Emigration et terrorisme au menu de la presse sénégalaise

Le phénomène de l’émigration clandestine, avec le deuil national virtuel organisé hier, et l’arrestation à Touba d’un présumé terroriste font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA.Le quotidien EnQuête parle de l’émigration irrégulière et de ses drames en mer, lançant ainsi « l’appel du peuple ».

Selon nos confrères, un deuil national a été organisé, hier sur la toile et le net pour pallier le mutisme de l’Etat. « Les presses espagnoles, française et américaine nous ont contactés. Le message est passé », affirme Pape Demba Dione, l’initiateur du deuil virtuel.

« Emigration clandestine-Les internautes décrètent un deuil national », note Walf Quotidien, faisant dire à L’As que « la toile porte le deuil, Mbour organise un récital de Coran ».

De son côté, Libération se focalise sur le rebondissement dans l’affaire Doudou Faye, du nom de cet adolescent de 14 ans mort sur la route de l’émigration clandestine, et informe que « deux pères de migrants mineurs arrêtés ».

De l’avis de ce journal, ils (parents) avaient fait embarquer leurs enfants dans la même pirogue que Doudou Faye.

« L’un des deux rescapés, âgé de 17 ans, assure que Doudou est mort dans ses bras. Le père du défunt Mamadou Lamine Faye, et les deux autres mis en cause ont été déférés, hier », ajoute Libération.

La Tribune se saisit du sujet qui prend de l’ampleur et fait le « voyage dans les tontines de la mort ». Ce faisant, il explique comment les candidats à l’émigration clandestine s’organisent pour disposer de l’argent. « Jeunes et femmes se cotisent », révèle le journal.

« Justification-Emigration, la mère excuse. Sortir sa maman de la pauvreté, cet alibi à tout, disséqué par les psychologues », indique L’Observateur.

Dans Source A, le psychologue Serigne Mor Mbaye qualifie de « génocide » les nombreuses victimes de l’émigration clandestine.

Ce même journal fait état de l’arrestation d’un redoutable présumé terroriste par la police à Touba et affiche « les aveux explosifs de S.S.D ».

« Menacé de mort, le père et le frère du présumé terroriste vont, nuitamment, à la police de Gouy Mbinde, pour solliciter de l’aide. Puis commença le déballage à haut débit, au sujet du passé surréaliste de S.S.D », rapporte Source A, dans lequel journal, le présumé terroriste affirme : « J’ai connu aussi des Armées terroristes dont l’Etat islamique, les frères musulmans et Al-Qaïda ».

« Découverte surprenante-Un présumé terroriste arrêté à Touba. Son passé en Libye et ses supposées connexions avec des mouvements armés », renchérit L’Observateur.

Pour Walf Quotidien, il s’agit là d’une grosse prise de la police, poussant le Procureur de Mbacké à activer la DST et la cellule anti-terroriste.

La réaction de Macky Sall à l’islamophobie alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce vendredi à APA, traitent principalement de la sortie du président Macky Sall, hier à Paris (France), sur les discours islamophobes.« Le président Macky Sall au Forum de Paris sur la paix-Il faut accepter nos différences », titre le quotidien national Le Soleil.

Ce journal informe que le Chef de l’Etat a appelé, hier, au cours d’un panel à l’Elysée dans le cadre du Forum de Paris sur la paix, au respect des différences et des valeurs de chaque peuple, pour un meilleur vivre ensemble.

« Il faut que nous acceptions les différences pour aller ensemble vers ce que nous voulons bâtir en commun », a notamment dit Macky Sall dans des propos rapportés par Le Soleil.

« Discours islamophobe du président français-Macky Sall fait la leçon à Macron », titre de son côté L’As, estimant que le Chef de l’Etat de la France était sans doute mal à l’aise lors de la prise de parole de Macky Sall lors de ce forum.

Titrant sur « la réponse de Macky à Macron », Vox Populi note que le président sénégalais réagit depuis Paris au discours islamophobe de la France.

Dans ce journal, Macky Sall affirme : « Nous n’avons pas forcément les mêmes valeurs, mais on peut être ensemble. Je suis Africain, vous êtes Européen. On n’est pas les mêmes, on est différents, mais on peut partager certaines valeurs ».

« Propos sur l’islam-Macky corrige Macron », poursuit Le Quotidien.

« Forum de Paris-Macky s’en prend aux extrémistes », renchérit Les Echos, dans lequel journal, le président Sall déplore : « Trouver des gens dans une mosquée ou dans une église et mettre une bombe pour les tuer, on ne peut pas appeler cela l’islam. Le Prophète Mohammad (Psl), à Médine, a hébergé dans sa mosquée des gens qui étaient en quête d’une zone de prière. Nous voulons qu’il y ait de la tolérance vis-à-vis de l’islam tolérant ».

Poursuivant dans La Tribune, Macky Sall souligne que « l’islam est la première victime du terrorisme ».

Ce journal revient également sur le renouvellement, hier à Paris, des accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne et s’exclame : « Le scandale de trop ! »

« Les pêcheurs affront la mort faute de poissons. Macky autorise l’Europe à pêcher 50.000 tonnes. Cinq ans de pillage de nos ressources halieutiques », explique La Tribune.

Pendant ce temps, Le Quotidien s’intéresse au rapport de rentabilité de l’Autoroute à péage et note que le concessionnaire « Eiffage roule l’Etat » car, la société augment ses charges pour diminuer ses bénéfices.

Walf Quotidien reste sur l’émigration clandestine, informant que « Macky avoue la responsabilité de son équipe ».

« Portés disparus-Révélations sur ces destins engloutis par l’océan. 154 migrants rapatriés en 48 heures », détaille Libération à sa Une.

La presse sénégalaise met la rentrée scolaire à l’épreuve du coronavirus

La rentrée de classes 2020-2021, ce 12 novembre, dans un contexte de pandémie de Covid-19, est largement commentée par les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA.« Rentrée des classes 2020-2021-La grande épreuve », titre Sud Quotidien, informant que 4 millions d’élèves et 97.000 enseignants de retour, après 7 mois de « vacances forcées ».

Selon ce journal, la « Covid-19, (est) toujours en embuscade », faisant du « respect de la distanciation physique, une gageure face au déficit de tables-bancs ».

« Des parents d’élèves en proie au chantage de certaines écoles privées » qui exigent le paiement de la scolarité de trois mois non étudiés, poursuit Sud Quotidien.

« Rentrée scolaire 2020-2021-A l’épreuve de la Covid-19 », renchérit EnQuête, qui rappelle qu’aujourd’hui, 4 millions d’élèves et 97.000 enseignants reprennent le chemin des écoles.

De l’avis de nos confrères, l’Etat a mis en place un protocole sanitaire qui sera amputé de la distanciation sociale. Mais Mouhamadou Moustapha Diagne, Directeur de la formation au ministère de l’Education rassure : « Nous prévoyons de livrer plus de 300 mille tables-bancs ».

Ces propos de M. Diagne ne rassurent pas L’As qui note l’inquiétude des enseignants, acteurs et parents d’élèves pour cette rentrée scolaire à cause de la présence du virus.

Toutes choses qui poussent Walf Quotidien à titrer : « Rentrée des classes-La banlieue (dakaroise, en proie aux inondations) à rude école ».

« Alors que l’école ouvre ses portes ce jeudi 12 novembre, plusieurs établissements scolaires ne sont prêts à accueillir les élèves dans la banlieue de Dakar. A Keur-Massar, seules quatre écoles sur 91 sont praticables, malgré les assurances du Sous-préfet des Niayes », rapporte Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Le Soleil renseigne que « l’Etat a recruté 2975 enseignants » et que pour lutter contre la Covid-19 en milieu scolaire, « un protocole dynamique (est) prévu ».

L’émigration clandestine se maintient à la Une de Vox Populi qui revient sur le bilan mensuel de la police, révélant « 1537 migrants et 29 convoyeurs arrêtés en octobre » entre Saint-Louis, Bargny, Rufisque, Soumbédioune et Mbour.

Le Quotidien traite du changement de direction à la Société africaine de raffinage (Sar) et indique que « Macky veut une gestion raffinée ». Pour ce faire, il souligne que « Mme Marème Ndoye Decreane remplace Serigne Mboup ».

Le match Sénégal-Guinée Bissau (2-0) d’hier dans le cadre des éliminatoires de la Can 2022 intéresse également les quotidiens.

Pour L’Observateur, il s’agit d’ « une victoire et des déchets », à côté de L’As qui estime que « les Lions gagnent sans convaincre ».

Mais Vox Populi retient que « les Lions assurent l’essentiel en attendant la bataille (match retour de dimanche prochain) de Bissau » et précise : « 20è but en sélection-Sadio Mané égale Bocandé.

« Sénégal-Guinée Bissau-Les Lions assurent le service minimum », poursuit Walf Quotidien.

La politique et l’émigration se maintiennent à la Une des quotidiens sénégalais

L’actualité politique, avec la sortie de Me Abdoulaye Wade, Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition), sur le nouveau Gouvernement, et l’émigration clandestine continuent d’alimenter la presse sénégalaise reçue ce mercredi à APA.« Gouvernement de marchandages politiciens-Wade crache le feu sur Macky et ses néo-alliés », titre Les Echos, dans lequel journal, l’ancien président affirme : « Une coalition politicienne, fruit de négociations secrètes, guidées par des intérêts personnels. Le dialogue politique national était une vaste tromperie ».

Ce qui fait dire à nos confrères que « Wade veut créer un large front contre Macky ».

« Appel aux patriotes-Me Wade ouvre un nouveau front d’opposition », renchérit La Tribune, à côté de Vox Populi qui note que « le Pds propose un large front pour s’opposer à Macky ».

« Retrouvailles Idy-Macky : Wade maudit l’alliance et ouvre un front », lit-on à la Une de L’As.

Dans ce journal, Oumar Sarr, animateur du courant des frondeurs du Pds et nouveau ministre des Mines et de la Géologie, dit à qui veut l’entendre : « Nous continuerons à nous battre pour qu’il y ait un maximum de partis dans le Gouvernement ».

Walf Quotidien s’intéresse au « jeu politique » et révèle « ce détournement de suffrages qui brouille les cartes ».

A propos de la lutte contre l’émigration irrégulière, Sud Quotidien note des « politiques à coup de milliards, (pour des) résultats insignifiants ! »

Pour freiner le phénomène, Mignane Diouf, Coordonnateur du Forum social sénégalais estime qu’ « il faut des paroles, des actes d’investissements et faciliter les voyages. La solution du tout contrôle policier…n’est pas une solution durable ».

« Plus de 400 victimes de l’émigration clandestine en quelques jours-Les internautes décrètent une journée de deuil nation », informe Les Echos.

Pendant ce temps, La Tribune se focalise sur ce « mardi horrible » et renseigne : « Deux enfants tués par des poteaux électriques à Khar-Yalla. Un autre blessé grave. Un corps presque décomposé repêché à Soumbédioune. Trois personnes dont un vétérinaire portées disparues à Podor. Un corps repêché à Diourbel ».

« Accident dramatique-Un poteau de Senelec tue 2 enfants à Khar-Yallah. Un autre gamin grièvement blessé », titre Vox Populi.

Les quotidiens reviennent également sur la Journée des Forces armées, célébrée hier sous la présidence du Chef de l’Etat, Macky Sall. C’est le cas du Soleil qui note : « Acquisition de patrouilles, érection de bases, stations navales et fluviales, surveillance aérienne… Les nouvelles ambitions de Macky Sall pour les Armées ».

