Côte d’Ivoire : le journalisme d’investigation au menu d’une formation à Bouaké

Une formation sur le journalisme d’investigation a démarré, mardi à Bouaké dans le Centre ivoirien, avec la participation de plusieurs journalistes des régions du Bounkani (Nord-Est), Tchologo (Nord) et des membres d’organisations professionnelles de la presse dont le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).Cette formation qui porte sur la production d’émissions et le journalisme d’investigation se tient sur trois jours (du 6 au 8 octobre) et  s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Accountability for Développement (A4D) » qui est Le développement par la gouvernance.

Durant cette session, les apprenants issus des radios communautaires et de la presse en ligne vont allier théories et pratiques à travers des études de cas, des travaux dirigés et présentations.

Par ailleurs, l’occasion est offerte aux hommes de médias de s’imprégner du projet A4D, mis en œuvre dans les zones du Bounkani et Tchologo, et de faire connaissance avec l’organisation Equal Access international (EAI), initiatrice de cette formation, en partenariat avec l’USAID.

EAI est une organisation internationale de communication pour le changement social qui combine pouvoir des médias et mobilisation communautaire. Elle travaille sur les thématiques de la consolidation de la paix, de l’extrémisme violent, de l’engagement citoyen et des médias participatifs.

A4D est le premier projet qui a nécessité l’ouverture d’un bureau par EAI en Côte d’Ivoire qui y a déjà travaillé en 2004 dans le cadre d’un consortium, selon le directeur adjoint de ce programme, Joël Kangha.

Les attentes à l’issue de la formation sont d’amener, selon Joël Kangha, ces médias à créer en leur sein des cadres dynamiques de concertation entre les populations, la société civile et les autorités locales presque inexistant et à faire comprendre aux populations que les médias en ligne peuvent être des canaux pour relayer leurs problèmes.

Le projet A4D démarré en avril 2020, durera deux ans. Il poursuit plusieurs objectifs dont  l’amplification des préoccupations légitimes des citoyens et les relier aux entités pertinentes.

Les médias en ligne ivoiriens invitées à disposer de modérateurs pour leurs contenus diffusés sur les réseaux sociaux

L’Autorité nationale de la presse ( ANP, régulateur) et l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO) ont organisé lundi à Abidjan, un séminaire de formation pour sensibiliser les médias numériques ou les médias en ligne de Côte d’Ivoire, à disposer de modérateurs pour leurs contenus diffusés sur internet.« Ce séminaire vise un double objectif. Premièrement,  amener les entreprises productrices d’informations numériques à compter au sein de leur personnel, un modérateur. Deuxièmement, inciter les entreprises de presse imprimée et en ligne, à élaborer et à adopter une charte interne pour l’utilisation par  les journalistes des sources d’information issues du web et une charte de modération des commentaires en ligne pour les sites d’informations», a indiqué Samba Koné, le président de l’ANP dans une cérémonie d’ouverture.

 A côtés des sources traditionnelles, des sources primaires, des sources secondaires,  qui répondent aux besoins des journalistes en quête d’information, les TIC et les réseaux sociaux ont donné naissance à une nouvelle catégorie de sources d’informations dite informelle», a souligné M. Koné estimant que le cyberespace ne doit être considéré comme un « espace de non-droit ».

 Pour le président de l’ANP qui a appelé à la professionnalisation de l’écosystème médiatique en Côte d’Ivoire, la régulation du cyberespace est pour son institution un défi majeur.

«L’Essor des médias sociaux a fortement transformé l’interaction dans l’espace public. Les citoyens sont devenus à la fois consommateurs,  producteurs, diffuseurs et commentateurs d’informations et disposent d’une grande capacité de communication et d’échanges. Ce dont nous nous réjouissons en matière de liberté d’expression. Mais nous avons vu que les informations et ces commentaires qui circulent à très grande vitesse  peuvent être une source de tension, voire de conflits», a regretté pour sa part, Anne Lemaistre, la représentante de l’UNESCO en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a expliqué à son tour que cet atelier entend sensibiliser les administrateurs de pages sur les réseaux sociaux et les responsables des sites d’informations en ligne sur leurs responsabilités face aux commentaires des internautes et à les amener à modérer leurs contenus conformément à la loi.

 « Les réseaux sociaux tendent à s’imposer comme repère d’information. Cette situation évolue malheureusement avec la diffusion des kake news (fausses informations)», a fait remarquer de son côté,  Adou Martial, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Communication et des médias.

Cet atelier qui avait pour thème, «Sources d’information, infractions en ligne et modérations des contenus numériques », a été meublé par plusieurs communications dont celle du procureur de la République Adou Richard Christophe sur les sources d’information et infractions en ligne.

A ce jour en Côte d’Ivoire, l’ANP dénombre dans ses bases de données 24 journaux quotidiens, 28 hebdomadaires, 21 mensuels et autres périodiques. La sphère numérique,  quant à elle, compte quelque 150 sites de production d’informations numériques dont seulement 43 régulièrement constitués en entreprises.

Le Magal de Touba se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement de la célébration, demain, du Grand Magal de Touba.« Le Magal des défis », barre à sa Une le quotidien EnQuête qui pointe du doigt « L’équation insoluble de l’eau » dans la cité religieuse. « L’eau reste une denrée très rare dans la cité religieuse. Malgré les réalisations de l’Etat, le liquide précieux est introuvable dans les principaux quartiers de Touba. Les autorités évoquent la vétusté du réseau et de nombreuses fuites », constate le journal.

Sous le titre « Ila’a Touba, sous Covid-19 ! », Sud Quotidien renseigne que « La célébration de la 126èmeédition du Grand Magal de Touba, prévue ce mardi, aura la particularité de se faire sous la dictée des mesures barrières imposées par la Covid-19 ». 

« Et face à la menace sanitaire, ajoute le même journal, même les services de l’ordre (Gendarmerie et police) qui ont déployé de gros moyens sécuritaires sur le terrain sont obligés de s’investir au respect par les fidèles des mesures barrières ». 

L’AS quotidien s’intéresse à cette même actualité et dresse le portrait de l’actuel Khalife général des mourides (confrérie soufie). 

« Deux ans à la tête du califat Mouride, Serigne Mountakha n’a pas fini de montrer toutes ses facettes. Ses positions et ses actions dans la marche de la société laissent entrevoir un homme d’une très haute dimension. Sa contribution récente dans le lutte contre la Covid-19, son implication dans la vie politique, sa posture de médiateur social, ses projets pour Touba, entre autres permettent de le qualifier de rénovateur », écrivent nos confrères.

« Touba encore une foi Bamba ! » titre L’Observateur qui revient également sur cette célébration de la 126èmeédition du départ en exil de Cheikh Amadou Bamba, fondateur du mouridisme. Le journal se rend ensuite à la découverte du mausolée de Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké, le défunt Khalife de la confrérie. 

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés au rebondissement dans l’affaire du Juge Teliko. A ce propos, EnQuête informe que « La coalition Taxawu Senegaal, dirigée par Khalifa Sall, dénonce une tentative de musèlement, dans l’affaire du président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS) ». WALF QUOTIDIEN évoque la convocation du Président de l’UMS au Conseil de discipline et écrit « Khalifa Sall bénit +la dissidence+ Téliko ». 

