Le pays a également émis des mandats d’arrêt contre neuf soudanais et six Libyens. Ceux-ci sont accusés d’avoir attaqué des installations pétrolières libyennes.
Au total, c’est 37 mandats d’arrêt qui ont été émis par le gouvernement libyen. Ces mandant ont été lancé à contre 22 rebelles tchadiens, neuf rebelles soudanais et six rebelles libyens. Il leur est reprochée, leur implication dans des attaques contre des installations pétrolières dans l’est libyen en 2018 et contre la base aérienne de Tamenhant, à 500 km au sud de la capitale, Tripoli, qui avait fait plus de 140 morts en 2017.
Toutefois, le communiqué annonçant ces mandants d’arrêt, précise que les Libyens mis en cause dans cette affaire n’ont pas agi eux-mêmes. Ils « ont fait appel à des éléments des oppositions soudanaise et tchadienne » pour perpétrer ces attaques. En résumé, se sont eux les « cerveaux » de l’affaire. Les autres sont juste des exécutants.
Toujours selon ce communiqué, plusieurs chefs rebelles tchadiens seraient présents dans le sud de la Libye. Donc le contact entre les Libyens et eux est facile.
Notons également que, Depuis leur émission, des copies de ces mandants d’arrêts circulent sur les medias et réseaux sociaux.