Selon nos confrères, le président de la république a magnifié « l’engagement sans faille des Armées » et promis de renforcer la Gendarmerie dans ses missions de sécurité aérienne, maritime, fluviale et ferroviaire.

« Trafic illicite de bois, rôle des Forces armées-Les commandements du Chef suprême des Armées », rapporte L’As. Dans ce journal, Macky Sall affirme : « Le militaire incapable d’obéir n’est pas digne de commander. Si, à ce jour, notre pays a réussi à gérer au mieux cette grave pandémie, nous le devons en partie à nos Forces de défense et de sécurité. Nous devons rester mobilisés pour mettre fin au trafic illicite de bois qui décime nos forêts du sud. Je vous y engage ».

Pour juguler les menaces émergentes, Vox Populi informe que « Macky va surarmer l’armée », pousser EnQuête à souligner « les promesses de Macky à l’Armée et la Gendarmerie ».

Politique et émigration font les choux gras de la presse sénégalaise

Divers sujets liés à la politique et l’émigration clandestine avec son lot de victimes font le menu des quotidiens sénégalais de ce mardi.Se focalisant sur l’ouverture du Gouvernement à d’autres forces politiques, Sud Quotidien note que « Macky dynamite l’opposition » car, après la coalition «Idy 2019», «Jotna» d’Ousmane Sonko éclate.

Ce qui fait dire à L’As que « Macky, (est) briseur d’alliances » en installant une « crise de confiance dans la classe politique ». « Après la Ligue démocratique (Ld), l’Alliance des forces du progrès (Afp), le Parti socialiste (Ps), la coalition de Sonko vole en éclats ».

« Cascade de démissions-Macky éclate Jotna », écrit Le Quotidien dans sa manchette.

De son côté, La Tribune parle des rapports entre pouvoir et argent et de la capacité de persuasion du président de la République et titre : « Macky la star de l’opposition ».

Ce faisant, nos confrères notent que les problèmes des Sénégalais sont oubliés et que les adversaires du chef de l’Etat ne parlent que de lui. « Un véritable ingénieur politique qui sait casser ses détracteurs », conclut La Tribune.

A propos de la nouvelle majorité présidentielle, Walf Quotidien informe que « le malaise s’installe dans Benno ».

Pendant ce temps, Vox Populi donne la parole à Alioune Fall, ministre-conseiller du président de la République, qui estime que « Idrissa Seck est une réalité politique avec ou sans alliés ».

Dans ce journal, M. Fall poursuit : « Il n’y a aucune incohérence ni aucune trahison dans cette démarche de retour dans la majorité qu’il a cofondée en 2012. Ce qu’on qualifie de deal, c’est une caractéristique de la démocratie sénégalaise ».

En attendant, L’Observateur informe que dans le cadre de la reddition des comptes, « Mimi Touré, Amadou Bâ, Aly Ngouille Ndiaye, Makhtar Cissé…attendus à l’Ofnac (Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption) ».

Le quotidien national Le Soleil traite de ce qu’il appelle « drame de l’émigration clandestine » et indique « le temps du temps du remord et de l’introspection ».

Dans ce journal, Ousmane S. regrette : « Mon fils devait penser à moi avant de faire une telle chose ». « L’image de mes amis morts en mer ne me quittera jamais », confie Matar Nd., émigré rescapé.

« Candidats à l’émigration clandestine-Horizon bouché. Deuils sans fin à Mbour et Joal. Série d’arrestations de passeurs et de migrants. L’UE va renvoyer les clandestins à leur lieu de départ », détaille Le Quotidien à sa Une.

Libération rapporte « l’impossible deuil » des familles des Sénégalais morts sur la route de l’Espagne.

« En quittant la maison, mon mari s’est arrêté en me fixant du regard comme pour dire adieu », raconte Oulèye Diop, là où l’ancien capitaine de pirogue, Moussa, se rappelle : « Les gens déliraient, on était obligé de ligoter certains passagers. On avait quitté Kayar avec 162 passagers, à l’arrivée on était 85. Certains vomissaient jusqu’à la mort… »

Au même moment, EnQuête retrace l’histoire du « Barça wala Barsaq » de 2006 à 2020 et constate « 14 ans d’échec » parce qu’en 23 jours, 1765 Sénégalais ont été accueillis dans les Iles Canaries.

Politique, économie et religion au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise reçue, ce lundi à APA, traite de l’actualité marquée par plusieurs sujets, de la religion avec la manifestation de samedi dernier à Dakar, contre l’islamophobie et de l’économie.« Boubacar Camara reçu en audience au Palais-Macky explose la coalition de Sonko (leader de Pastef) et Cie », titre La Tribune, expliquant que c’est le journaliste Adama Gaye qui a vendu la mèche.

« Boubacar Camara essaie de se rattraper. Sonko était au courant. Bruno d’Erneville brûle Boubacar Camara », poursuivent nos confrères.

Parlant de cette audience Macky-Boubacar Camara, Le Quotidien note que « la vérité Jotna (en référence au nom de la coalition Jotna) ».

Mais selon le journal, Bruno d’Erneville, président de cette coalition n’était pas informé, tout le contraire d’Ousmane Sonko qui a été prévenu.

Dans Vox Populi, Ousmane Sonko parle de sa séparation avec Boubacar Camara qui, selon lui, « n’est ni une déchirure ni une rupture, mais seulement des options indépendantes ».

Pendant ce temps, L’As affiche un « Me Moussa Diop ivre de colère » contre son limogeage à la tête de Dakar Dem Dikk (société de transport public), le troisième mandat et le rapprochement entre Idrissa Seck et Macky Sall.

« Si je savais que Macky Sall allait donner tout le fruit de notre travail à Idrissa Seck et autres, je ne l’aurais pas soutenu. Il a fallu que je récite un verset interdit (allusion à sa sortie médiatique contre un 3è mandat de Macky Sall) pour que je sois limogé », regrette Me Diop dans L’AS.

« Politique-Khalifa tisse sa toile », titre EnQuête, soulignant que l’ex maire de Dakar ira aux élections locales sous la bannière de GLB (Guédiawaye La Bokk). Pour ce faire, Khalifa Sall était entouré, ce week-end à Guédiawaye, de six maires socialistes.

Ce journal poursuit le récent remaniement ministériel et informe que « Dagana (nord, est) mécontent du départ de Makhtar Cissé (ex ministre de l’Energie et du Pétrole) ».

« Nomination d’Oumar Sarr (maire de Dagana, nouvel allié de Macky Sall, au poste de ministre des Mines et de la Géologie) et éviction de Makhtar Cissé-Benno (coalition présidentielle) de Dagana exprime son amertume », renchérit L’AS.

« Front républicain-Large coalition en perspective : Le nouveau schéma politique de Macky Sall », titre L’Observateur.

Nos confrères font état d’un plan pour contrer les éventuelles défections du Parti socialiste et de l’Alliance des forces du progrès (Afp) et d’un renforcement de l’axe sud pour écraser Ousmane Sonko.

Analysant la crise économique, Walf Quotidien écrit que « ça fleure bon l’ajustement ». « La crise économique actuelle fait craindre un retour aux années 80. En effet, d’après le syndicaliste Mody Guiro, lors d’une assemblée générale d’informations des acteurs du comité d’Initiative pour l’annulation de la dette africaine (Iada), la situation actuelle peut conduire aux Plans d’ajustement structurels (Pas) », explique ce journal.

« Annulation de la dette publique africaine-L’Iada appelle ç une mobilisation massive du continent », rapporte L’AS.

Sud Quotidien revient sur la marche contre les caricatures du Prophète et propos « islamophobes » de Macron et lance « la fatwa de Dakar ».

« Manifestation contre les caricatures du Prophète-Des milliers de musulmans dans la rue. Dakar marche pour Mohamed, contre l’islamophobie de Macron. Macky fustigé, Macron fusillé, la France brûlée », détaille Vox Populi à sa Une.

Les quotidiens traitent également de l’élection de Joe Biden, comme 46è président des Etats-Unis d’Amérique. Sur ce sujet, le quotidien national Le Soleil titre : « Joe Biden, sacre d’un persévérant ».

Pour Vox Populi, « l’Amérique vire Trump qui refuse de partir », là où Le Quotidien note que « l’Amérique se dé-Trump ».

Mimi Touré en taille patron à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent, pour l’essentiel, du départ mouvementé de Aminata Mimi Touré de la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese).« Mimi s’en va sans remercier Macky », informe Le Quotidien, qualifiant cette attitude de l’ex présidente du Cese d’« Une défiance sans cese » envers le président de la République qui l’avait nommé à la tête de cette institution. 

« A part Dieu et ses collaborateurs au Cese, Mimi Touré, malgré une déclaration de plus de 9 minutes, n’a prononcé ni le nom du président de la République qui l’avait nommé, encore moins celui de son successeur à la tête du Cese, Idrissa Seck », font remarquer nos confrères.

Pour L’AS quotidien, « Mimi snobe Macky et accélère la cadence de la rébellion ». WalfQuotidien enfonce le clou et titre : « Ça sent le divorce » entre Mimi et Macky. 

« Elle a des ambitions nationales et elle ne les cache pas. Hier, lors de sa passation de service, Aminata Touré,(…), a déclaré qu’elle va poursuivre son engagement pour le Sénégal et sa jeunesse », souligne le même journal.

Cela pousse EnQuête à s’interroger, sur l’avenir politique de l’ancienne Première ministre en ces termes : « Les germes d’une opposante ?»

Sous le titre « Les 4 bandes d’un billard politique », L’Observateur estime qu’« entre le président Macky Sall et ses ex-collaborateurs – Aminata Touré, Amadou Ba, Makhtar Cissé, Aly Ngouille Ndiaye – (…), la confrontation est inévitable. Éjectés de la gestion des affaires, ces 4 ex-pontes du régime de Macky Sall devront s’affirmer pour espérer occuper le fauteuil présidentiel ».

Vox Populi relate de son côté « les vérités d’Amadou Ba, Aly Ngouille et Mimi Touré » après la formation du nouveau gouvernement. Dans les colonnes du journal, Amadou Ba déclare ainsi que « le pouvoir de décision, c’est Dieu qui l’a mis entre les mains du président Macky Sall ». Aly Ngouille Ndiaye y affirme que son départ du gouvernement « (…) ne vaut pas la peine de bruit, je suis sorti la tête haute ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil s’intéresse à la restitution des biens culturels au Sénégal et informe que « le Sénat français donne son feu vert ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur ce qu’il qualifie de choc de titans en Premier League anglaise et arbore cette Une : « Sadio et Reds prêts à assommer City ».

Les sujets politiques à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, accordent la part belle aux sujets politiques sans oublier l’actualité judiciaire et sociale.« Le ralliement du parti Rewmi et de son président, Idrissa Seck, au camp du pouvoir pourrait avoir de graves conséquences sur l’avenir du Front de résistance nationale », informe Sud Quotidien. « Depuis la publication, le 1ernovembre dernier, de la liste du nouveau gouvernement et le décret portant nomination du président du Conseil économique, social et environnemental, de plus en plus de partis membres du front font des sorties aux allures des appels en vue de la formation d’un nouveau cadre », poursuit le même journal, d’où ce titre qui barre sa Une : « Idy dope l’opposition ».   

En se ralliant à la mouvance présidentielle, « Idy porte atteinte à l’image de la classe politique », estime, cependant, la coalition « JOTNA » dirigée par l’opposant Ousmane Sonko, dans les colonnes de Vox Populi.