LIBERATION relate ce qu’il qualifie de « clash au sein de la magistrature », parce que « Teliko ramasse Aliou Niane ».  Dans les colonnes du quotidien, le Président de l’UMS parle de «drôle de fraternité que celle qui te fait jouer un rôle aussi dégueulasse», S4ADRESSANT à son collègue Alioune Niane qui estimait que « son frère et ami » avait commis une « faute ». L’AS informe de son côté que l’opposition endosse l’UMS, Aliou Niane nouveau Sg de la Cour des Comptes.

En sport, RECORD parle du phénomène Ibrahima Niane auteur d’un Triplé en 20 minutes avec son club de Metz. Le même journal nous apprend également que Boulaye Dia écœure Rennes. L’autre quotidien sportif, STADES, rappelle que le coach Aliou Cissé a zappé le buteur sénégalais de Metz dans sa liste, mais Ibrahima Niane répond par un triplé. STADES informe par ailleurs que 20 Lions sont attendus à Rabat ce lundi. Il y aura un rassemblement à Paris avant de rallier Rabat. WALF QUOTIDIEN n’est cependant pas tranquille, puisque le virus s’incruste dans la tanière et cela perturbe la quiétude des Lions, écrit le journal.

La passe d’armes entre Sonko et Mansour Faye alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent essentiellement de la bataille de l’opinion à laquelle se livrent les deux personnages politiques.« Les coups pleuvent », rapporte EnQuête, dans le match mettant aux prises le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale au député de l’opposition. En effet, informe ce journal, le beau-frère du président Macky Sall a tenu, hier vendredi, une conférence de presse au cours de laquelle, il a dit « attendre le signal de (Sonko) pour rendre public l’élément sonore » confirmant la tenue d’une audience qu’il aurait accordée au leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef).

Mansour Faye affirme, dans Tribune, détenir « un enregistrement qui (le) conforte ». Dans Le Quotidien, il indique avoir « bien reçu Ousmane Sonko à la demande de ce dernier (quand) il était encore le Délégué Général à la protection sociale et à la solidarité nationale ».

Pour sa part, L’AS explique cette controverse en ces termes : « Le beau-frère du chef de l’Etat déclare avoir reçu en audience, en 2014, l’Inspecteur des Impôts et Domaines radié de la Fonction publique, Ousmane Sonko. (Ce dernier serait) venu solliciter son intervention auprès du (président de la République) sur une affaire dont il ne révélera pas maintenant les contours ».

A en croire Vox Populi, « le camp » de Mansour Faye « pousse des pions » en révélant que l’actuel Directeur Général de l’Agence de Développement Municipal (ADM), « Cheikh Issa Sall, (est) le témoin » de cette supposée rencontre.

Sous le titre « Mansour Faye-Ousmane Sonko, le crime audio », L’Observateur signale que les protagonistes « se mènent une bataille sans merci par presse interposée. Une guerre politique sur fond de délation qui entache l’image déjà pâle de l’homme politique sénégalais ».

C’est pourquoi l’enseignant-chercheur, Pape Fara Diallo, soutient dans les colonnes de ce journal : « C’est un débat de basse facture. Et ce n’est pas digne d’une République qui se respecte. Malheureusement, aujourd’hui, tout tourne autour de démentis alors que les vrais problèmes demeurent ».

En tout cas, WalfQuotidien note qu’en politique « tous les coups sont permis ». Partant de là, le maire de Saint-Louis (nord) a brandi, dans ce journal, « la menace de publier l’élément sonore » et sur le réseau social Facebook, Sonko lui a sèchement répondu : « Si on m’avait traité de menteur tout en me mettant au défi, j’aurais immédiatement sorti toutes les preuves contraires au lieu de pitoyables supplications ».

De son côté, Le Soleil se fait l’écho de la volte-face de Mansour Faye « suite au tollé qu’avait suscité sa déclaration selon laquelle il n’allait pas répondre à une convocation de l’Ofnac (Office national de la lutte contre la fraude et la corruption) ». Désormais, fait savoir le quotidien national, « il a estimé que si la loi permet à (cet organe de contrôle) de le convoquer, il est disposé à aller répondre ».

En sports, Record renseigne que « (Sadio) Mané, Clément (Diop) et Ousseynou Bâ (sont) forfaits » pour les matchs amicaux du Sénégal contre le Maroc (9 octobre) et la Mauritanie (13 octobre). Le journal spécialisé annonce que l’attaquant de Liverpool (Angleterre) est « testé positif à la Covid-19 », le gardien de but « bloqué par son club » et le défenseur de l’Olympiakos (Grèce) « blessé ».

Stades, quant à lui, cite la star des Lions du Sénégal qui, sur son compte Instagram, a tenu à rassurer ses nombreux fans : « Tout va bien. Je reviendrai plus fort. Ensemble, nous sortirons de cette épreuve ». Selon Libération, dont la source est le club de la Mersey, Sadio Mané présente « des symptômes mineurs du virus ».

Economie, religion et foot au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement de la stratégie de relance économique de l’Etat, du Magal de Touba (centre) et des rencontres amicales de l’équipe nationale de football.Vox Populi explique « comment l’Etat compte s’y prendre » pour relancer l’économie sénégalaise fortement impactée par le coronavirus. Ce journal rapporte que « le Sénégal a décidé, au-delà de mener des réformes dans les secteurs porteurs de croissance consignés dans le Plan d’actions prioritaires ajustés et accélérés (Pap 2A), de réduire les importations, propulser la production locale et booster le secteur privé ».

Cité par EnQuête, Amadou Hott, le ministre de l’Economie, affirme que « l’objectif est de remettre notre pays sur la trajectoire de croissance forte par une démarche inclusive ». M. Hott a pointé, dans les colonnes de L’AS, « les insuffisances du Code des marchés publics », non sans soutenir que le Sénégal « ne va pas se développer si un projet dure trois ans parce que tout simplement les gens ne sont pas d’accord sur un appel d’offres ».

A en croire Le Quotidien, le ministre de l’Economie tente de traduire en actes la conviction du président Macky Sall selon qui, il n’y aura « pas d’argent » si des « réformes » profondes ne sont pas menées en urgence.

Pour sa part, Sud Quotidien évoque les préparatifs du Magal de Touba (prévu mardi prochain), commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride. En visite hier jeudi dans la cité religieuse, Abdoulaye Diouf Sarr et Serigne Mbaye Thiam respectivement ministre de la Santé, et ministre de l’Eau et de l’Assainissement publique « ont exprimé leur satisfaction par rapport à l’état d’exécution de leurs engagements ».

L’approvisionnement en eau potable est l’un des principaux axes d’intervention de l’Etat prêt, note L’Observateur, à fournir le liquide précieux à au moins « cinq millions de pèlerins ». Dans Le Soleil, M. Sarr s’est exprimé sur la tenue de ce rassemblement religieux dans un contexte de crise sanitaire mondiale : « Nous pensons que le respect (des mesures barrières) sera de mise. Nous sommes rassurés par ce que nous avons vu et entendu ». Poursuivant dans Libération, ce dernier indique que le Khalife général des Mourides, respectueux des gestes barrières, « a donné une leçon à tous les Sénégalais qui doivent suivre son exemple ».

En sports, Stades analyse la liste du sélectionneur Aliou Cissé qui compte « cinq nouveaux et (autant) de revenants ». Les Lions affronteront en match amical, courant octobre, le Maroc et la Mauritanie. Parmi les nouveaux joueurs de la tanière, signale WalfQuotidien, il y a le défenseur Ousseynou Bâ, le milieu de terrain Joseph Lopy et les attaquants Boulaye Dia et Mame Baba Thiam.

