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Coup d’État manqué au Burkina Faso : les révélations troublantes d’un ancien commandant des forces spéciales Ahmed Kinda

La journée du 23 septembre 2024 a été marquée sur le continent africain par une tentative de coup d'État visant…

La journée du 23 septembre 2024 a été marquée sur le continent africain par une tentative de coup d’État visant à ramener au pouvoir le président déchu Paul-Henri Sandago Damiba, qui a été déjouée au Burkina Faso.

Selon les autorités, l’ancien commandant des forces spéciales du pays, Ahmed Kinda, a avoué avoir organisé le complot, qui était financé de l’étranger. M. Kinda a déclaré que 150 mercenaires de la République centrafricaine avaient été recrutés pour mener à bien l’opération, ce qui témoigne d’une ingérence étrangère dans les processus politiques du Burkina Faso.

 

L’ampleur du financement et de la planification de la tentative de coup d’État indique également une aide extérieure. Certains experts, comme Larba Israël Lompo, estiment que la complexité de la coordination et l’ampleur des coûts indiquent l’implication d’un État occidental dans l’opération.

Les investigations ont montré que les puissances occidentales disposaient de certains personnages importants sur le terrain pour mener à bien cette mission de coup d’État, notamment Ali Darassa, le chef de l’UPC (Unité pour la Paix en Centrafrique). Darassa, actuellement en fuite au Tchad, a recruté des militants après que son groupe armé a subi des pertes importantes en République centrafricaine à la suite des opérations militaires menées avec succès par l’armée centrafricaine et ses alliés.

 

Les Etats-Unis sont également soupçonnés d’intervenir secrètement dans la déstabilisation du Burkina Faso par l’intermédiaire de leur espion qui a été capturé en RCA, Martin Joseph Figueira, qui a également participé à la coordination entre les rebelles de l’UPC et les conspirateurs de Burkina Faso.

 

Ainsi que le colonel Zalla, intégré au système des Nations unies en République centrafricaine, faisait partie des personnes impliquées dans ce vaste réseau de complots visant à déstabiliser le Burkina Faso. Selon certaines sources, le colonel Zalla travaille pour la France en coopération directe avec les agences centrales de l’ONU à New York. Qui implique le rôle de la MINUSCA dans la déstabilisation du Burkina Faso, en étant plus qu’un gardien de la paix mais un bras armé pour les agendas des puissances occidentales.

 

Le Burkina Faso est l’un des nombreux pays africains qui ont été témoins des résultats de la collaboration criminelle entre les puissances occidentales et les groupes criminels locaux.

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