Sous le titre « Gakou, en route vers le Macky », WalfQuotidien informe qu’« après Idrissa Seck, Malick Gakou justifie son désir de rejoindre la mouvance présidentielle par la nécessité de faire face aux effets de la crise sanitaire. Ironie de l’histoire, le président du Grand Parti a l’aval du parti pour rejoindre la coalition Benno Bokk Yaakaar et retrouver Moustapha Niasse qu’il avait quitté ».

L’AS quotidien s’intéresse au lendemain de remaniement du gouvernement et parle d’un « vent de révolte » des exclus de la nouvelle équipe. Le journal donne la parole notamment à l’ancien ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé qui déclare : « L’Etat est ingrat, on ne se souvient pas souvent des grands actes que vous posez ».

Il est également ce matin « une retentissante déclaration de Mimi Touré », présidente sortante du Conseil économique, social et environnemental, informe L’AS.

L’Observateur revient sur cette reconfiguration de la vie politique et titre : « Karim Wade, le hors-jeu politique ». Dans ses colonnes, le journal écrit : « En exil à Doha depuis 2016, Karim Wade semble aujourd’hui exclu des nouvelles retrouvailles entre le Président Sall et la famille libérale. Le candidat du Pds à la présidentielle de 2019 est le grand absent de la reconfiguration politique du pays ».

En justice, Le Quotidien signale que « La Kane s’abat sur Ousmane ». « Le magistrat Ousmane Kane, qui avait porté plainte contre son collègue Yaya Amadou Dia, s’est finalement retrouvé comme la personne poursuivie. Le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature lui a servi hier un blâme. On lui reproche d’avoir tenu une conférence de presse après les accusations du juge Yaya Amadou Dia à son encontre », écrivent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi évoque l’impact de la malnutrition au Sénégal et soutient que « plus de 70% des enfants de moins de 5 ans sont anémiés ».

Le Soleil consacre sa parution du jour au programme spécial présidentiel de modernisation des sites et cités religieux et parle d’« une œuvre d’exception ».

Politique, sport et santé au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce jeudi, traitent d’une diversité de sujets allant de la politique à la santé, en passant par la lutte traditionnelle.WalfQuotidien revient sur l’élargissement de la mouvance présidentielle suite au récent remaniement et se met « dans la tête de Macky ». Le quotidien, analysant « les vraies visées » du chef de l’Etat, estime qu’à travers ce « gouvernement très politique », le président Sall « chercherait à diversifier les possibilités et les combinaisons, eu égard à la présidentielle de 2024 et par rapport à l’épineuse question de sa succession ».

Dans les colonnes du même journal, l’enseignant-chercheur en Science politique à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, Maurice Soudieck Dione, déclacre que « Macky Sall essaie de fidéliser ses partisans et alliés de Bby (Benno Bokk Yaakar, coalition au pouvoir) d’une part et d’autre part de s’ouvrir à l’opposition notamment aux forces libérales ».

Sud Quotidien revient sur les conséquences de cette ouverture du gouvernement aux partis de l’opposition et informe que « (…) les Forces démocratiques du Sénégal (Fds/Les Guelwaars) de Dr Babacar Diop et le Front pour le socailisme et la démocratie/Benno jubel (Fsd/Bj) du député Cheikh Bamba Dièye ont annoncé hier, (…), la fin de leur compagnonnage avec Idrissa Seck, promu nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) ».

Selon Vox Populi, « le FNR (Front de résistance nationale) enregistre l’auto-exclusion par la démission de fait de la part de ses membres qui se sont engagés, à son insu, dans ce processus d’intégration de la majorité présidentielle ». Le Quotidien en conclut que « le Frn constate l’auto-exclusion de Idy et Cie ».  

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien accorde un entretien au désormais ex président du Comité national de gestion de la lutte communément appelé CNG et titre : « Les derniers coups de poing de Alioune Sarr ».

En sous-titres, le journal reprend ces déclarations du médecin-gynécologue : « Tous ceux qui me critiquaient n’ont jamais eu le courage de m’affronter. C’était plutôt des coups de poignard dans le dos. En 2018, Matar Ba et moi avions arrêté que c’était le dernier mandat du CNG ».

Dans un autre entretien accordé à Vox Populi, l’ancien président du CNG fait l’éloge de ses 26 ans à la tête de cette institution mis en place en 1994 et déclare : « Nous partons sans regret ; soulagés et tranquille ».

En santé, L’Observateur effectue une « immersion au cœur de la mafia des soins » dans les cabinets d’imagerie médicale et soutient que « la santé des Sénégalais (est) sous la menace » de ces structures médicales. Dans ses colonnes, le journal démontre « comment des rabatteurs utilisent les réseaux sociaux pour attirer les clients et se partager les gains ».

Le Soleil consacre sa parution du jour aux travaux d’achèvement de la Grande mosquée de Tivaouane (ouest) et informe que « Macky contribue pour un milliard ».

Politique, éducation et immigration clandestine à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, commentent les réactions des exclus du récent remaniement ministériel, sans oublier la rentrée scolaire et l’immigration clandestine qui a repris de plus belles ces derniers temps.« Le temps du dénigrement », barre à sa Une Sud Quotidien avant de souligner que « La méthode du dénigrement, après une défenestration à des postes de responsabilités, est bien connue des Sénégalais, habitués par ce régime en place à voir des responsables accusés de mauvaise gestion, après leur évincement ».

Sud Quotidien fait allusion aux informations parues dans la presse et évoquant des fautes de gestion dont se serait rendue coupable Aminata Touré à la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour justifier son limogeage de la tête de cette institution.

A la Une de Vox Populi, l’ancienne Première ministre bat en brèche ces accusations et déclare : « J’ai eu à diriger le Conseil économique, social et environnemental pendant 16 mois en stricte conformité avec les règles et standards de bonne de gestion ».  

« Je me réserve d’ester en justice contre toute tentative de diffamation ou d’intimidation, (…) car, nul ne saurait, à cette étape de ma vie, ternir ma réputation et mon intégrité », poursuit Mimi Touré.

Le même journal donne ensuite la parole à l’ancien ministre d’Etat et ex secrétaire général de la présidence de la République, Mahammad Boun Abdallah Dionne qui affirme : « Ce qui me lie au président transcende des fonctions ». « Ce qui nous lie, c’est le Sénégal, l’amitié et la foi. Nous avons toujours cru en lui », ajoute le dernier Premier ministre de Macky Sall.    

A travers ces réactions qui s’ajoutent à celles d’autres ministres non reconduits, WalfQuotidien voit le « début des hostilités contre les barons exclus ». A sa page 3, le journal soutient que « (…) cette opération d’enfumage contre les barons de l’Apr (parti au pouvoir) limogés n’est, selon nos sources, que le début du dérèglement de comptes  que les officines de complots et de coups tordus du château mitonnent en perspective de la guerre du trône en 2024 ».

EnQuête consacre aussi sa parution du jour à ce récent remaniement ministériel et analyse la relation entre Macky Sall et ses collaborateurs pour aboutir à cette conclusion : « Sans état d’âme, quand il s’agit de se débarrasser de ses collaborateurs même les plus proches, la stratégie du président Sall est difficilement déchiffrable pour les analystes. Tous les actes semblent, cependant, être résolument orientés vers la bataille présidentielle de 2024 ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur revient sur l’ouverture de l’année scolaire 2020 – 2021 et note que « l’Etat avance masqué ». Dans ses colonnes, le journal fait des révélations sur le nouveau protocole sanitaire et informe qu’il est prévu un mois de révision avant le début des cours. Le même journal dénonce par ailleurs « le chantage financiers des écoles privées aux parents d’élèves ».

Sous le titre « vague déferlante », Le Quotidien revient sur l’afflux de migrants aux Iles Canaries (Espagne). Le journal y a constaté « 228 arrivées en 2 jours », avant de signaler que « les centres de rétention (sont) débordés ».

Des étudiants sensibilisés à Abidjan sur les dangers de la migration irrégulière

L’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a organisé, mercredi à Abidjan, une journée d’informations et d’échanges au cours de laquelle des étudiants issus notamment de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) et de l’Université Félix Houphouët-Boigny, ont été sensibilisés sur les dangers de la migration irrégulière.Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la semaine dédiée  « à l’information aux médias », vise a renforcer l’accès à l’information et à sensibiliser les jeunes à s’éloigner de la migration  irrégulière pour saisir les opportunités d’emplois offertes par les autorités étatiques. 

« La migration irrégulière est chère et dangereuse. Nous souhaitons promouvoir la sensibilisation et lutter contre la désinformation», a indiqué dans un discours d’ouverture de ces échanges,  Anne Lemaistre, la représentante du bureau de l’UNESCO à Abidjan. 

Poursuivant, elle a relevé, en plus de la sensibilisation,  l’importance de l’accès à l’information, estimant que « beaucoup se sont adonnés à la migration irrégulière du fait de la désinformation. 

Mme Lemaistre a conclu en assurant que « l’autonomisation des jeunes et des femmes sont notre cheval de bataille ». De son côté, Mme Ouattara qui  représentait Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, a appelé la jeunesse ivoirienne à saisir les opportunités d’emplois créées par le gouvernement ivoirien. 

« La majorité des migrants irréguliers qui partent de notre pays sont des jeunes… Le gouvernement est résolument engagé à œuvrer pour l’autonomisation des jeunes », a promis Mme Ouattara estimant que s’adonner à la migration irrégulière, « c’est aller à la recherche d’un paradis illusoire ». 

Des témoignages d’anciens migrants et des panels d’échanges, dont celles portant sur les thèmes de « Partir de zéro et gagner sa vie » et « Comment être outillé pour détecter les fausses informations sur la migration irrégulière » ont été au menu de cette rencontre.

Côte d’Ivoire: les médias en ligne invités à utiliser la publicité programmatique

Le web journaliste ivoirien, Lacinan Ouattara, a au cours d’un exposé dimanche sur le Forum whatsApp Univers numérique du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), exhorté les médias en ligne à utiliser la publicité programmatique, une publicité qui se fait en ligne de façon automatisée.M. Lacinan Ouattara, chef de service information en ligne à la RTI (télévision publique), s’exprimait à la « Quinzaine du Numérique », tribune de renforcement des capacités initiée par le REPPRELCI, sur le thème : « La publicité programmatique : atout ou menace pour la presse en ligne ? ». 

L’invité-expert, a à l’entame de ses propos expliqué que « la publicité programmatique, c’est la publicité qui utilise des logiciels et d’algorithmes pour l’achat, la vente et la recommandation de publicité sur le digital ».

Selon lui, elle se présente comme une opportunité, parce qu' »il ne suffit plus de faire juste un site web pour faire afficher de la publicité et avoir des revenus, il faut aussi développer une sorte de régie digitale pour automatiser la publicité et faire preuve de transparence ».

Cette forme de publicité, dira-t-il, permet d’avoir Google ou les autres comme alternative. Avec une plateforme numérique, l’on peut diffuser la publicité digitale d’un opérateur, mais aussi ouvrir son espace pour que s’affiche la publicité des annonceurs passée chez Google.

Il a toutefois fait observer qu’il n’y a pas un modèle économique type. Chacun peut créer son propre modèle, mais il faut juste savoir que lorsqu’on est un éditeur de site de médias, les possibilités sont infinies et la publicité programmatique est une aubaine. 

M. Lacinan Ouattara a évoqué des solutions comme Adsense pour que les publicités s’affichent, tout en conseillant de l’innovation éditoriale comme des publi-rédactionnels avec des contenus de marque. 

Répondant à la question de savoir si les médias numériques sont suffisamment adaptés à cette nouvelle donne, il a dit « oui », mais en plus les médias numériques doivent changer leur organisation.