Les quotidiens sénégalais choqués par l’expulsion d’anciens militaires

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par l’opération de déguerpissement musclée des habitants du domaine militaire Terme Sud de Ouakam.« L’Armée impose sa loi », titre Le Quotidien. Le bilan de l’exécution de l’opération judiciaire dans ce quartier militaire se chiffre à neuf personnes arrêtées et quatre gendarmes blessés tandis que 79 familles « vont dormir à la belle étoile », note le journal.

L’AS commente « l’assaut » de l’armée sur des familles d’anciens militaires et rapporte que Terme Sud fut « transformé en +champ de guerre+ » hier. EnQuête se montre ébahi sous le titre : « Quand le foncier +déchire+ anciens et actuels militaires+ ».

L’Observateur fait pour sa part le récit d’une « journée d’intifada » à Ouakam découlant du contentieux autour de la propriété du titre foncier 11 43 MGA.

Le journal traite, sur un autre sujet, de la procédure d’expulsion de Mamadou Diop, directeur de l’Institut d’enseignement supérieur ISEG, de sa maison de Sacré-Cœur 3, un quartier résidentiel de Dakar. Communément appelé « Diop ISEG » et trempé ces derniers mois dans des histoires de mœurs, il « solde ses comptes » et accuse sa femme Aissatou Seydi d’avoir « voulu profiter de (sa) détention pour (le) ruiner et s’enrichir ». Il raconte également « la complicité avec les agents de la banque et les chèques retirés ».

Libération ébruite un scandale au cœur d’un projet du ministère de l’Environnement suite à une enquête de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). Le journal souligne que la pandémie de coronavirus a servi de « prétexte pour les magouilles ».

EnQuête titre sur l’affaire Locafrique qui se trouve être « un imbroglio judiciaire » qui menace le secteur stratégique de la raffinerie sénégalaise. Pourtant au départ, note le quotidien, ce n’était qu’une « simple affaire familiale » entre un père entré en conflit contre son fils. 

Le quotidien national Le Soleil livre le contenu de l’entretien que lui accordé le directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Aboubacar Sadikh Bèye. Ce dernier annonce que « pour la 1ère fois, le PAD va solliciter le marché financier régional en utilisant sa propre signature ».

Sur la promotion de la bonne gouvernance, Sud Quotidien note, sous le titre « déni d’OFNAC », que les organes de contrôle de l’Etat sont en « quête de réforme ».

En Politique, Walf Quotidien est sans équivoque sur Ousmane Sonko en affirmant qu’il est le « chef de l’opposition ». Le journal explique que le leader de Pastef a réussi à s’imposer comme le « seul interlocuteur du pouvoir ». Dans ce cadre, EnQuête note que « Sonko prend +l’avance+ de Macky » pour un débat sur les inondations.

En football, Record note que la publication de la liste des Lions devant affronter le Maroc et la Mauritanie en amical, le 9 et le 13 octobre prochain, est attendue ce jeudi. Le journal prévient que « ce sera sans Wagué, Sané et Lys Mousset » mais que le défenseur de l’Olympiakos, Ousseynou Ba, étrennera sa « première convocation ».

Stades semble moins informé et se demande : « Quels Lions face au Maroc et la Mauritanie ? ». Le journal est assuré outre-mesure que les gardiens Mendy et Gomis « vont tenir leurs places » là où Kobaly Ndiaye et Bingourou Kamara pourraient être « les surprises ». 

Koulibaly arrivera « en patron » alors que Gana, Krépin et Pape Alioune Ndiaye resteront « les cadres du milieu ». Un « retour » du latéral polyvalent Youssouf Sabaly est aussi attendu, selon le quotidien spécialisé.

 

 

La relance de l’économie se paie la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue, ce mercredi à APA, traite prioritairement du Conseil présidentiel pour la relance de l’économie nationale après la pandémie du coronavirus. »Relance de l’économie nationale: Macky table sur une croissance de 13,7% dés 2023″, titre le journal L’Info, dans lequel journal, le chef de l’État promet que « le Train express régional  (TER) va démarrer dans les prochains mois ».

De son côté, Sud Quotidien affiche « le plan de Macky » pour la relance de l’économie post-Covid-19 et souligne que « le deuxième Plan d’actions prioritaires  (PAP2) ajusté et accéléré ».

Selon nos confrères, le président de la République s’attend à une croissance de 13,7% en 2023 et que le gouvernement est pressé dans la mise en œuvre des réformes. En attendant, Sud Quotidien informe que 500 milliards f cfa sont prévus pour le secteur de la santé.

« Conseil présidentiel: Un plan de relance économique à environ 15.000 milliards », titre Rewmi Quotidien, faisant dire à La Tribune qu’il s’agit de « 15.000 milliards f cfa pour sauver le Sénégal ».

Selon ce journal, la priorité sera accordée à la souveraineté alimentaire, pharmaceutique et sanitaire. « Nous avons identifié 80 projets d’investissement dans 6 secteurs prioritaires », confie à La Tribune, Mountaga Sy, Dg de l’Apix.

Vox Populi rapporte les propos de Macky Sall à ses ministres: « Pas de réformes, pas d’argent. Je ne mettrai plus d’argent dans des secteurs qui ne réforment pas ».

« Panoplie de mesures pour fouetter l’économie: 15.000 milliards pour relancer une économie par….TER! », s’exclame Le Témoin.

Ce plan ne convainc pas Walf Quotidien qui estime que pour cette relance de l’économie, « on dépoussière et on recommence », mais pour L’As, « Macky redresse le PAP (Plan d’actions prioritaires) ».

« Plan de relance économique: Macky trouve le vaccin. L’État cherche 14.712 milliards, 4700 attendus du secteur privé. Réformes: Les 16 chantiers de l’Apix. Contrat de performance dans l’éducation: Le nouveau pacte », détaille Le Quotidien.

« Eau, éducation, santé, électricité :Macky ouvre l’l’ère de la privatisation », conclut EnQuête.

Magal de Touba, économie et justice à la Une de la presse sénégalaise

La visite du président Macky Sall, hier à Touba, en prélude au grand Magal prévu le 6 octobre 2020, le Conseil présidentiel sur la relance économique post-Covid qui se tient aujourd’hui, et la justice font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce mardi à APA. »Visite d’avant Magal dans la ville sainte: Macky prend de nouveaux engagements », constate Vox Populi, là où Rewmi Quotidien rapporte les propos du chef de l’État qui affirme : « Si les disciples se conforment au +ndiguel+, le Magal se passera comme souhaité ».

À Touba, « Macky réchauffe ses promesses », note L’As à côté L’Info dans lequel journal, le président de la République annonce l’inauguration en mars 2021 de l’hôpital de 32 milliards f cfa de la ville sainte.

« Magal 2020-Visite Macky Sall auprès du khalife des mourides: Jeu de promesses », titre EnQuête, expliquant que le président s’est apesanti sur ses réalisations et a annoncé des projets dont la route qui mène à Touba Mboul,  lieu de retraite du khalife.

L’Observateur traite du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie et titre: « Macky, l’épreuve du feu ». Selon nos confrères, le Sénégal est étranglé par au moins 80 à 90 milliards f cfa de service de la dette mensuelle.

« Relance de l’économie post-Covid: L’État cherche la recette. Le Conseil présidentiel de toutes les attentes, ce mardi à Diamniadio », titre Sud Quotidien.

Après l’audition du président de l’Union des magistrats du Sénégal  (Ums), Vox Populi renseigne que le ministre de la Justice Me Malick Sall « balance Souleymane Téliko au Conseil de discipline de la magistrature ». 

