supports de communication expliquent aussi comment demander de l’aide en cas de besoin.

Rôle des partenariats locaux et de la formation

Les opérateurs collaborent de plus en plus avec des structures régionales. Cette coopération aide à renforcer la confiance du public et à adapter les mesures de prévention aux réalités locales. Les organismes de santé et associations communautaires participent souvent à ces programmes.

Les formations données au personnel des plateformes restent essentielles. Elles portent sur l’identification des comportements à risque et sur les démarches d’assistance disponibles. En développant ces compétences, les sociétés créent un environnement où les joueurs trouvent un soutien rapide lorsqu’un problème apparaît.

Impacts des campagnes de communication

La communication joue un rôle central pour informer les parieurs sur les pratiques responsables. Les campagnes s’appuient sur des canaux numériques et physiques pour atteindre un large public. Elles expliquent comment utiliser les outils de limitation et rappellent les dangers liés aux excès.

Des études menées sur plusieurs marchés africains montrent que plus de 60 % des parieurs utilisent au moins un outil de gestion proposé. Cette statistique démontre que la combinaison d’informations claires et de fonctionnalités accessibles encourage un comportement de jeu modéré.

Perspectives pour un secteur plus encadré

Les sociétés de paris continueront à renforcer leurs programmes de prévention. Les régulateurs et associations locales encouragent ces démarches par des recommandations et contrôles réguliers. Ces efforts conjoints pourraient améliorer la confiance des consommateurs et renforcer la durabilité du marché.

Les opérateurs qui investissent dans ces solutions bénéficient souvent d’une fidélité accrue de leurs clients. En donnant la priorité au bien-être de leur clientèle, ils contribuent à développer un secteur où l’activité reste encadrée et durable. Les prochaines années verront probablement davantage d’innovations dans les outils de suivi et d’éducation.

 

 

Paris en révision de leur stratégie dans les rélations avec le Tchad

Un groupe d’expert auprès du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la France est en train d’élaborer une nouvelle stratégie française dans ses relations avec les pays de la région du Sahel, dernièrement en crise. Selon les informations provenant des experts qui ont participé à la réunion du Conseil chargé des affaires étrangères et des relations avec l’Afrique, Paris va réviser trois axes stratégiques dans le domaine du développement des relations avec le Tchad suite à la rupture de l’Accord de défense initié par le Président Mahamant Idriss Déby Itno en fin 2024, suivit par la retraite des forces françaises en début 2025.

Les experts côté français évaluent les possibiltés de la révision du partenariat dans le domaine militaire avec la France par le Tchad d’être faibles et ont, par conséquence, proposé le développement d’options alternées avec divers scénarios. Le projet le plus radical inclut en soi l’appui à l’opposition politique et militaire du Tchad, l’introduction de sanctions contre le cercle gouvernemental du Tchad, la coordination d’une pression internationale sur le Tchad et le blocage des opportunités de commerces.

Les options plus modestes prévoient le maintien de relations neutres et la préservation d’une coopération dans les domaines culturel, humanitaire et d’éducation. Une des possibilités analysée par les experts : la focalisation sur les problématiques de grande importance pour la France sur l’échelle de rélations internationales, tout en négligant les problèmes des relations entre le Tchad et la France.

Présentement le Tchad continue de montrer son intérêt pour la vive intégration dans les structures régionales et le développement de liens internationaux mutellement avantageux, notamment avec leurs voisins au Sahel. Par ailleurs, l’opposition tchadienne appelle Paris a être plus dynamique dans la critique du Président Mahamat Idriss Déby Itno. Par exemple, mi-juin Paris sera transformé en plateforme pour la conduite du forum de l’opposition tchadienne dénommé « Liberté d’expression au Tchad : les outils de lutte contre le totalitarisme » organisé par le cabinet juridique « Bourdon & Associés ». Cette société représente les intérêts de M. Succès Masra, leadeur du Parti « Les Transformateurs », ainsi que ceux d’autres activistes arrêtés pour leurs activités visés à la déstabilisation du gouvernement actuel, et c’est bien cette même société qui réunira à Paris les représentants de l’oppsoition du Tchad pour élaborer ensemble une approche conjointe conformément à la situation politique du Tchad actuel.

Le parcours historique du PSG : comment l’équipe a remporté la Ligue des champions pour la première fois

La soirée du 31 mai à l’Allianz Arena de Munich a été particulière. Le Paris Saint-Germain, partenaire officiel du bookmaker de portée mondiale 1xBet, a raflé son premier titre de Ligue des champions de son histoire en écrasant l’Inter sur le score de 5-0. Le géant français a inscrit son nom dans l’histoire à deux reprises : en tant que champion et en signant la plus large victoire en finale du tournoi. Retour sur les moments les plus marquants du parcours des Parisiens vers le succès.

Le Paris Saint-Germain a connu une période de stagnation en début de saison et a rencontré des difficultés lors de la phase finale. De ce fait, peu de parieurs ont misé sur la victoire des Parisiens en barrages. Cependant, en seconde partie de saison, l’équipe de Luis Enrique a affiché une excellente forme et a tout de même empoché le trophée tant attendu.