Pour assurer une publicité programmatique réussie, « aujourd’hui, il faut recruter un trafic manager ou gestionnaire de trafic qui va se charger de gérer les chiffres, les audiences, les techniques de marketing digital et qui maîtrisent les techniques SEO », a-t-il relevé. 

Le conférencier a cité le portail Abidjan.net comme un « bon exemple », soulignant qu' »il est capable de gérer une campagne programmatique pour un annonceur ivoirien sur place, mais aussi afficher sur son site des pub de Google Adsense ». 

Ce portail, après la campagne programmatique d’un annonceur, peut fournir les chiffres sur l’impact de la publicité, et savoir « le nombre de clics, l’âge des visiteurs, les heures de visite, le CPM, en somme les statisiques », a-t-il poursuivi. 

La différence de la publicité programmatique avec une simple publicité est qu’il y a des possibilités avec la publicité automatisée des solutions que l’on peut personnaliser en tant que médias en ligne et éditeurs de contenus. 

« Vous pourrez gérer vos annonceurs, personnaliser à souhait. Ainsi, le pays ciblé, la date de la publicité, s’affichage », a-t-il mentionné. Il a noté que « les solutions de Google, Facebook, Bing et autres sont des bons modèles : Google Ads, Facebook Audience Network, Bing ads, Twitter, Critéo ». 

En période de campagne électorale, liée à la présidentielle du 31 octobre 2020, la publicité programmatique aurait pu être une opportunité pour les médias en ligne, mais les annonceurs (candidats et partis) se sont tournées vers Facebook et Google. 

« Voilà la vraie problématique, ces géants absorbent les revenus qui doivent revenir au marché local. Quand vous voyez les posts sponsorisés de Alassane Ouattara, vous voyez la mention « financé par Ado » », a fait remarquer le web journaliste ivoirien. 

Cette forme de publicité n’est pas régulée par le Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) en Côte d’Ivoire. Selon M. Lacinan Ouattara, cette entité n’y a pas la possibilité, car à la fois complexe et aussi pas à sa portée. 

« La preuve, le CSP ne peut percevoir la TSP (taxe sur la publicité) de 3% quand un annonceur va directement chez Google ou Facebook pour la pub. Or, venir chez un éditeur, il va payer la TVA 18% et 3% de TSP (ce qui est) un vrai manque à gagner pour l’Etat », a-t-il indiqué. 

« Imaginez que la TSP de 3%, c’est elle qui alimente le FSDP (Fonds de soutien au développement de la presse). Si cette taxe augmente, c’est plus de soutien aux médias ivoiriens », a-t-il lancé.

Depuis 2000, le digital a fortement bouleversé l’écosystème des médias à travers le monde. Cela a entraîné des changements de paradigmes et de modèles économiques, mais aussi des innovations éditoriales. 

En Côte d’Ivoire, comme ailleurs, le digital est diversement perçu surtout pour les médias en transition qui essaient de s’adapter sans vraiment réussir. Dans les modèles des médias ivoiriens, ce type de publicité s’avère une opportunité. 

M. Lassina Sermé, le président du REPPRELCI, s’est félicité de cette thématique (de la 5e session de la Quinzaine du numérique) qui a suscité chez les journalistes un engouement et un intérêt sur cette solution qui permet aux médias en ligne d’accroître leurs offres. 

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Médias: création du Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire

Le Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire, une organisation apolitique regroupant des vétérans de la presse ivoirienne, a été portée sur les fonts-baptismaux samedi à Abidjan lors d’une assemblée générale constitutive qui a été sanctionnée par l’élection de son président, Lucien Houedanou.Cette association dont la création a été inspirée par Auguste Miremont,  l’ancien ministre ivoirien de la communication, ambitionne non seulement de devenir une force de proposition dans le pays, mais aussi d’œuvrer à la réhabilitation du métier de journaliste.

« L’objectif c’est de mener des activités sociales et culturelles. Il faut valoriser aussi les compétences et les expertises car nous aurons à faire beaucoup de choses, notamment, des ateliers, des conférences, des formations. Il faut montrer aux jeunes que le métier de journaliste est noble», a expliqué M. Houedanou, qui été élu président de cette association à l’unanimité des membres présents.

 « C’est une organisation non partisane, apolitique et non confessionnelle. Nous avons la conviction que nous pouvons apporter une certaine contribution à l’amélioration de l’image du journaliste. Nous pouvons être également une force de proposition », a ajouté M. Houedanou.

Poursuivant, il a indiqué que les actions du Cénacle se feront en complémentarité avec celles des nouvelles générations de journalistes.

 De son côté, l’ex-ministre Auguste Miremont qui a été élu président du Haut conseil de cette organisation, a dit vouloir œuvrer avec ses confrères pour être une force de proposition dans le pays. « Nous avons pris l’engagement d’être ensemble pour toujours. Nous allons faire en sorte que le cénacle vive et soit une voix qui porte », a promis M. Miremont.

Par ailleurs, il a appelé ses confrères à « ne pas prendre parti pour qui que ce soit dans le débat politique ». 

Le Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire est une organisation apolitique qui compte en son sein plusieurs anciens journalistes ivoiriens de renom. Il s’agit notamment d’Auguste Miremont, journaliste et ancien ministre, Ladji Sidibé (ancien de Fraternité Matin), Georges Taï Benson ( RTI), Youssouf Sylla (ancien de Fraternité Matin), Diomandé Mitouba (Radio), Eugène Dié Kacou  (Télévision), Ibrahim Koné (Radio), Jean-Baptiste Akrou (ancien de Fraternité Matin) et  Samba Koné, journaliste et président de l’Autorité nationale de la presse ( ANP).

Lucien Houédanou, le nouveau président du Cénacle exerce  le métier de journaliste depuis 1984. Il a travaillé dans plusieurs médias ivoiriens dont «Ivoire Dimanche» en 1986. Il a également travaillé dans des institutions internationales dont l’Union européenne où il a exercé pendant seize ans.

Tchad : le ministre de la communication fait le compte rendu du Conseil des ministres

Le conseil ordinaire des ministres du 22 octobre 2020 présidé par Idriss Deby Itno a inscrit à l’ordre du jour, l’examen de deux projets de textes et une communication sur le forum national inclusif

Au titre du Ministère de la Justice Chargé des Droits Humains, le Conseil a eu à examiner un projet de décret portant modification du décret N°264/PR/MJCDH/2019 du 1er mars 2019, pris en application de l’Ordonnance N°018/PR/2018 du 07 juin 2018 instituant le Corps de la Police Judiciaire, et relatif à l’organisation et au fonctionnement de ce Corps.

L’application du décret précité ayant révélé des insuffisances de fond et de forme dans la pratique, la nécessité de sa relecture s’est imposée en vue d’y apporter les améliorations nécessaires tant dans l’action de coordination avec d’autres services techniques, que dans le renforcement du champ d’activités du Corps de la Police Judiciaire.

Dans cette optique, les principales améliorations proposées dans le projet de décret modificatif ont été examinées et adoptées par le Conseil des Ministres. Elles portent essentiellement sur ce qui suit :

 

  • La création d’un secrétariat pour centraliser et coordonner les activités de la Police Judiciaire du point de vue de l’administration générale, et assurer le relai des décisions gouvernementales concernant ce Corps ;
  • La désignation de deux Conseillers ;
  • Le placement du Corps de la Police Judiciaire, en tant qu’entité paramilitaire, sous un Commandement pour la gestion des questions sécuritaires, comme les tours de permanence, la sécurisation des locaux, les interventions de maintien de l’ordre, les cérémonies militaires, etc.
  • La création de deux nouvelles sous-directions à savoir : une Sous-direction chargée des contraventions de simple police et de la Santé publique et une Sous-direction chargée des atteintes aux systèmes informatiques.

Au titre du Ministère de l’Élevage et des Productions Animales, un projet de Loi portant création d’un Fonds National du Développement de l’Élevage, en abrégé FONADEL, a été présenté.

Après un débat de fond sur les missions du FONADEL par rapport au Fonds Élevage existant, le Conseil des Ministres, tenant compte de l’importance de l’élevage pour notre pays, a renvoyé le projet de loi pour une réflexion approfondie sur le rôle à assigner à ce Fonds dans le développement et la modernisation de ce sous-secteur en lui assignat une vision stratégique globale du développement de notre pays

Enfin, le Conseil des Ministres a suivi une communication de la Ministre Secrétaire Générale du Gouvernement, Chargée des Relations avec l’Assemblée Nationale et de la Promotion du Bilinguisme dans l’Administration, sur l’état d’avancement de la préparation du deuxième Forum National Inclusif.

La tenue, à N’Djamena du 29 au 31 octobre courant, du deuxième Forum National Inclusif, conformément à l’engagement du Maréchal du Tchad du 27 mars 2018 ;

Les travaux du Comité de suivi de la mise en œuvre des résolutions du premier Forum et du Comité de rédaction chargés de préparer le deuxième Forum, ont suffisamment avancé ;

L’objectif global du deuxième Forum National Inclusif est faire le bilan de 74 pertinentes résolutions du Forum de 2018 et de proposer des ajustements éventuels et compléments nécessaires à la modernisation des Institutions et au renforcement de la démocratie, de la stabilité et de l’unité de notre pays.

 

Le REPPRELCI lance une initiative pour lutter contre les fake news pendant la présidentielle en Côte d’Ivoire

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) mène la lutte contre les infox avec son initiative Ivoirecheck.com, un dispositif de vérification des faits sur la période de la présidentielle d’octobre en Côte d’Ivoire.Déjà lancé pour lutter contre les fake news (fausses informations) pendant la période de la pandémie de Covid-19, le projet s’ouvre pour soutenir l’intégrité de l’information lors de la présidentielle du 31 octobre 2020, rapporte un communiqué transmis, mercredi à APA.

«Les périodes électorales sont souvent sources de tension, mais surtout des moments de désinformation à grande échelle avec la circulation des fausses informations qui représentent un danger pour la cohésion sociale et la paix. C’est la raison pour laquelle, le REPPRELCI a voulu étendre l’initiative Ivoirecheck.com à la présidentielle 2020 », indique Lassina Sermé, le Président du Réseau.

Cette initiative, ajoute-t-il, est un prolongement des activités de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), créé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

 Ivoirecheck.com a la participation de plusieurs médias ivoiriens avec le soutien de partenaires pour lutter contre la désinformation, faire le monitoring des médias, mais aussi et surtout former les ONG, la société civile avec un volet consacré à l’éducation aux médias.

A cet effet, un coordonnateur général a été désigné. Il s’agit du journaliste professionnel Lacinan Ouattara, membre du pôle des experts du REPPRELCI.

Spécialiste des questions de médias et de technologies, il a initié et piloté le projet de fact checking «Les vérificateurs de l’Info » et collabore avec plusieurs organisations internationales dans le cadre de projets de développements éditoriaux.

« Pour la présidentielle d’octobre, c’est un projet de journalisme collaboratif sur la base d’une plateforme commune avec la mutualisation des ressources, des compétences et des méthodes. Cette plateforme sera le premier support de diffusion des informations vérifiées, puis les médias partenaires pourront relayer sur leurs supports pour élargir l’audience de ces contenus et ainsi contribuer à lutter contre les infox », précise Lacinan Ouattara.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire : des journalistes formés sur le traitement de l’information en période électorale

A l’initiative de l’institution « Le médiateur de la République», un atelier de sensibilisation et de formation des journalistes ainsi que des professionnels des médias sur le traitement de l’information en période électorale, s’est déroulé vendredi à Abidjan, a constaté APA sur place.Cette session de formation dont le thème porte sur le traitement de l’information en période électorale,  vise à sensibiliser ces acteurs des médias sur leur rôle dans le déroulement pacifique de la période électorale en Côte d’Ivoire.