Nos confrères indiquent que le Garde des sceaux invoque la loi du 17 janvier 2020, portant statut des magistrats pour justifier sa démarche contre le président de l’Ums.

Pour L’As, après son audition devant l’IGAJ, « Téliko déféré devant le Conseil de discipline ». « Affaire du juge Téliko: Le Garde des sceaux saisit le Conseil de discipline », renchérit Le Quotidien.

« Après la saisine du Conseil de discipline par le ministre de la Justice dans l’affaire Téliko: L’Ums en guérilla », titre Source A, informant que les magistrats ont décidé de faire une déclaration dés aujourd’hui et que les comités de ressort se réunissent, en attendant la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire.

Faisant la situation de la Covid-19 au Sénégal, Walf Quotidien écrit: « Dix cas enregistrés hier. La baisse, un cas confirmé ».

Côte d’Ivoire: la téléconsultation en cancérologie lancée pour protéger les patients du cancer contre la Covid-19

Le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), un hôpital public spécialisé dans la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, a lancé officiellement lundi à Abidjan, de concert avec l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), la téléconsultation en cancérologie pour réduire la contamination des personnes touchées du cancer à la Covid-19.Cette initiative considérée comme une « avancée majeure » dans la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, vise à assurer la continuité du suivi médical des personnes touchées par le cancer malgré les contraintes liées à la pandémie de la Covid-19.

 « C’est une forme de pratique médicale qui consiste à la mise en relation à distance de patients et de professionnels de santé grâce aux technologies de l’information et de la communication. Elles permettront d’établir un diagnostic, de réaliser des prestations ou des actes et de s’assurer d’une surveillance de l’état des patients », a expliqué dans un discours, Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.

 Selon lui, la téléconsultation  en cancérologie permettra non seulement de réduire les risques d’infection des personnes atteintes de cancer à la Covid-19 et  de réduire les longues attentes dans les salles de consultation.

Poursuivant, il s’est satisfait de cette initiative qui permettra de protéger les personnes atteintes par le cancer car celles-ci sont « exposées à la Covid-19 par leur fragilité ».

Avant lui, Pr Didi Kouko Judith, la directrice du CNRAO a justifié l’institution de cette téléconsultation en cancérologie. « Nous ne pouvions plus réunir plus de 50 personnes à cause de la Covid-19. C’est ainsi que nous avons fait la réflexion sur le moyen de digitaliser la formation et l’information de nos patients», a entre autres, fait savoir Mme Kouko se félicitant de ce  «qu’aujourd’hui la téléconsultation en cancérologie est effective».

Par ailleurs, elle a indiqué que cet outil permettra « d’améliorer le confort» des patients du cancer dont plus de 50% des déplacements ont pour objet de faire des consultations. En marge de cette cérémonie de lancement de la téléconsultation en cancérologie, le CNRAO et l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont signé une convention de partenariat.

Ouvert au public depuis le 25 janvier 2018, le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO) est un hôpital public spécialisé dans la prise en charge holistique des personnes touchées par le cancer et qui abrite le premier service de radiothérapie de la Côte d’Ivoire.

La téléconsultation en cancérologie du CNRAO est une consultation à distance des personnes touchées par le cancer, par un médecin, à l’aide des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Présidentielle ivoirienne: les populations invitées à s’orienter vers des «sources d’informations officielles»

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, a appelé lundi, les populations ivoiriennes, à s’orienter vers des «sources d’informations officielles» pour éviter la « désinformation et la manipulation politique » en cette période électorale dans le pays.« Face à l’essor de la désinformation et de la manipulation politique, la vigilance constante est de mise. Il est crucial pour les populations de s’orienter vers les sources d’informations officielles, c’est-à-dire celles émanant des autorités compétentes afin d’avoir la bonne information et d’éviter de se laisser influencer par les fausses nouvelles», a exhorté M. Touré dans une déclaration faite à l’occasion de la cinquième édition de la Journée internationale de l’accès universel à l’information.

A cette occasion, M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien, s’est félicité des efforts faits par la Côte d’Ivoire en matière de droit à l’information et d’accès des citoyens à l’information et aux documents publics avec la mise en place de la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP).

 «Notre pays se prépare pour des échéances électorales qui constituent comme toujours, un baromètre pertinent de la bonne santé démocratique d’une nation. La paix et la cohésion sociale, acquises au prix de nombreux sacrifices, doivent être préservées par tous car des informations erronées peuvent malheureusement les mettre gravement en péril», a fait remarquer le porte-voix de l’exécutif ivoirien.

Le 04 septembre 2015 à Paris, lors de la 197e session de son Conseil Exécutif, l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a proclamé, le 28 septembre de chaque année, « Journée Internationale de l’Accès Universel à l’Information ».

 Cette cinquième édition de cette journée avait pour thème : « Accès à l’information : sauver des vies, renforcer la confiance, apporter de l’espoir ».

En Côte d’Ivoire, cette Journée a été célébrée par la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP) en partenariat avec le Bureau UNESCO d’Abidjan.

Mansour Faye et les remous au ministère du Commerce au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise de ce lundi traite en priorité de la sortie hier du ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, Mansour Faye disant n’avoir pas de comptes à rendre à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) dans le cadre de la gestion de l’aide alimentaire aux populations, et des remous au ministère du Commerce dirigé par Aminata Assome Diatta. »Gestion des 63 milliards destinés à l’achat de vivres: Mansour Faye invalide l’Ofnac », titre EnQuête dans lequel journal, le ministre affirme que « si l’Ofnac me convoque, je n’irai pas. L’Ofnac n’a pas vocation à convoquer un ministre ».

Cela fait dire à L’As que « Mansour Faye défie Seynabou Diakhaté Ndiaye (présidente de l’Ofnac) ».

« Gestion de l’aide alimentaire: Mansour Faye ferme ses portes à l’Ofnac. Le Constitutionnaliste Ngouda Mboup le rectifie », écrit pour sa part Walf Quotidien.

Pour L’Info, « visé par une plainte à l’Ofnac, Mansour Faye dit non à Seynabou Ndiaye Diakhaté », alors qu’à la Une de Rewmi Quotidien, Mansour Faye maintient sa position et réaffirme: « Je ne répondrai ni à l’Ofnac ni à Force Covid-19 ».

À propos du « scandale au ministère du Commerce », Libération explique qu’il est lié au « clientélisme politique et à la gestion solitaire ». 

« Incompétence, laxisme et ignorance jusqu’en Conseil des ministres: Les agents du Commerce assoment leur ministre et réclament sa démission », poursuit Vox Populi, là où L’As note: « Clientélisme, dictature et tâtonnement au ministère du Commerce: Le Synacom assome Diatta et réclame sa tête ».

Informant que les agents de l’administration du commerce traînent Aminata Assome Diatta dans la boue, Les Échos précise que la gestion et les tâtonnements du ministre du Commerce  (sont) dénoncés. 

Dans ce journal, les syndicalistes affirment: « Avec cette dame, le copinage, la rancune, la camaraderie et le règlement de comptes constituent les maîtres mots ». Ils dénoncent également la nomination d’un photographe au poste de conseil technique au ministère du Commerce.

« Grand Magal de Touba 2020: Le sermon de Abdou Lahat Mbacké Gaïndé Fatma », titre Walf Quotidien qui cite le marabout: « Le Sénégal est classé 2e sur le plan mondial dans la gestion de la Covid-19. On ne voudrait pas que, au sortir du Magal, il perde ne serait-ce qu’une seule place. Il y a une baisse de la pandémie à Touba avec 7 cas dans toute la région de Diourbel ».

