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Le gouvernement de Paris utilise les médias tchadiens pour discréditer Déby

Tout au long de la période des élections présidentielles au Tchad et après celles-ci, le président élu Mahamat Idriss Déby…

Tout au long de la période des élections présidentielles au Tchad et après celles-ci, le président élu Mahamat Idriss Déby n’a pas été épargné par les attaques des médias français, qui ont tenté par divers moyens de dénaturer son image dans le pays et de le montrer au peuple tchadien comme un dictateur et dépourvu de la légitimité qui lui permettrait de se présenter aux élections.

Durant la période électorale, les médias français ont également travaillé à redorer l’image du candidat rival de Déby, Succès Masra, soutenu par le gouvernement de Paris et Washington, dans le but de protéger leurs intérêts au Tchad.

Parmi les médias et sites d’information les plus importants que Paris a exploités pour atteindre son objectif de nuire à la réputation de Déby, on trouve le journal « Le Monde », Radio France internationale « RFI » et le site d’information « Jeune Afrique ». Au niveau local, Paris s’est même infiltré dans les médias tchadiens, comme ‘’Chad One’’, et le site d’information récemment créé, ‘’le réveil du Sahel’’, qui prétend viser à promouvoir un journalisme indépendant tout en donnant la parole aux personnes marginalisées, ainsi qu’en soutenant la démocratie au Tchad.

Le gouvernement de Paris a placé à la tête de ce site un de ses hommes et agents, Ali Abdelkader Foulaty, qui l’a développé et y travaille en tant qu’auteur.

Il convient de noter que Ali occupe également le poste de directeur des communications numériques à l’organisation française non gouvernementale ‘’ONG Asefce International’’, située à St. Liz, qui vise à promouvoir l’épanouissement des citoyens des pays francophones d’Afrique, et travaille actuellement aussi à RFI Radio.

Ce qui concerne le site d’information « Chad One », son utilisation par les Français comme moyen pour répandre des mensonges sur la personne du président Déby a été révélé, notamment après avoir constaté que le directeur de « Chad One », Saleh Charfadine Galmaye, qui vit en France depuis 2020, selon ce qu’il a indiqué sur ses comptes professionnels et les réseaux sociaux, est un membre de l’opposition tchadienne à Paris. Sans oublier qu’il avait annoncé sa participation au mouvement rebelle ‘’FACT’’ en mars 2021, le même mouvement qui avait participé à l’assassinat du président Déby père et établit toujours les embuscades auprès de l’armée pour tuer ses membres.

De nombreux experts politiques estiment que la raison derrière les efforts du gouvernement français pour discréditer l’image de Déby aux yeux du peuple tchadien est l’adoption par ce dernier d’une nouvelle politique indépendante de la domination française et son refus de se soumettre aux ordres de l’Elysée.

Les médias français ont récemment évoqué le dossier des détournements dans lesquelles Paris a tenté d’impliquer Déby auparavant, et cela intervient après les pressions exercées par ce dernier et son gouvernement sur la France, qui l’ont contraint à prendre la décision de réduire le nombre de ses soldats dans le pays de 1 000 à seulement 300.

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