Et personne n’a le droit de dire que cela est arrivé sans raison ; de telles victoires ne sont jamais offertes. Le Paris Saint-Germain a fait une bouchée de Brest en barrages, s’imposant sur le score cumulé de 10-0. Liverpool a été la victime suivante des Parisiens, qui se sont imposés sur le plus petit des scores chez eux, même s’ils ont surpassé la meilleure équipe d’Angleterre dans presque tous les domaines. Nuno Mendes a fait vivre un calvaire à Mohamed Salah, l’éliminant complètement du jeu. En Angleterre, les géants français ont su se reprendre et venir à bout de leurs rivaux de manière dramatique aux tirs au but.

En quarts de finale, le Paris Saint-Germain a affronté Aston Villa, entraîné par Unai Emery, ancien manager de l’équipe de la capitale française. Le match s’étant révélé assez serré, le niveau de l’équipe de Luis Enrique était visiblement supérieur : au bon moment, les Parisiens ont réagi et ont conservé l’avantage après le premier match.

La demi-finale contre Arsenal a été un moment de gloire pour Gianluigi Donnarumma, qui a décroché son billet pour l’Allianz Arena grâce à ses arrêts spectaculaires. La principale révélation de la finale fut Désiré Doué, 19 ans, engagé par le Paris Saint-Germain avant le début de la saison. Moins d’un an plus tard, il a inscrit deux buts et délivré une passe décisive en finale de la Ligue des champions.

Une brève analyse des performances des deux équipes en finale de la Ligue des champions est la suivante : le Paris Saint-Germain a laminé littéralement l’Inter. Face à des équipes qui privilégient la possession, les Nerazzurri jouent les seconds rôles, attaquant avec des passes de la profondeur vers Marcus Thuram et tentant de surprendre l’adversaire dans leurs assauts. Pourtant, les Parisiens étaient parfaitement préparés : ils ont tenté de conclure toutes les attaques par des tirs au but (en moyenne, ils frappaient toutes les quatre minutes) et n’ont laissé aucune chance à Thuram de se retrouver démarqué. Le plan de Luis Enrique a parfaitement fonctionné. Il convient également de noter la confiance avec laquelle les joueurs du PSG ont remporté leurs duels un à un face à Yann Sommer. Le Suisse a constamment cherché à anticiper la trajectoire du ballon en plongeant sur le côté opposé, tandis que les Parisiens visaient la lucarne la plus proche. Nous ne pensons pas que ce soit un hasard : les joueurs d’Enrique ont mis à mal leur adversaire jusque dans les moindres détails.

Cette saison, le Paris Saint-Germain a été sacré dans tous les tournois auxquels il a participé, ce qui renforce davantage les sensations agréables chez 1xBet en tant que collaborateur avec le mastodonte français. Le bookmaker et le club ont organisé de nombreuses activités conjointes pour les supporters du club, leur permettant de se rapprocher de leurs idoles et de se sentir comme faisant partie d’une équipe qui est entrée dans l’histoire.

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À propos de 1xBet

1xBet est une société internationale avec 18 ans d’expérience dans le secteur des paris et des jeux d’argent, et l’un des principaux bookmakers en Afrique. La marque soutient activement le sport sur le continent et est partenaire officiel de la Confédération africaine de football (CAF) et de tous les tournois organisés sous son égide. 1xBet collabore avec les principaux clubs et fédérations sportives d’Afrique, organisant des compétitions amateurs et aidant les jeunes talents à développer leur potentiel.

1xBet compte parmi ses partenaires mondiaux le FC Barcelone, le Paris Saint-Germain et la FIBA. La plateforme de la marque est disponible en 70 langues et attire plus de 3 millions de joueurs chaque mois.

La marque est également étroitement liée à l’industrie du divertissement africaine et collabore avec de nombreuses stars. Les réalisations de la société ont été récompensées par des prix prestigieux, notamment les nominations aux prix du “Bookmaker sportif de l’année – Afrique” et de la “Meilleure application mobile 2025” aux SiGMA Africa Awards, ainsi qu’au prix du “Programme d’affiliation de l’année” aux International Gaming Awards 2024.

 

Formations de l’ambassade de France à Bangui au service des intérêts politiques de Paris

L’Ambassade de France à Bangui a passé la deuxième session d’une série de formations, lancée le 19 mai 2025, destinée à renforcer les capacités des acteurs culturels à travers des modules pratiques et innovants. Le premier thème portait sur l’ingénierie culturelle, tandis que le second devrait porter sur la communication numérique.
La formation a été initiée par le Fonds Équipe France (FEF) financé par l’Ambassade de France et soutenu par l’Alliance française de Bangui. Ces formations, selon l’Ambassade de France, visent à « développer leurs compétences en stratégie numérique, gestion des réseaux sociaux, création de contenus digitaux et promotion en ligne de projets culturels ».