Présidentielle ivoirienne : Ouattara promet la vigilance et la fermeté face aux fake news

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a promis, samedi, à Bouaflé dans le Centre-Ouest du pays la vigilance et la fermeté face aux fake news (fausses informations) qui pullulent en Côte d’Ivoire où une élection présidentielle est prévue le 31 octobre 2020.« Les démarches sont en cours. Il faut travailler avec facebook, avec tweeter, avec l’international. Il y a des  gens qui s’adonnent à des fake news. Nous finirons par les attraper», a averti M. Ouattara qui s’exprimait dans une conférence de presse qui a clôturé sa visite d’État dans la région de la Marahoué, dans le centre-ouest du pays.

 Selon M. Ouattara, plusieurs personnes, déjà interpellées pour diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux ont dit être à la solde de l’opposition ivoirienne. « Nous  serons très vigilants et nous serons très fermes contre les fake news», a assuré le président ivoirien.

Les fake news, surtout en lien avec le processus électoral,  pullulent sur les réseaux sociaux ces derniers temps en Côte d’Ivoire. Il y a quelques jours, une fausse information sur une prétendue chute du président ivoirien Alassane Ouattara à Bouaflé pendant sa visite d’État, a fait le tour des réseaux sociaux.

La presse sénégalaise exhume Le Joola

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent essentiellement de la commémoration du 18e anniversaire du naufrage du bateau Le Joola reliant Dakar (ouest) à Ziguinchor (sud).« 26 septembre 2002 – 26 septembre 2020 : le Joola, 18 ans déjà ! », s’exclame Sud Quotidien. Ce journal précise que c’est « la tragédie maritime la plus meurtrière de l’histoire avec 1863 (morts) ».

Vox Populi indique que « le ferry de liaison (est) devenu un cimetière marin ». Une situation difficile pour les familles des victimes d’autant plus qu’ « à ce jour, il n’y a ni coupable, ni responsable. Les familles peinent toujours à faire leur deuil, faute de réponses à leurs questionnements ». Dans les colonnes de ce journal, « le Comité d’initiatives pour l’érection du Musée Le Joola demande à tous les Sénégalais d’observer (aujourd’hui)  une minute de silence à 12 heures précises ».

Pour sa part, Le Soleil rappelle que « Le Joola avait la faveur des voyageurs (en raison) surtout du conflit casamançais. Les voies terrestres étaient jugées dangereuses à cause des coupeurs de route ». En outre, le quotidien national rapporte que « de belles histoires s’écrivaient en pleine mer. Il y avait de la vie dans ce bateau ».

Sous le titre « La réparation, l’autre naufrage », Le Quotidien informe que « la prise en charge de près de 2000 orphelins est toujours tributaire du fonctionnement de la politique et des micmacs administratifs ».

De son côté, L’AS publie un texte du Professeur Djibril Samb extrait de son ouvrage « Quand philosopher, c’est vivre » paru en 2019aux éditions L’Harmattan. Dans ce livre, le philosophe tire à boulets rouges sur le gouvernement de l’époque : « A l’évidence, malgré les facilités et les appuis proposés par des nations amies, les autorités (étatiques), pour des raisons qui m’échappent, ne voulaient pas procéder au renflouement du Joola. Mais qu’attendent les autorités gouvernementales actuelles ? Elles ont le devoir de réparer la faute grave de leurs prédécesseurs. De même, elles doivent aider la justice à reprendre la main dans ce dossier ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur fait un « voyage à Ngabou (centre), au Quartier Général de Sokhna Aïda Diallo », l’une des veuves de Cheikh Béthio Thioune, le guide des Thiantacounes (branche de la confrérie mouride).

A dix jours du Magal de Touba (centre), jour de célébration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, note ce journal, « des centaines de bœufs longent le mur du Daara (école coranique) de Serigne Cheikh Saliou jusqu’au domicile de Sokhna Aïda Diallo qui fait face à la route nationale ».

Pourtant, le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, aurait exigé à celle qui s’était autoproclamée guide religieux de fêter le Magal en petit comité. Mais, renseigne EnQuête, « le chef de village de Ngabou, Serigne Mbacké Ngabou, (est) le bouclier de Sokhna Aïda Diallo ».

Enfin, dans Libération, Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, déclare que « la baie de Hann (commune de Dakar) sera totalement dépolluée dans trois ans ».

Foncier, religion et diplomatie alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitentprincipalement de la nouvelle donne dans l’attribution des terres du Domaine national, des préparatifs du Magal de Touba et de la participation de Macky Sall à la fête de l’indépendance de la Guinée-Bissau.Dans le cadre de l’affectation des terres, Le Quotidien annonce que « Macky Sall responsabilise les autorités administratives ». Ce journal fait savoir que le président de la République a signé, le 16 septembre dernier, un décret modifiant « les conditions d’affectation et de désaffectation des terres du Domaine national ». 

Désormais, les terres de culture et de défrichissement sont affectées par délibération du Conseil municipal. Cette délibération n’est exécutoire qu’après avoir été approuvée soit par le sous-préfet, soit par le préfet lorsque la superficie, objet de la délibération, ne dépasse pas 10 hectares.

Cela fait dire à L’AS que le chef de l’Etat « déshabille les élus au profit des nommés ». Selon EnQuête, « L’Etat adoube les gouverneurs ». Poursuivant, ce quotidien affirme que « les préfets semblent être les grands perdants, les gouverneurs les principaux gagnants, les maires, eux, vont apprendre à s’adapter au nouveau schéma ». 

En effet, EnQuête souligne que « la compétence du sous-préfet est restreinte aux délibérations sur des superficies inférieures à 10 hectares, tandis que ceux du préfet peuvent aller jusqu’à 50 hectares ».

En religion, Vox Populi indique que Sokhna Aïda Diallo, la veuve de Cheikh Béthio Thioune, guide des Thiantacounes (branche de la confrérie mouride), « n’est pas la bienvenue à Ngabou (centre) pour y célébrer le Magal ».

De son côté, L’Observateur renseigne Sokhna Aïda Diallo, « confinée », peut seulement commémorer le retour en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de cette confrérie, « à l’intérieur de la maison de Cheikh Béthio Thioune à Ngabou ». 

Pour un Magal de Touba (centre) sans accident, note Libération, les anges de la route (une association de prévention) sensibilisent les chauffeurs et offrent du matériel à la gare routière des beaux maraîchers de Pikine (banlieue dakaroise) ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil signale qu’Umaro Sissoco Embalo, le président de la Guinée-Bissau, « honore » ses homologues sénégalais et nigérian. En marge du 47eanniversaire de l’indépendance de son pays, le chef de l’Etat bissau-guinéen « a procédé, à Bissau, à l’inauguration des avenues Macky Sall et Muhammadu Buhari », précise le quotidien national.

Enfin, en sports, Sud Quotidien se fait l’écho de la signature du gardien sénégalais, Edouard Mendy, à Chelsea (Premier League anglaise). Dans les colonnes de ce journal, l’ancien portier de Rennes (Ligue 1 française) déclare : « Je suis tellement excité de faire partie de cette équipe exceptionnelle ». 