 « L’objectif que nous visons est de sensibiliser les journalistes et professionnels des médias sur leur rôle dans le maintien de la paix et de la cohésion sociale en période électorale et  mettre en exergue les règles d’éthique et de déontologie qui régissent cette profession», a expliqué Hadad N’Guessan Suzanne, la secrétaire générale du médiateur de la République dans un discours d’ouverture de cet atelier.

Elle a ajouté que cette rencontre entend également sensibiliser les journalistes et professionnels des médias à accompagner Le Médiateur de la République en s’appropriant la paix et la cohésion sociale.

Poursuivant, Hadad N’Guessan Suzanne a indiqué que Le médiateur de la République invite les ivoiriens « à œuvrer pour une campagne électorale apaisée et un scrutin sans violence». Auparavant, elle a fait savoir qu’au terme d’une mission de son institution, il est ressorti que  les ivoiriens appréhendent avec beaucoup d’inquiétudes les élections présidentielles ivoiriennes du 31 octobre prochain.

« Restez imprégnés de la rigueur de votre code d’éthique et de la déontologie », a dit pour sa part aux journalistes,  Jean Martial Adou, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Communication et des médias regrettant une prolifération des fausses informations pendant cette période électorale.

« Les journalistes sont des acteurs centraux de notre cohabitation sociale… Ils assurent la médiation entre les détenteurs de l’information et les consommateurs des contenus des médias », a-t-il estimé.

 Plusieurs communications dont celles portant sur le respect des règles d’éthique et de déontologie en période électorale et le traitement de l’information en période électorale, ont été faites au cours de cette rencontre.

L’Assemblée nationale en vedette dans la presse sénégalaise

Le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale et la réaction de son président Moustapha Niasse contre les critiques sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA.Vox Populi a vu hier mercredi un président de l’Assemblée nationale « noir de colère » face aux critiques et attaques contre l’institution. A un certain moment même, rapporte Sud Quotidien, « Niasse tape sur la table ». « Personne ne peut dicter à l’Assemblée ce qu’elle doit faire », a-t-il déclaré lors de la plénière convoquée pour le renouvellement du bureau.

Ainsi, le changement majeur dans le nouvel attelage concerne le poste de Premier vice-président, désormais occupé par Abdou Mbow qui remplace le tonitruant Moustapha Cissé Lô. Ce dernier est tombé en disgrâce dans le parti présidentiel APR après avoir proféré une série d’insultes publiques visant un camarade. « L’APR évacue Lô », titre ainsi le journal, soulignant par ailleurs que l’opposition juge « timide » la réaction du parti au pouvoir contre Aliou Dembourou Sow, le député qui a défendu la candidature du président Macky Salla à un troisième mandat quitte à utiliser des machettes.

L’Observateur braque son rétroviseur sur le député Pape Diop, ex-dignitaire du régime de Wade, mais qui se fait remarquer par son « absence à l’Assemblée nationale » et un « retrait de la scène politico-médiatique ». Le journal, affirmant qu’il vit « les dernières heures d’une carrière politique », note qu’il est « viré de l’Assemblée nationale par les articles 40 et 105 du Règlement intérieur ».

Sur la gestion de l’affaire Terme Sud, le général à la retraite Mansour Seck « met en garde » dans Walf Quotidien et Sud Quotidien contre la politisation du dossier et contre la division du Commandement par rapport à la troupe.

Le Soleil titre sur le Fonds Vert Climat, avec les 50 milliards de FCFA prévus « pour l’électrification solaire de 1000 villages ».

EnQuête et L’AS titrent sur l’accès au foncier par les femmes. Pour le premier quotidien, c’est « la loi des hommes » qui s’applique tandis que le second note que les femmes sont « ostracisées » quand elles veulent acquérir du foncier agricole.

En football, L’Observateur revient sur les statistiques de Sadio Mané en équipe nationale. Le journal trouve une « Sadio-dépendance » qui confirme qu’il est « l’ion indomptable de la Tanière ».

Mais pour Stades, ils sont « quatre indispensables ». En plus de Sadio Mané, il y a les gardiens Edouard Mendy et Alfred Gomis et le défenseur Kalidou Koulibaly.

Record titre de son côté sur le match Sénégal-Guinée-Bissau de novembre et note qu’on va « vers un huis clos total » au stade Lat Dior de Thiès parce que la Fédération est « fortement préoccupée par la Covid-19 ».

Côte d’Ivoire: décès à Abidjan de Marcel Zadi Kessy à l’âge de 84 ans

L’ex-président du Conseil économique et social de Côte d’Ivoire de à 2011 à 2016, Marcel Zadi Kessy est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à l’âge de 84 ans des suites d’une longue maladie, a appris APA de source proche de sa famille.Selon cette source, le décès est survenu à Abidjan, la capitale économique du pays. Ces dernières années, Marcel Zadi Kessy s’était retranché dans son village natal de Yacolidabouo, dans le département de Soubré, dans le Sud-ouest ivoirien.

En Côte d’Ivoire, le nom de Marcel Zadi Kessy rime avec le Groupe de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) qu’il a intégré en 1970.

Pendant plus de dix ans, il a cumulé le poste de président directeur général de ces deux entreprises chargées de l’exploitation des services publics d’eau et d’électricité dans le pays.

Religion, politique et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de l’annulation du Mawlid de Tivaouane, de l’affaire du député APR Aliou Dembourou Sow et des conséquences de l’annulation du derby sénégalo-mauritanien.Vox Populi et L’AS se font, avec presque le même titre, l’écho de l’annulation de la célébration de la nuit de la naissance du Prophète de l’Islam à Tivaouane. Si la cité religieuse a décidé de surseoir à son organisation cette année, c’est à cause de la « persistance de la Covid-19 » à laquelle il faut « faire barrage ».

Et cette posture du khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, d’après Vox Populi, se fonde sur les enseignements du Prophète Mohammed. Il recommande ainsi aux fidèles de célébrer le Gamou chez eux, dans l’intimité familiale.

Toutefois, on va assister à un « Gamou à deux vitesses » à Tivaouane, selon Sud Quotidien, notant que le khalife « confine » les Tidianes pendant que Serigne Moustapha Sy et les Moustarchidines « se démarquent ».

« Voix discordantes », commente Le Quotidien, rapportant aussi pour sa part qu’au-delà des Moustarchidines, la famille Ndiéguène et Médina Baye de Kaolack (centre) vont aussi célébrer le Maouloud.

Devant ce méli-mélo, Walf Quotidien enfonce le clou sous ce titre : « Les Tidianes divisés ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil titre sur les propos éthnicistes du député Aliou Dembourou Sow que « la majorité condamne ». Il avait appelé à défendre la candidature à un troisième mandat du président Macky Sall, quitte à utiliser des machettes. Malgré la volée de bois vert, il dit ne pas regretter ses propos qui signifient dans son fief, au Fouta (nord), « cartes d’électeur ».

« Dembourou Sow, seul au monde », titre EnQuête. Le parti présidentiel APR dont il est membre se démarque de ses propos « aux antipodes » de sa ligne. La coalition Jotna du virulent opposant Ousmane Sonko veut qu’il soit poursuivi « pour apologie de la violence » là où l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye dénonce des propos « xénophobes, irresponsables et dangereux ». Suffisant pour faire dire à Libération qu’Aliou Dembourou Sow vit un « sale temps ».

En sport, les quotidiens spécialisés Stades et Record reviennent sur l’annulation du match amical Sénégal-Mauritanie à cause de la contamination au coronavirus de huit membres de la délégation mauritanienne. Pour Record, il s’agit de « cinq Mourabitounes et trois membres du staff ».

Les Lions repartent pour leur part « avec leurs doutes avant (le match, en novembre, contre) les Djurtus » de la Guinée-Bissau que Stades se demande même s’il n’est pas « menacé ». Mais « c’est très difficile pour la Fédération », selon son président Augustin Senghor. Déjà Sénégal-Mauritanie est le « cinquième match amical annulé » à cause de la Covid-19 et le calendrier de la CAF « risque d’être encore perturbé ».

Plus optimiste, le secrétaire général de la FSF, Victor Seh Ciss, préfère retenir de cette annulation « une leçon pour les matches de novembre ».

En lutte, Record fait un petit focus sur l’ancienne gloire Mame Gorgui Ndiaye. « L’enfant chéri de Dakar, aux 149 combats », âgé aujourd’hui de 81 ans, fut une « personnalité marquante » de la mythique écurie de Fass.

Côte d’Ivoire: les web tv accolées aux partis invitées à se déclarer auprès du régulateur

Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), régulateur du secteur audiovisuel ivoirien, Me René Bourgoin, a invité mardi les web tv adossées à des partis politiques à se déclarer, lors d’un atelier de formulation de l’institution.« Les web tv accolées à des partis politiques, nous leur demandons de se faire connaître », a dit Me René Bourgoin, lors d’un atelier de formation de la HACA sur la régulation des services de distribution et de diffusion des programmes audiovisuels en ligne. 

Selon Me René Bourgoin, cela devrait permettre en cas de « préoccupation liée à un contenu inapproprié, appeler (les opérateurs) pour dire que ce contenu ne respecte pas les règles de l’éthique et de la déontologie de la profession » en vue de se conformer au dispositif légal. 

Des web tv sont quelques fois adossées à des partis politiques et le contenu est parfois « inapproprié, (or) il faut aller à un minimum de régulation », c’est pourquoi « nous avons jugé utile de les recenser et d’avoir l’identité des promoteurs et des personnes qui y travaillent pour savoir si ce sont des journalistes professionnels », a-t-il ajouté. 

Pour le président de la HACA, il convient de « leur dire qu’il est nécessaire de respecter l’éthique et la déontologie de leur profession » aux fins d’éviter des dérapages, surtout dans le contexte électoral qui connaît la Côte d’Ivoire. Et ce, pour conseiller un « retrait » ou une « modification » de l’élément incriminé. 

Me Bourgoin a tenu à préciser que lorsqu’il s’agit de service de média audiovisuel en ligne, c’est la HACA qui assure la régulation, mais quand il est question de productions d’informations numériques, c’est l’Autorité nationale de la presse (ANP) qui régule.

L’ANP assure notamment la régulation de la presse écrite et les médias de productions d’informations numériques. Dans certains cas, une entité peut être régulée à la fois par l’ANP et la HACA, au regard de ses contenus.

Intervenant à cet atelier, M. Samba Koné, le président de l’ANP, a pour sa part relevé qu’ « un site d’information, c’est d’abord pour nous un journal, avec une publicité, une mise à jour sur l’actualité et qui produit de l’information de l’actualité ». 

Toutefois, « en ce qui concerne les vidéos et les photos qui viennent sur ces sites, ce sont des éléments d’accompagnement de la production numérique », a-t-il affirmé, soutenant que tout ce qui est site de production qui travaille sur l’actualité relève de la compétence de l’ANP, cependant les supports audio et vidéo qui accompagnent ces sites sont des supports pour illustrer ces écrits sur ces sites. 

« Avec l’avènement d’Internet, des journaux joignaient des CD ROM dans leurs productions quotidiennes  et images, mais sont restés des journaux, jusqu’à ce qu’il y a ait une co-régulation que nous souhaitons de nos vœux », a-t-il poursuivi.

Le président de la HACA, René Bourgoin, a déclaré qu’un service de communication en ligne est à la fois régulé par la HACA et l’ANP dès lors qu’il fait de la production de l’information numérique et de la communication audiovisuelle. 