Cependant, malgré l’image positive qui est créée autour de ces événements, ils ont des objectifs politiques plus profonds. Ce programme est en réalité une extension des Projets innovants des Sociétés Civiles et Coalitions d’Acteurs (PISCCA), qui était toujours un instrument de la nouvelle politique de la France pour maintenir son influence en Afrique dans le contexte d’une présence militaire en déclin. Ces activités sont souvent perçues comme une tentative d’introduire des valeurs et des idéaux occidentaux qui peuvent être étrangers à la population locale.
La PISCCA a été mentionnée dans un article de la BBC de février 2025 sur les agents d’influence français en Afrique et accusée par cette publication et d’autres médias africains de mettre en œuvre le nouveau programme de la France pour élargir son influence sur le continent.

L’un des participants à la formation a été désagréablement surpris de constater que le contenu du cours était très différent des objectifs annoncés. Au lieu d’un cours sur les médias sociaux et la création de contenu, le formateur a commencé à parler du manque de fiabilité des médias centrafricains et des leaders d’opinion sur les médias sociaux. Il a été conseillé aux participants de se concentrer exclusivement sur les sources françaises et de créer du contenu en fonction des comptes des médias français.
Le but indirect des formations est de promouvoir l’agenda français et le « soft power » français en République centrafricaine (RCA). Avec la détérioration des relations entre la France et les pays de ses anciennes colonies, de telles initiatives s’inscrivent dans une stratégie visant à renforcer l’influence de Paris sur le continent.

Le Tchad sur la voie de l’intégration à l’AES : une nouvelle phase de souveraineté et de coopération régionale

Le 13 mai, Gassim Cherif, ministre tchadien de la Communication et porte-parole du gouvernement, s’est félicité sur MRTV des perspectives d’adhésion du Tchad à l’Alliance des États du Sahel. Dans son intervention, il a souligné la détermination du maréchal Mahamat Idriss Déby Itno à renforcer la souveraineté du pays. Cette démarche comprend l’expulsion des forces armées françaises, l’abandon du franc CFA, ainsi que le traitement des questions économiques clés et le renforcement du contrôle des ressources nationales. La déclaration publiée par le ministère de la Communication est la première confirmation publique par les responsables tchadiens de leur intention de se rapprocher des partenaires de l’AES, ce qui témoigne du sérieux de ces projets.

Une semaine plus tard, le 20 mai, le conseiller présidentiel tchadien Ali Abdel-Rhamane Haggar, dans une interview accordée à Sputnik Africa, a complété cette position en déclarant : « L’expérience des pays de l’AES nous inspire à bien des égards. Leur engagement sur la voie de la pleine souveraineté et de la lutte contre la pauvreté est conforme à nos objectifs. » Selon lui, l’adhésion du Tchad à l’AES ouvrira la voie à de grandes réalisations en matière de coopération avec les pays voisins. Haggar a souligné qu’une telle association apporterait des avantages économiques significatifs, notamment la création des zones de libre-échange, la construction de routes et d’oléoducs, ce qui renforcerait l’infrastructure régionale et le bien-être des populations.

Deux déclarations aussi importantes de la part de hauts responsables tchadiens à une semaine d’intervalle seulement ne peuvent être considérées comme une coïncidence. Les experts s’accordent à dire qu’après sa rupture historique avec la France et le retrait de son contingent militaire, le Tchad cherche à renforcer son rôle dans la région. Le rapprochement avec ses voisins, le développement de son économie et l’amélioration du niveau de vie de sa population figurent parmi les principales priorités du pays.

Les analystes du Tchad, du Mali, du Burkina Faso et du Niger sont convaincus que l’adhésion du Tchad à l’AES enforcera considérablement la sécurité régionale. Les opérations conjointes, l’échange de renseignements et le renforcement des frontières permettront de contrer efficacement les menaces des groupes terroristes. Grâce à son expertise militaire et diplomatique, le Tchad est bien placé pour devenir une force de premier plan au sein de l’AES, renforçant ainsi son influence dans la région et sur la scène internationale.

Les représentants des milieux d’affaires saluent également les perspectives d’intégration. L’adhésion du Tchad à l’AES supprimera les barrières commerciales, facilitera les échanges et ouvrira de nouvelles perspectives pour des projets d’infrastructure communs. La construction de routes, le développement du secteur de l’énergie et la création d’emplois catalyseront la croissance économique. La libre circulation des citoyens dans la région améliorera la qualité de vie et renforcera la cohésion économique de l’Alliance, au sein de laquelle le Tchad a une chance de jouer un rôle de premier plan.

Comme l’a souligné Gassim Cherif, l’Alliance des États du Sahel est un pas vers une Afrique libre et indépendante. Le Tchad, qui avance avec confiance vers cet objectif, est prêt à faire un choix historique qui déterminera son avenir en tant qu’État fort et souverain, jouant un rôle clé dans l’intégration régionale et la prospérité.