Environnement, santé et économie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent entre autres du projet de dépollution de la baie de Hann, de la pertinence des tests Covid pour les voyageurs et du redécollage des activités économiques.Le Quotidien informe que « Lansana (Gagny Sakho) dépollue la baie de Hann (commune de Dakar) ». Dans un entretien accordé à ce journal, le Directeur Général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) indique que « les travaux vont durer entre 3 et 4 ans. Aujourd’hui, nous sommes sur 70 milliards F CFA de financement (avec) les Pays-Bas, l’Agence Française de Développement (AFD), l’Union Européenne (UE) et la Chine (comme) partenaires techniques et financiers ».

A en croire M. Sakho, s’exprimant dans Le Soleil, c’est « la crédibilité du Sénégal (qui) a convaincu les bailleurs à financer » ce projet. Poursuivant dans les colonnes du quotidien national, le DG de l’Onas explique que « la baie de Hann était la troisième baie la plus belle au monde. Il y avait un port naturel aux eaux calmes, claires et poisonneuses avec du sable fin et blanc. Une plage bordée de cocotiers. Malheureusement, elle est devenue impropre à la pêche et à la baignade ».

A propos des tests du coronavirus exigés aux voyageurs à l’Aéroport Blaise Diagne de Diass (AIBD, ouest), EnQuête souligne  qu’il y a « un parfum d’arnaque ». Ce test coûtant 40.000 F CFA « passe de moins en moins » selon ce quotidien. Pour le député de la diaspora, Mor Kane, « c’est une corruption qui ne dit pas son nom » là où Mamadou Ndiaye, le Directeur de la Prévention rappelle que « le Sénégal n’exige pas que les gens fassent un test avant de quitter le pays ».

De son côté, L’Observateur rapporte que « le Sénégal jette le remède malgache à la poubelle ». En effet, note ce journal, « le Covid Organics ne sera pas admis dans le protocole de soins des patients atteints du coronavirus ». Pour prendre cette décision, précise L’Observateur, le Sénégal a procédé à « l’analyse des études phases infra-cliniques qui ont été menées par différents professeurs pour déterminer la composition du produit, sa toxicité et ses effets potentiels ».

L’AS renseigne que le président de la République Macky Sall, afin de relancer l’économie frappée de plein fouet par la pandémie, « convoque sa task force mardi (prochain) ». « Un Conseil présidentiel se tiendra en présence de tous les acteurs et partenaires concernés », ajoute ce journal.

Pour sa part, Sud Quotidien fait savoir que « le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored) a installé, mercredi 23 septembre, son nouveau Tribunal des pairs ».

Sur le même sujet, Vox Populi annonce une possibilité de « recours » sur les décisions rendues par ce tribunal composé de « 12 membres ».

Karim Wade en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de l’éligibilité du fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).Est-ce la « fin de l’exil pour Karim ? », s’interroge EnQuête. Selon ce journal, son « collectif d’avocats a jeté un gros pavé dans la mare en soutenant que, depuis le 21 août 2020, le Code électoral ne peut plus être invoqué par l’Etat du Sénégal pour faire obstacle à l’inscription de leur client sur les listes électorales et à sa candidature à toute élection ».

« Karim Wade (est) ressuscité par ses avocats », s’exclame L’AS. Dans les colonnes de ce journal, ces derniers rappellent que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) n’avait pas privé l’ex-ministre de « ses droits civils et politiques ». 

Etant donné que Karim a été radié des listes électorales sur la base de l’article L31 du Code électoral, qui interdit l’inscription de toute personne condamnée pour une durée de cinq ans, il devient désormais « électeur et éligible » avec l’expiration de ce délai puisque la décision de la Cour suprême remonte au 20 août 2015.

Par conséquent, le pool d’avocats du libéral demande, dans Sud Quotidien, à l’Etat du Sénégal de procéder sans délai à la réinscription de leur client sur les listes électorales. De son côté, L’Observateur se fait l’écho d’ « un retour programmé ». 

Dans ce journal, le député du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), Toussaint Manga, déclare : « Karim est un atout considérable pour le PDS. Il est évident que son exil (au Qatar) a des répercussions sur le dynamisme du (parti) mais le combat continuera pour qu’il puisse revenir. (Son) projet présidentiel, qui est aussi celui du PDS, est toujours d’actualité ».

Au-delà, les défenseurs du fils de l’ancien chef de l’Etat ont réaffirmé, dans Le Quotidien, leur « détermination à faire réviser son procès comme l’exige le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies ». 

Toutefois, un obstacle se dresse sur le chemin de Karim Wade. En effet, Vox Populi signale qu’il est « face à l’équation (du paiement) de l’amende de 138 milliards F CFA et de la contrainte par corps ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil indique qu’ « à la date d’hier, mardi 22 septembre, le gouvernement a distribué, dans le cadre de l’opération Cash transfer, 241,4 millions F CFA aux victimes des inondations dans les régions de Dakar (ouest) et Saint-Louis (nord) ».

Enfin, Libération rapporte que « 36 % des chefs de famille ont perdu leur emploi, dont 30 % à cause de la Covid-19, entre le 3 juin et le 19 juillet 2020 (selon) une étude de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) ».  

L’affaire Lamine Diack, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de la réaction de Papa Massata, le fils de Lamine Diack, l’ancien patron de l’athlétisme mondial suite aux condamnations prononcées par la justice française.« (Papa) Massata Diack sort les armes », indique Le Quotidien.  Au cours d’une conférence de presse tenue lundi 21 septembre à Dakar, il a déclaré : « C’est fini, on ne va plus laisser passer. On en sait beaucoup sur eux. Si Lamine Diack parlait, l’IAAF (Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme) et le CIO (Comité International Olympique) éclateraient. On ne va plus se taire ».

Dans EnQuête, « (Papa) Massata Diack met en garde la France ». Pour l’ex-conseiller marketing de l’IAAF, « la justice française a menti dans cette affaire. Les Français n’ont aucune leçon de morale à nous donner. Nous n’allons jamais accepter des accusations fallacieuses ». Poursuivant dans ce journal, il a promis que « désormais, toute divulgation par voie de presse venant de la France fera l’objet d’une réplique ».

Selon la justice française, Lamine Diack, qui a écopé d’une peine de 4 ans dont 2 avec sursis, aurait utilisé de l’argent mal acquis à l’IAAF pour financer la campagne de l’opposition sénégalaise lors de la présidentielle de 2012. A en croire PapaMassata, cité par Vox Populi, « c’est une atteinte à l’honneur de l’Etat du Sénégal. (Ce dernier) doit d’ailleurs engager des poursuites contre la justice française qui a de quoi s’occuper avec l’une des classes politiques les plus corrompues au monde ».

Et justement, Sud Quotidien signale que « l’opposition sort de sa torpeur » avec notamment « la reprise de l’initiative et l’occupation du terrain ». S’intéressant au Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), EnQuête fait la « radioscopie d’un retour boiteux ».

D’après ce journal, « avec les multiples défections enregistrées dans ses rangs, la rude concurrence au sein même de l’opposition, le PDS aura besoin de plusieurs cordes à son arc pour espérer reprendre sa place dans la jungle politique ». Malgré une machine encore redoutable, note EnQuête, l’ancien parti au pouvoir souffre terriblement de leaders pouvant vendre (son) nouveau projet de société aux Sénégalais. Elles sont rares les nouvelles têtes à émerger.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil renseigne que, pour le financement de la deuxième phase du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), « 150 milliards F CFA sur 300 (sont) déjà disponibles ». Le quotidien national précise qu’ « un financement (est) assuré par la Bad (Banque africaine de développement), la Bid (Banque islamique de développement) et le Fonds saoudien de développement ».

Le président Macky Sall, dont les propos sont rapportés par L’AS, compte davantage mettre l’accent sur « l’électrification et l’accès à l’eau en milieu rural, la construction de pistes de désenclavement et de postes de santé ».