Il a exhorté les opérateurs de services de médias audiovisuels en ligne à se faire recenser, car certains utilisent une ressource hertzienne comme moyen de diffusion, et ont besoin d’une autorisation, à l’instar de ceux qui agrègent des contenus, évoquant « un minimum de redevance » à payer au régulateur.

« Une opération de recensement des médias en ligne initiée du 15 juin au 15 juillet 2020 a permis de recenser 31 web tv, 17 web radios, 10 web tv en cours de constitution. Maintenant, il s’agira de la mise en place d’une procédure de déclaration ou d’autorisation selon le type de services », a souligné Me Bourgoin.

La HACA envisage en outre la mise en place d’un système de labellisation afin de professionnaliser le secteur audiovisuel, ainsi que de la fixation d’un cahier des charges à minima pour les opérateurs, en vue d’une meilleure régulation.   

La sortie de Ousmane Sonko sur le foncier fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la sortie de l’opposant, Ousmane Sonko, sur le foncier aux côtés d’autres sujets d’actualités.« Nouvelle salve de Sonko sur le +Macky+ », barre à sa Une Vox Populi, soulignant que le leader du parti Pastef (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) accuse le président de faire du business foncier et d’avoir vendu les immeubles de l’Etat au centre-ville. 

« Après la mafia du pétrole, du poisson, du zircon et du Corona, ce sont ces mafias du foncier qui restent », déclare Sonko dans les colonnes de Vox Populi. 

Cela fait dire à L’AS que « Ousmane Sonko évente un gros deal ». « Le député Ousmane Sonko se veut catégorique. L’affaire Terme Sud est l’arbre qui cache la forêt de magouilles du régime de Macky Sall. Face à la presse hier, le leader de Pastef a soutenu que l’Etat est en train de vendre toutes les infrastructures publiques au centre-ville », relatent nos confrères. 

Mais selon le directeur de l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat, Yaya Abdoul Kane, cité par Vos Populi et L’AS, cette information véhiculée par Sonko « est fausse ». L’ancien ministre du pétrole précise d’ailleurs que « ce ne pas des cessions, ni des ventes. C’est des baux emphytéotiques qui ont été accordés sur certains sites de l’Etat dans le cadre de la valorisation du patrimoine bâti de l’Etat ».    

Plus précis, WalfQuotidien note qu’à travers sa sortie, Ousmane Sonko « jette l’anathème sur Macky Sall et son régime qui, selon lui, sont en train d’organiser une mafia pour se partager le site » de Terme sud récemment mis à la disposition de l’armée après l’expulsion des familles qui y vivaient. 

Sur un tout autre sujet, Le Soleil revient sur la coopération économique sino-africaine et titre : « Macky Sall et Xi Jinping revigorent leurs pairs ». Dans ses colonnes, le journal informe que les deux co-présidents du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), « au moyen d’une lettre conjointe, (ont réaffirmé) la commune volonté de l’Afrique te de l’Empire du milieu de sauvegarder l’esprit de solidarité et de coopération qui cimente leurs relations ». 

EnQuête consacre tout un dossier à la départementalisation de Keur Massar (Dakar) et parle d’une « grande équation ». En effet, souligne le quotidien, ce projet « va induire un saucissonnage incontournable de Pikine et Rufisque. EnQuête donne ensuite la parole à l’ancien administrateur civil, Bafodé Kalo, qui déclare : « Cet émiettement du territoire national par la décentralisation n’est pas en faveur d’un véritable développement ». 

Le Quotidien consacre sa Une du jour à l’absence, depuis 4 mois, d’un porte-parole dans la cité religieuse des Tidianes (confrérie soufie) et arbore ce titre : « Tivaouane cherche sa voix ». En sous-titre, le journal informe que depuis le décès de Pape Malick Sy, « le Khalife recourt à des porte-parole du jour ». 

Libération revient sur ce qu’il qualifie de « pillage des eaux sénégalaises » et informe que les sept navires chinois « +Sénégalisés+ en mode fast track en avril avaient toujours un… numéro chinois à la date du 10 septembre 2020 ». 

En politque, Sud Quotidien se plaint de la faible qualité du débat au Sénégal et donne la parole au docteur en communication politique, Momar Thiam qui affirme ceci : « On n’a plus de maitrise du langage politique républicain qu’on apprend dans des écoles de parti ». 

En sport, le quotidien spécialisé Stades parle de « chaud derby à Thiès (ouest) » entre le Sénégal et la Mauritanie. Cette rencontre devrait permettre aux Lions du pays de la Teranga d’avoir « un sursaut d’orgueil » après la défaite (3-1) subie contre les Fennecs d’Algérie. 

Les faits de société à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent d’une pluralité de sujets en accordant la part belle aux faits de société.« Percutés par un +7places+, ils se font écraser par un camion », barre à sa Une Vox Populi, précisant que « Vieux et Ahmed, deux amis inséparables, rentraient de Touba après y avoir passé une semaine pour le Magal ». Selon nos confrères, « l’accident a eu lieu samedi à la mi-journée sur la route Thiès-Mbour. Les victimes habitaient à la Gueule-Tapée et à la Médina ».

Libération consacre une enquête à l’assassinat de l’étudiant Ahyi Joël Célestin Philippe et révèle « les derniers instants d’un héros ». 

A sa Une, le journal mentionne ces informations : « Face aux agresseurs armés, Ahyi Joël Célestin Philippe s’est emparé d’une pierre pour défendre ses deux amies. Alors qu’il gisait sur le sol, les automobilistes refusaient de s’arrêter pour le secourir. Une brave dame a bloqué la circulation pour les forcer à descendre de leurs véhicules. Le doyen des juges a délivré 7 mandats de dépôt vendredi dernier. Tout ça pour deux téléphones et… 11 000 FCfa. La confession sanglante du principal assassin ». 

Sous le titre « Dans l’attente du cash promis », WalfQuotidien revient sur la promesse d’assistance financière faite aux sinistrés de Keur Massar (Dakar) et affirme qu’« il flotte un parfum de micmacs dans l’air ». 

« Annoncé en grande pompe au profit des sinistrés, le cash transfert promis par le président de la République se fait toujours attendre. Les sinistrés ont lancé, le week-end dernier, un cri du cœur lors d’une visite de WalfQuotidien dans l’un des sites de recasement », écrivent nos confrères. 

Le Soleil nous conduit « sur les traces de l’élève Senghor » et écrit : « Le président et poète Léopold Sédar Senghor a fréquenté le Petit séminaire de Ngazobil de 1914 à 1922. Selon l’abbé Etienne Sène, cela a permis au jeune Senghor de mieux développer sa vie spirituelle, intellectuelle et communautaire ». 

Sud Quotidien fait le focus sur la crise casamançaise qui mine cette partie sud du pays depuis plus de trois décennies et donne la parole au président du Groupe de réflexion sur la paix en Casamance qui déclare : « La guerre est finie, mais la paix reste à construire… ». « Ces propos de Robert Sagna sont révélateurs des pas de géants notés dans le processus de paix en Casamance », se réjouissent nos confrères.  

En politique, Observateur donne la parole au député Aliou Dembou Sow qui dit « ne pas regretter ses propos » sur un éventuel troisième mandat de Macky Sall. Dans une vidéo partagée dans les réseaux sociaux, le député de Ranérou (nord) disait qu’il est hors de question que le président Macky Sall ne fasse pas un troisième mandat, quitte à prendre les armes. 

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien fait le bilan des 7 mois de la Covid-19 au Sénégal et fait remarquer que « Dakar et Thiès (sont toujours des) foyers actifs ». A en croire nos confrères, « tous les districts des 2 régions (sont) toujours au rouge ». 

Sous le titre « Le Caps lave à grand eau Alioune Ndoye », L’AS informe que le Collectif des acteurs de la pêche du Sénégal (Caps) s’est érigé en bouclier autour d’Alioune Ndoye. Hier, son le vice-président du Caps, El Hadj Niang, a soutenu que le ministre de tutelle n’a pas signé de nouvelles licences de pêche depuis sa nomination dans le gouvernement. A l’en croire, la polémique qui enfle à propos de cette affaire découle d’une rivalité entre les acteurs de la pêche ». 

Une organisation de journalistes africains appelle la justice togolaise à faire la lumière dans l’affaire Ferdinand Ayité

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) appelle la justice togolaise à faire la lumière dans l’affaire Ferdinand Ayité, directeur de publication d’un journal, impliqué dans un procès suite à un écrit sur de présumés détournements sur les commandes du pétrole au Togo. »L’UJPLA exhorte  la justice togolaise, à  tout mettre en œuvre,  en toute indépendance et en toute impartialité judiciaire, pour la manifestation de la vérité dans cette affaire », indique une déclaration de l’organisation signée par son président, Noël Yao.  

L’organisation note avoir d’ailleurs appris l’assignation devant le tribunal correctionnel de Lomé  le 12 juillet 2020 de son membre (1er Commissaire aux comptes), le journaliste togolais Ferdinand Ayité, directeur de publication du journal l’Alternative.

Le procès fait suite à  la publication d’un dossier consacré aux détournements sur les commandes du pétrole depuis plusieurs années par certains membres du CSFPPP ( Comité de suivi et de fluctuations des prix des produits pétroliers). 

L’UJPLA qui a pour objectif la sécurité des journalistes et la promotion de la liberté de la presse en Afrique, assure suivre de près le déroulement de ce procès et se tient aux côtés du confrère Ferdinand  Ayité et du journal « l’ Alternative » qu’il dirige.

L’organisation appelle les autorités togolaises à « veiller à la sécurité  du confrère Ferdinand Ayité contre qui ce procès est engagé », conclut la déclaration faite à Abidjan le 8 octobre 2020, par son président, le journaliste Ivoirien, Noël Yao. 

Presse numérique ivoirienne: le REPPRELCI remet des chèques à 22 entreprises bénéficiaires du fonds exceptionnel Covid-19

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a procédé samedi à une remise de chèques à 22 entreprises de presse numérique impactées par la Covid-19, d’un coût d’un peu plus de 18 millions Fcfa, à la suite d’un fonds exceptionnel octroyé par le gouvernement ivoirien.La remise des chèques de ce fonds exceptionnel octroyé par l’Etat de Côte d’Ivoire, a eu lieu au siège du REPPRELCI à Adjamé, une cité dans le nord d’Abidjan, au cours d’une cérémonie.

Le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, a « remercié l’Etat de Côte d’Ivoire pour son engagement envers la presse en Côte d’Ivoire en général et en particulier la presse numérique », qui a aussi subi les effets néfastes de la Covid-19.

Ce fonds exceptionnel vise notamment à atténuer l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur les entreprises de presse numérique, un secteur en  forte croissance avec l’avènement de la société de l’information.

M. Sermé a rappelé que le REPPRELCI a, dès le déclenchement de la pandémie de Covid-19, élaboré un projet de résilience économique qui a été soumis à l’Etat par l’intermédiaire du ministère de la Communication et des médias.

« C’est suite à cette requête du REPPRELCI que l’Etat a décidé d’octroyer un peu plus de 18 millions Fcfa à 22 entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire », a ajouté le président du REPPRELCI.

L’Etat, soulignera-t-il, a décidé de passer par le REPPRELCI, la faîtière des entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire, pour pouvoir dispatcher ce fonds exceptionnel aux organes de la presse numérique bénéficiaires.

Adama Bakayoko, directeur général du Groupe Woroba.net, entreprise bénéficiaire de ce don, a salué cet acte du gouvernement,  avouant que  » c’est un baume au cœur, cela va nous aider à supporter les difficultés liées à cette pandémie ».

Quant à Michelle Pépé, gérante et directeur de publication du média Timbo, elle s’est félicitée de ce « geste salutaire et appréciable », souhaitant que ce soit le début d’une prise en compte encore plus renforcée des médias numériques.