Dans les colonnes de L’Observateur, le chef de l’Etat est persuadé que ce programme phare va permettre de régler « le problème de l’équité sociale et de soutenir les femmes en milieu rural ».

Enfin, Libération annonce que « l’exécution du budget (de l’Etat du Sénégal) jusqu’à fin août 2020 a été globalement satisfaisante (selon) une mission virtuelle du Fonds Monétaire International (FMI) ».

Macky Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement de la tournée économique du président de la République à l’intérieur du pays.Le Quotidien informe que « Macky Sall a visité plusieurs exploitations agricoles dans le département de Kaolack (centre) après l’étape de Niakhar dans la région de Fatick (centre) ».

L’Observateur indique que le chef de l’Etat « compte équiper davantage le monde rural pour booster la production agricole et augmenter les emblavures ». Dans les colonnes de ce journal, Macky Sall encourage « le secteur privé à investir dans les fermes laitières, l’agriculture, l’élevage intensif et l’agrobusiness ».

Le président a renseigné que le Sénégal importe chaque année des produits laitiers pour un montant de 60 milliards F CFA. C’est pourquoi, dans Vox Populi, il soutient que « pour être autosuffisant en lait et viande, il faut une nouvelle méthode de travail ».

Poursuivant dans Libération, le président a affirmé qu’ « avec le riz de plateau, nous allons atteindre plus rapidement nos objectifs d’autosuffisance en riz ». Cette variété est cultivée, selon ce quotidien, sur les terres non inondables et sans repiquage.

De son côté, L’AS fait savoir que lors de cette tournée économique, « Macky Sall a eu droit à un bain de foule partout où son cortège est passé. Et en cette période de pandémie de Covid-19, ce sont tout simplement les mesures barrières qui sont foulées au pied ».

Tribune explique les accueils populaires du président de la République par le fait que chaque responsable politique de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir), établi dans les localités visitées, « cherche à mobiliser ses troupes » pour montrer sa popularité.

Sur un tout autre sujet, Aymérou Gningue, le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY, mouvance présidentielle), déclare dans Vox Populi : « Juridiquement, Macky Sall peut briguer un troisième mandat en 2024 ». Sud Quotidien en conclut que « le spectre (du troisième mandat) prend forme ». A en croire ce journal, « les signes avant-coureurs se précisent de plus en plus ».

En Sports, Stades rapporte que « (Sadio) Mané crucifie Chelsea et ouvre la voie à (Edouard) Mendy ». Le quotidien sportif signale que « l’attaquant sénégalais, auteur d’un doublé, a permis à Liverpool d’obtenir un succès mérité à Stamford Bridge (0-2) ». 

Selon Cesc Fabregas, le milieu de terrain de l’AS Monaco (Ligue 1 française) cité par Les Echos,  « Sadio Mané est (actuellement) le meilleur joueur de la Premier League ». Sur l’un de ses deux buts, le maître à jouer des Lions du Sénégal a su profiter d’une bévue du portier des Blues, l’Espagnol Kepa Arrizabalaga. Ce dernier pourrait perdre sa place de titulaire en cas de signature du gardien sénégalais Edouard Mendy en provenance de Rennes (Ligue 1 française).

Des journalistes ivoiriens instruits sur les fondements de l’agence de presse et du journal en ligne

Plusieurs journalistes ivoiriens ont été instruits dimanche sur les similitudes et les différences entre l’agence de presse et le journal en ligne via le Forum What’App du Réseau des professionnels la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci).La présentation de ces deux types de médias numériques a été faite le dimanche 13 septembre dernier par Dr David Youant, journaliste ivoirien, enseignant-chercheur et fondateur de l’agence de presse Alerte Info, à l’occasion de la deuxième session de la « Quinzaine du numérique », une tribune d’échanges du Repprelci.

Au travers du thème « Agence de presse et journal en ligne : différences et similitudes » soumis à sa sagacité, Dr David Youant a fait la typologie des médias numériques en Côte d’Ivoire, où aujourd’hui la presse numérique est sous le contrôle de l’Autorité nationale de la presse (ANP).

Dans un exposé, cet ancien journaliste de l’Agence France Presse (AFP), a rappelé qu’en 2012, à la faveur des états généraux de la presse en Côte d’Ivoire, le Repprelci a proposé une classification des médias numériques en 5 catégories, en tenant compte de leurs spécificités.

Il s’agit, dira-t-il, des agrégateurs de contenus ou portails web, des journaux en ligne, des agences de presse, des web radios et des web TV.

« Dans la catégorie des agrégateurs ou portails web, on retrouve les médias qui ne fournissent pas que l’actualité et dont une partie du contenu provient d’autres sources d’information », a-t-il relevé, expliquant que l’agrégateur, par définition, agrège du contenu, rassemble, regroupe, aspire tout ce qui pourrait intéresser sa cible en terme d’information, qu’elle soit liée ou non à l’actualité.

Ce contenu, ajoutera-t-il, est accessible gratuitement sur un site internet ou une application mobile pour smartphone. Toutefois, le modèle économique des agrégateurs de contenus reste dominée par la publicité (annonces, contenus sponsorisés).

Concernant les journaux en ligne, qu’ils émanent d’une rédaction papier (comme fratmat.info) ou qu’ils soient des pure players (lebanco.net), produisent du contenu d’actualité (générale ou thématique), en différents genres journalistiques (édito, billet, reportage, compte rendu, enquête, dessin de presse, commentaire…), et sont accessibles gratuitement ou par abonnement.

Les agences de presse, elles, mentionnera  l’invité-expert, sont caractérisées par deux aspects principalement : le contenu d’information et le modèle économique. Le premier est qu’une agence de presse n’a pas de ligne éditoriale idéologique et le second, est que selon les normes, notamment françaises, au moins 50% de ses revenus doivent provenir des abonnements à son service d’actualité.

Sur les similitudes entre l’agence de presse et le journal en ligne, il a souligné qu’ils ont en commun le fait d’être des médias, portés par une entreprise de presse, différente d’une agence de communication, d’une régie publicitaire ou d’une société spécialisée dans les relations presse.

Leur premier point commun est la base juridique, à savoir que les conditions de création d’une agence de presse sont les mêmes que celles d’un journal en ligne. La deuxième similitude entre ces deux médias, selon M. Youant, est leur modèle économique.

L’agence de presse fournit du contenu à des personnes morales ou individuelles moyennant une contrepartie financière, de même certains journaux en ligne, notamment les pure players, fonctionnent aussi par abonnement.   

Le troisième point de similitude est qu’ils peuvent avoir en commun la composition de leurs rédactions : l’une, comme l’autre, est animée par des journalistes, issus d’écoles de journalisme, ou ayant suivi des formations qualifiantes pour exercer ce métier.

Toutefois, le journaliste qui exerce dans une agence de presse est appelé agencier, généralement inconnu du grand public, contrairement à son confrère de la presse imprimée ou en ligne, dont la signature peut être retenue par des fidèles lecteurs.

Au niveau des différences, il a fait remarquer qu’une agence de presse est un grossiste de l’information, une usine de production de nouvelles. Et, dans la chaîne de fabrication de l’information, ce média atypique se trouve tout au-dessus de la pyramide, car c’est elle qui fournit, en continu et sous divers formats (texte, audio, vidéo, infographie), la quasi-totalité des informations aux autres médias.