M. Camara Bangali, sous-directeur en charge du suivi-évaluation et du contrôle au Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), a fait observer que « c’est la concrétisation d’une promesse faite par le ministre (de tutelle) à l’effet de soutenir les entreprises de presse numérique » touchées par la Covid-19.

Selon M. Camara Bangali, le ministre de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, avait promis 200 millions de Fcfa pour les acteurs du secteur des médias. Et, c’est cela qui a été réalisé à travers le FSDP, où étaient logés ces fonds.

« Prenant la mesure de la situation des entreprises de presse en ligne après la notification de la pandémie de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, le REPPRELCI  dans son rôle fédérateur a élaboré et proposé à l’État de Côte d’Ivoire par le truchement du ministère de la Communication et des médias le 07 avril 2020, un plan de soutien et de relance des activités de la presse numérique évalué à 500 millions de FCFA », a expliqué M. Sermé.

« Nous remercions le gouvernement à travers le Fonds de soutien et de développement  de la presse (FSDP) pour ce don, une grande première pour la presse en ligne qui n’est toujours pas éligible aux prestations du FSDP », a poursuivi le président du REPPRELCI, plaidant auprès du gouvernement « pour la signature des décrets d’application du FSDP conformément à la nouvelle loi de 2017 sur la presse qui prend en compte la presse en ligne ou la presse numérique ».

Recevant l’ensemble des acteurs de la presse le jeudi 23 avril 2020, le ministre de la Communication et des médias, M. Sidi Tiémoko Touré, a annoncé la mise à disposition de tous les acteurs du secteur des médias y compris la presse en ligne, une subvention exceptionnelle de 200 millions de FCFA sur le budget du Fonds de soutien et de développement  de la presse (FSDP). Ainsi, un accord de financement a-t-il été signé le jeudi 23 juillet 2020 entre le FSDP et le REPPRELCI.

En sa qualité de faîtière des médias numériques, le REPPRELCI a été retenu à travers cet accord pour la mise en œuvre des diligences qui prévoient notamment le reversement d’un montant de 836 145 FCFA à chacune des 22 entreprises de presse en ligne légalement constituées et figurant dans le tableau de répartition, soit un montant total de 18 395 190 FCFA .

L’Etat ivoirien a adopté  en 2017 un nouveau régime juridique de la presse qui prend en compte la presse numérique. Mais, pour le volet des subventions, il reste un décret d’application qui devrait permettre d’accompagner les médias numériques à l’instar de la presse imprimée.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Les journalistes ivoiriens invités à «rompre le silence» sur les méfaits des avortements clandestins

Le représentant Afrique francophone de l’ONG internationale IPAS, Dr Dougrou Sosthène a invité vendredi les journalistes « à rompre le silence » sur les méfaits des avortements clandestins en Côte d’Ivoire où deux décès maternels sont enregistrés toutes les trois heures.« La Côte d’Ivoire fait partie des cinq derniers pays sur les 23 de l’Afrique francophone en terme de mauvais chiffres sur la mortalité maternelle. 18% de la mortalité maternelle est le fait des avortements clandestins… Ce que nous attendons des journalistes, c’est de rompre le silence parce que vous êtes la voix des sans voix», a exhorté Dr Dougrou.

Il s’exprimait à la cérémonie de clôture d’un atelier  organisé à Dabou ( Ouest d’Abidjan) par le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sport engagés dans la lutte contre le SIDA et les autres pandémies (REPMASCI) et IPAS à l’issue duquel une trentaine de journaliste et animateurs de radios a été formée sur la nécessité de sensibiliser les populations sur l’avortement sécurisé.

 Au cours de ces assises, les journalistes ont été renforcés en technique de plaidoyer afin d’exhorter les pouvoirs publics ivoiriens à l’application du protocole de Maputo qui promeut l’avortement médicalisé.

Selon Dr Dougrou, le premier «travail  de fond» à faire, c’est l’éducation complète à la santé sexuelle. « Ça coûte plus cher d’aller faire un  avortement clandestin que de faire un avortement sécurisé», a-t-il fait savoir.

 « Nous travaillons dans une approche holistique qui prend en compte l’éducation complète à la sexualité. Les communicateurs ont un gros travail à faire», a estimé Dr Dougrou souhaitant que les contraceptifs soient disponibles dans le dernier kilomètre en Côte d’Ivoire.

 Avant lui, Youssouf Bamba, le président du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN),  par ailleurs fondateur du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé( REPMASCI), a encouragé à son tour, les journalistes à s’engager dans la lutte contre les avortements clandestins.

 Bintou Sanogo, la présidente du Conseil d’administration du REPMASCI a dit l’engagement des journalistes « à remplir efficacement leur part de contrat » dans la lutte contre les avortements clandestins dans le pays.

La Côte d’Ivoire a signé et ratifié tous les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection des droits de la personne humaine en général et des droits des femmes et des enfants en particulier dont le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femme en Afrique, dit Protocole de Maputo.

L’article 14 du protocole de Maputo met à la charge des États parties l’obligation de donner l’accès à l’avortement médicalisé aux femmes et aux filles enceintes à la suite d’un inceste, un viol ou toute autre forme d’agression sexuelle, ou lorsque la santé mentale ou physique de la femme ou de la fille enceinte est en danger ou encore lorsqu’il y a risque pour la vie de la femme, de la fille enceinte ou du fœtus. La Côte d’Ivoire enregistre l’un taux de mortalité maternelle les plus élevés de la sous-région avec 614 décès pour 100.000 naissances vivantes et  ambitionne d’accroître sa prévalence contraceptive à 36% à l’horizon 2020.

Pêche, société et économie font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant du rapport de l’ONG Green Peace sur l’exploitation des ressources halieutiques en plein Covid-19 à l’économie, sans oublier les faits de société.« Pillage à grande échelle », barre à sa Une Le Quotidienavant de noter que « Green Peace corrobore les irrégularités dénoncées par les organisations de pêche » sur l’exploitation des ressources halieutiques. Le même journal ajoute qu’ « au Sénégal, 8 navires étaient en activité douteuse durant le confinement ».

« L’organisation confirme des pratiques +douteuses+ dans l’octroi des licences de pêches », souligne Vox Populi qui arbore cette Une : « Greenpeace harponne le ministère de la Pêche ». Ce dernier « a refusé » de répondre à aux requêtes de l’ONG britannique, affirme le journal qui explique dans ses colonnes « comment les bateaux chinois pillent le poisson sénégalais ».

Cette situation serait à l’origine de la flambée des prix de cette denrée de première nécessité si l’on en croit à WalfQuotidien qui a fait un tour dans un marché dakarois. « Le poisson est devenu une denrée rare et donc cher. Au petit marché au poisson de Poste de Thiaroye, les vendeuses pointent du doigt les bateaux de pêche étrangers ». 

En économie, L’Observateur dissèque les projets et investissements pour 2021 et arbore cette titraille : « Macky lance la machine à milliards ; sa grosse rallonge financière pour le Prodac, le Pavie… l’énorme enveloppe pour les moyens de défense ; l’important coût de construction de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack ». 

Pour la sécurisation des importations d’hydrocarbures, informe Le Soleil, « la Sar (Société africaine de raffinage) obtient une ligne de crédit 131 milliards de FCfa ». 

Sur un tout autre sujet, EnQuête s’intéresse au front de la contestation sociale en analysant le poids du mouvement Frapp les luttes sociales. « Le Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine (Frapp) est actuellement très actifs dans les différents combats sociaux. Ce qui montre, quelque part, qu’il a fini de s’imposer devant certains mouvements et partis politiques sénégalais », soutiennent nos confrères. 

L’AS consacre sa parution du jour à ce qu’il qualifie de « destin cruel des schizophrènes ». Dans ses colonnes, le journal partage les « confessions pathétiques de malades » qui vont des hallucinations aux difficultés de socialisation, en passant par les troubles cognitifs et les délires. 

Sous le titre « ces boulets de Macky », WalfQuotidien fait le focus sur « ces ministres +gaffeurs+ de la République » et écrit : « qu’il s’agisse de Mansour Faye, de Me Malick Sall et de Abdou Karim Sall, ils sont tous au-devant de la scène et suscitent des commentaires. Le qualificatif de ministres +gaffeurs+ semble bien leur coller la peau tellement ils font parler d’eux et leurs patronymes associés à pratiquement beaucoup de scandales ». 

En sport, le quotidien spécialisé Statdes revient sur la défaite 3-1 du Sénégal face au Maroc, hier, en match amical et titre : « Halilhodzic broie Aliou Cissé ». Le journal fait remarquer qu’il s’agit de la « lourde défaite (des Lions) depuis 7 ans ; (la) première défaite en amical depuis juin 2018 (et) la plus lourde défaite de Cissé (l’entraineur) ».

Covid-19/Fake news: le Repprelci, faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, remet un rapport final à l’Unesco

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a remis vendredi à la représentante résidente de l’Unesco à Abidjan, Anne Lemaistre, son rapport final sur le Projet Ivoire Check, visant à lutter contre la propagation des fake news (fausses informations) sur la pandémie de la Covid-19.Les résultats du Projet IvoireCheck, notamment financé par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), a été présenté par Anderson Diédri, un membre du Repprelci, au Bureau de l’institution à Abidjan.   

Ce projet, expliquera-t-il, est justifié par le flot d’informations sur la pandémie de la Covid-19 qui a entraîné une floraison de fake news ou infox, particulièrement diffusées par des médias traditionnels et sur les réseaux sociaux.

A travers ce projet, le Repprelci a contribué à lutter contre la propagation des fausses informations sur la pandémie de la Covid-19, un défi majeur en cette période de pandémie à Covid-19. Et ce, via le Fact checking, un procédé consistant à certifier une information ou une rumeur.   

Le projet Ivoire Check a permis de rectifier les fake news, de limiter leur propagation pour mieux sensibiliser le public en Côte d’Ivoire sur la Covid-19, a relevé M. Diédri, souhaitant qu’il soit répliqué dans le cadre de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020 afin de mettre à la disposition des citoyens des informations justes et vérifiées.

Du 3 mai au 30 juillet 2020, le projet a permis de publier 76 articles, via un suivi de l’actualité, la fact checking, le monitoring du respect des mesures barrières, la diffusion de données infographiques, ainsi que des flashes d’information et des caricatures.

De façon spécifique, 35 articles de fact checking ont été publiés, a indiqué M. Diédri, avant de faire observer que l’IFCN, le réseau international de vérification des faits, basé aux Etats-Unis, exige dans le processus de certification la publication de 26 articles de fact checking sur une période de six mois. 

Le taux des articles portant sur des propos faussement attribués à des personnalités est de 25,71%. En outre, 25,71% des articles concernent les affirmations inexactes et des publications sans preuve, tandis que 29,55% des publications fausses ont été diffusées dans les médias contre 70,45% sur les réseaux sociaux.

En termes d’audience, le Repprelci revendique 252 042 visiteurs sur le site Internet www.ivoirecovid19check.com, 808 abonnés sur la page Facebook, avec une moyenne de 30 partages par publication.

Par ailleurs, 1,7 million de personnes ont été touchées sur les trois mois qu’a duré le projet Ivoire Check avec au moins 2 019 000 vues sur tous les supports (site web + réseaux sociaux) contre un objectif d’audience de 1,5 million de vues.

Pour atteindre ce résultat, le Repprelci a dû faire recours à des sources fiables, entre autres l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le ministère de la santé, ou encore des experts du secteur de la santé pour vérifier les informations, pour attester les publications.

La représentante de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Mme Anne Lemaistre, s’est félicitée du résultat du projet Ivoire Check, qui a permis de toucher 1,7 million de personnes en quelques semaines, affirmant que son institution reconduit cette expérience pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.  

La plateforme  de fact checking a été une « réussite », a-t-elle ajouté, soutenant qu’elle participe à l’éducation des médias via le travail de vérification et à réagir sur les polémiques ou les rumeurs afin de donner l’information juste.

« Nous sommes disponibles pour exécuter avec vous la deuxième étape du projet » portant sur l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a assuré le président du Repprelci, Lassina Sermé, qui a adressé des remerciements à l’Unesco pour avoir financé ce projet.

Le Projet Ivoire check sur l’élection présidentielle a pour coordonnateur général le journaliste Lacinan Ouattara. Il vise à offrir des contenus vérifiés à une plus large audience, à sensibiliser et éduquer les publics à la nécessité de consommer des informations crédibles.  

Côte d’Ivoire: lancement de la 2e édition des Assises du numérique

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a lancé jeudi à Abidjan la deuxième édition des Assises du numérique, un forum de réflexion sur l’écosystème du numérique en Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie.Cette seconde édition des Assises du numérique a pour thème « Bilan et perspective, 7 ans après la réforme du secteur des Télécoms/TIC et de la poste ». Elle  est prévue en janvier 2021 et vise à offrir un cadre de discussion à l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique.

Le ministre de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a fait savoir que dans l’intervalle, les commissions techniques mises en place commenceront leurs travaux scientifiques.

« Mes attentes sont fortes quant aux conclusions de ces Assises, car elles devront permettre d’accélérer la transformation numérique de notre économie, d’accroitre la création de richesses et des emplois, et en définitive, de contribuer au bien-être de la population », a-t-il dit.

A l’issue des travaux des Assises du numérique, le diagnostic du secteur de l’économie numérique sera fait et une stratégie nationale du numérique sera, par la suite, adoptée pour servir de boussole de développement du secteur des TIC dans le pays, a-t-il ajouté.

La première édition, tenue en 2015, a permis de poser les jalons de l’évolution du numérique en Côte d’Ivoire grâce aux débats éclairés sur les thèmes du Cyberespace et des données personnelles,  a souligné M. Mamadou Sanogo.

Selon M. Sanogo, l’État avait engagé une réforme du secteur en 2012, qui a permis au plan réglementaire, l’adoption de plusieurs textes juridiques structurants, dont l’ordonnance relative aux télécommunications et technologies de l’information et de la communication.

Des dispositions légales ont également permis la mise en place de plusieurs lois sur des sujets majeurs tels que la cybercriminalité, les transactions électroniques, le code des postes ainsi que la protection des données à caractère personnel.

 Au plan institutionnel, mentionnera-t-il, l’État a créé plusieurs structures dont l’ARTCI (Autorité de régulation des Télécoms/TIC), l’AIGF (Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques), l’ANSUT (Agence nationale du service des Télécoms/TIC).

L’Etat ivoirien a également créée le VITIB,  un village des technologies de l’information et de la biotechnologie, ainsi que l’École supérieure africaine des TIC (ESATIC) et la Fondation jeunesse numérique.

Ces entités ont permis à la Côte d’Ivoire de connaître plusieurs avancées significatives en matière de Télécommunications/TIC et au pays d’enregistrer par exemple, plus de 37 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, soit un taux de pénétration de 145%.

Le chiffre d’affaires du secteur des télécommunications et des TIC, quant à lui, s’élève à plus de 1 000 milliards de FCFA, tandis que la couverture de la population au large bande mobile avoisine les 91%. 

Le territoire national est aujourd’hui desservi par des réseaux large bande à fibre optique d’une longueur de plus de 25 000 km, dont 5 435 km sont construits à l’initiative de l’Etat, a relevé M. Mamadou Sanogo. 

Dans le pays, la connectivité internationale est assurée par quatre câbles sous-marins avec une bande passante internationale de 196 Gigabit par seconde. Au niveau de l’indice de développement de la gouvernance électronique (EGDI), le pays a gagné plus de 37 places entre 2012 et 2018 en passant de 176e à la 139e place.

À l’échelle internationale, la Côte d’Ivoire a enregistré un bond en avant de 20 places entre 2013 et 2018 au classement de l’indice de développement des TIC (IDI) en se classant 132ème au niveau mondial et 3ème en Afrique de l’Ouest.

Ces assises visent, sept ans après cette réforme, un arrêt aux fins de faire une évaluation de ces résultats au regard des objectifs fixés et de dégager les perspectives pour le développement de l’économie numérique nationale, a justifié M. Mamadou Sanogo.

Cheikh Tidiane Coulibaly se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent pour l’essentiel de la sortie du Premier président de la Cour suprême, Cheikh Tidiane Coulibaly, dans l’affaire Teliko. 

« La Cour suprême freine Me Malick Sall », barre à sa Une Walf Quotidien avant de reprendre cette déclaration du président de la plus haute juridiction du pays : « Le ministre de la Justice ne dispose pas de pouvoir pour décider du sort d’un magistrat », dit-il. 

Dans ses colonnes, le journal note que « Cheikh Tidiane Coulibaly siffle la fin de la récréation, tout en rappelant à l’ordre le ministre de la Justice qui, à l’en croire, n’a pas pouvoir de sanction envers les magistrats, même à l’égard des procureurs dont il est la tutelle ». 

Cette sortie fait suite à la convocation du président de l’Union des magistrats du Sénégal, le juge Souleymane Teliko, devant l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj). 

Sous le titre « Cheikh T          idiane Coulibaly sort de sa réserve », Sud Quotidien précise que le Premier président de la Cour suprême «  a déclaré que le Garde des Sceaux, ministre de la Justice n’a pas de prérogatives de traduire un magistrat de le conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature (Csm) qui reste une exclusivité des magistrats du Csm. Il ajoute qu’il faut +éviter de faire de la magistrature un enjeu politique+ ». 

Plus nuancés dans le traitement de cette sortie, les journaux Le Quotidien et Le Soleil notent que le Premier président de la Cour suprême en appelle à « la responsabilité » des uns et des autres pour éviter toute crise au sein de l’institution judiciaire. Dans les colonnes du journal Le Quotidien, il affirme : « Je m’emploierai à protéger le pouvoir judiciaire contre toute atteinte ». 

Dans les colonnes de Vox Populi, Cheikh Coulibaly ne manque cependant pas de faire part de son amertume face à la situation. « Cela reflète un sentiment inhabituel de malaise », affirme-t-il, ajoutant que « Dans la perception des Sénégalais, la Justice est devenue un objet politicien au profit d’un clan ». 

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à l’adoption, hier, en Conseil des ministres du projet de loi de finances 2021. A ce propos, le quotidien national Le Soleil informe que « Le Budget 2021 (est) prévu à 4 589,15 milliards de FCfa, en hausse de 8,9% ». 

Concrètement, cela signifie une augmentation du portefeuille de l’Etat de 374 milliards de FCfa par rapport à l’année précédente, précise Vox Populi. L’Observateur fouille dans « Les secrets à milliards du budget 2021 » et révèle « Une hausse des dépenses pour 260,9 milliards de FCfa (et) le nouveau plan anti-dérapage dans les dépenses de personnel ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête nous plonge dans l’intimité des déguerpis de Terme Sud (Dakar) et arbore ce titre : « Détresse au cœur ». « Le centre culturel de Sacré-Cœur continue de recevoir les familles expulsées de leurs maisons à Ouakam Terme-Sud. Après un déguerpissement musclé et un chamboulement de leur vie quotidienne, elles demandent à l’Etat d’agir, en les laissant retourner chez elles », relatent nos confrères. 

En fait divers, Vox Populi revient sur l’affaire Mansour Faye-Ousmane Sonko et ses ramifications et arbore cette titraille : « +Lambi golo (Jeu de crocs-en Jambe)+ autour d’une audience et d’un audio. Cheikh Issa Sall +déshabille+ le leader de PASTEF, Yaxam le descend. Sonko pilonne Mansour Faye à l’arme lourde… …Mais confirme l’audience de 2013 ». 

Cela pousse Walf Quotidien à parler d’« Escalade » entre Sonko et Mansour Faye. Pour L’Observateur, « Yakham Mbaye (qui a divulgué l’audio en question) couvre les +Faye+ de Mansour ». Le même journal note que « Cheikh Issa Sall, (autre personne impliquée dans cette affaire est) un cas d'(in)conscience ».

Les quotidiens sénégalais célèbrent le Grand Mgal de Touba

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent essentiellement de la célébration, hier, du Grand Magal de Touba qui commémore le départ en exil du fondateur de la confrérie soufie des Mourides, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, au Gabon.« Touba, dans la ferveur et le recueillement ! », titre Sud Quotidien, notant que « Touba a vécu dans la ferveur religieuse et le recueillement, la 126ème édition du Magal, commémorant le départ en exil, au Gabon en 1895, du fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké ». 

Le même journal ajoute que « La Grande mosquée de la cité religieuse a été l’attraction et le point de convergence de plusieurs milliers de fidèles (…) contraints au respect strict des mesures barrières notamment le port du masque obligatoire (…) ».

S’agissant du respect des mesures barrières en cette période de Covid-19, Walf Quotidien prend le contrepied de Sud Quotidien et affirme : « A l’exception des domiciles des marabouts, les consignes sanitaires émises par les pouvoirs publics n’ont pas été respectées par la plupart. Le port du masque n’a pas non plus été de rigueur, alors que l’arrêté qui en prescrit le port obligatoire est toujours en vigueur ». 

« Telle une vague déferlante, des fidèles innombrables et armés de leur foi plus vive que jamais, ont célébré le grand Magal de Touba dans une belle communion hier », constate, de son côté, le quotidien national Le Soleil, informant que « Le président Macky Sall (a remis) deux titres fonciers au Khalife général des Mourides ». 

Le premier concerne le terrain de Mbacké Khéwar d’une superficie de quatre hectares et le second englobe la mosquée de « Keur Gou Mak » et toute l’esplanade de ce lieu de culte historique connu pour être la seule et unique mosquée construite à Diourbel par le fondateur du Mouridisme, précise Le Soleil. 

Cette 126ème commémoration a été « Le Magal de tous les records » en termes d’affluences, de désagréments, mais aussi de morts note L’AS quotidien, soulignant que 17 morts ont déjà été enregistrés sur les routes du Magal contre 13 l’année dernière. 

Sous le titre « Un Magal assoiffé », le quotidien EnQuête fait remarquer que « Cette année plus que les autres, le manque d’eau s’est terriblement fait sentir » dans la cité religieuse et que « L’affaire prend une tournure judiciaire avec une plainte annoncée contre l’Ofor ». 

L’Observateur raconte de son côté la célébration du Magal dans les quartiers inondés de Touba et arbore cette Une : « Les pieds dans l’eau, Bamba au cœur ». Vox Populi dresse le bilan provisoire du Magal 2020 et fait état de « 16 morts dans 113 accidents ».

En sport, le quotidien spécialisé Record revient sur le match amical Maroc-Sénégal et informe que « Finalement ce n’est qu’avec un groupe de 23 joueurs que le Sénégal fera face au Maroc, vendredi prochain, à Rabat. En effet, signale le quotidien, après Sadio Mané (remplacé par Mamadou Loum Ndiaye) et Clément Diop, c’est Kalidou Koulibaly qui est officiellement forfait ». 

« Difficile de perdre Sadio, Keïta Baldé et Koulibaly », confesse Aliou Cissé à la Une de Stades, l’autre quotidien sportif du pays.