« Contrairement au journal en ligne, l’agence de presse n’a pas en son sein un directeur de la publication. Il y a, généralement, un directeur général, un rédacteur en chef central, des chefs de desks… », a-t-il nuancé.

L’agence de presse, elle, assure-t-il, n’a pas de ligne éditoriale idéologique à l’instar du journal en ligne. Une agence ne signe pas d’éditorial ou de billets par exemple, ses productions étant destinées à la vente, elle se focalise plus sur les genres journalistiques les plus usités.

Intervenant,  M. Samba Koné, président de l’Autorité Nationale de Presse (ANP), organe de régulation de la presse écrite et numérique en Côte d’Ivoire, a salué la communauté de cet univers numérique composée de journalistes ivoiriens.

M. Samba Koné a noté que l’univers de l’agence de presse a bien changé grâce aux TIC, et tout en permettant la diversification de la clientèle des agences de presse, les TIC ont ôté à celles-ci la spécificité d’être le journal des journaux comme on le disait à une époque. 

Une agence de presse peut dans son portefeuille produits, développer le segment « Features », voire en faire une particularité ou une spécialité, à l’instar d’une agence de presse photographique, a-t-il conseillé. 

« Je pense par ailleurs que l’idée d’agences de presse spécialisées dans des thématiques autres que l’actualité peut être approfondie. Autant pour la presse imprimée, il faut aborder le virage numérique avec de la valeur ajoutée (…) qui donne de la profondeur aux factuels », a -t -il poursuivi.

Le président du REPPRELCI, Sermé Lassina, a exprimé toute sa satisfaction au regard des questions suscitées par ce thème, ce qui dénote de l’intérêt que les uns et les autres accordent à cette tribune de la Quinzaine du Numérique.

Il a annoncé le prochain rendez-vous pour le 27 septembre 2020. Cette troisième session se tiendra autour du thème de partage d’expériences : « Web entrepreneuriat : les 5 signes d’un projet viable » avec pour intervenant Barthélemy Kouamé, directeur général de Reel com, entreprise éditrice de Acturoutes.

La première session de  La Quinzaine du Numérique  a été animée par Dr Karim Wally, journaliste et enseignant-chercheur à l’UFR de Communication de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, le dimanche 30 août 2020 sous le thème « Journalistes télé, radio et presse imprimée : comment adapter son profil à l’ère du numérique ».

La presse en ligne en Côte d’Ivoire s’auto-régule pour plus de crédibilité

La presse en ligne de Côte d’Ivoire, à travers l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), créé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne (Repprelci), s’auto-régule pour plus de crédibilité des productions en ligne.Au cours d’un atelier sur la place des femmes et des discours religieux dans les médias, vendredi à l’ISCT Polytechnique de Codcody, dans l’Est d’Abidjan, le président du Repprelci, Lassina Sermé, a présenté l’OMENCI, un instrument qui permet de casser les codes négatifs sur ces deux facteurs.

Cet observatoire a pour mission de veiller au respect de l’éthique et la déontologie du secteur, de promouvoir à la liberté de la presse et assurer la médiation. Il fait des monitorings sur la base d’une grille de lecture qui permet d’indexer les articles contraires à la déontologie.

En cas de manquements, l’OMENCI procède à des interpellations de l’organe de presse, qui peuvent être suivies de sanctions. L’observatoire associe, entre autre, un représentant des journaux en ligne, des agrégateurs, des consommateurs des productions des médias numériques, des web Tv et des web radios.

Il peut être saisi à tout moment par tout intéressé, mais par écrit. Si l’élément incriminé est avéré,  l’Observatoire peut prononcer des sanctions disciplinaires : l’avertissement, le blâme, l’amende, proposer le retrait de la carte de journaliste professionnel.

Quant à la place des femmes dans les médias, sujet dominant des échanges, M. Sermé a fait savoir que les femmes ont beaucoup de potentialités,  toutefois elles devraient oser et avoir beaucoup de courage pour s’engager dans des débats et des organismes afin d’avoir droit aux chapitres de discussions.

M. Lucien Houedanou, journaliste consultant, a pour sa part, appelé les femmes à occuper les espaces existant pour parler des questions de femmes. A l’endroit des médias, il a invité ses confrères à « multiplier et assurer  les articles qui valorisent le droit des femmes ».

« On peut proposer que les religieux mettent en lumière à la lecture des livres saints la promotion de la femme parce qu’elles existent et il faut faire attention à les mettre en évidence », a -t -il poursuivi, soutenant qu’il faut mettre dans les contextes ce que les saintes écritures disent sur la femme.

Le président du Repprelci a rappelé que, selon des données de janvier 2020, la Côte d’Ivoire compte plus de 12 millions de personnes utilisateurs de l’Internet et 4,9 millions sur les réseaux sociaux. Et, plusieurs femmes sont connectées à Internet.

La Côte d’Ivoire qui enregistre quelque 25 millions d’habitants compte un nombre de « plus de 31 millions de personnes ayant des mobiles connectés à Internet ». Ce qui dénote de l’importance de l’espace numérique dans le pays.

Justice, diaspora, politique et sport alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets dont les plus en vue sont la réaction du magistrat Souleymane Téliko après sa convocation par la tutelle et l’aide apportée aux expatriés sénégalais impactés par la Covid-19.Suite à sa convocation hier à l’Inspection générale de l’administration judiciaire (IGAJ), « le juge Téliko assume ses propos » dans Libération. Ils portaient selon le journal sur la violation des droits de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, lors de son procès.

A sa sortie d’audition, le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) a fait savoir à L’AS qu’il a « été convoqué pour des broutilles », avant de préciser dans L’Observateur qu’il est « insensible à l’intimidation ».

Pour Souleymane Téliko, « le ministre (de la Justice) veut juste me chercher la petite bête ».

Ce dernier, Me Malick Sall, note en revanche que « tous les magistrats qui feront des fautes disciplinaires seront traduits devant le CSM (Conseil supérieur de la magistrature) sans discrimination ». Comme Libération, L’AS précise également que Téliko a été entendu pour ses propos sur le dossier Khalifa Sall.

Le quotidien national Le Soleil affiche en manchette la photo du ministre de la Justice et note que « tous les rapports de l’IGAJ (sont) transmis aux autorités judiciaires » à propos des « manquements de magistrats ».

Vox Populi titre sur l’enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) sur les entreprises. Elle montre « l’étendue des dégâts du corona en chiffres ». En effet, 84,6% des entreprises ont connu « un fléchissement de leur chiffre d’affaires ». 64,6% des petites entreprises sont « affectées par le manque de liquidités » là où 31,2% de ces types d’entreprises « ont réduit leur personnel ».

Sur un autre sujet, Le Soleil souligne que « plus de 11 milliards de FCFA (sont) distribués » à la diaspora sénégalaise dans le cadre du Force-Covid-19. Selon le journal, 125.056 compatriotes sont déjà bénéficiaires sur 135.571 prévus, soit une distribution de 91%.

Par ailleurs, affirme le ministre des Affaires étrangères, 12.584 Sénégalais ont été rapatriés dont 36 dépouilles depuis le déclenchement de la pandémie. L’autorité annonce également la prochaine « mise en circulation de passeports biométriques ».

A l’opposé du Soleil, EnQuête dépeint une autre face d’une « diaspora en galère », notant que l’impact de la Covid-19 est sans conteste sur les Sénégalais de l’extérieur. Le journal renseigne que 149 décès, 95 malades de Covid assistés, 218.000 demandeurs d’aide, sont recensés depuis six mois.

En politique, EnQuête souligne que l’ex-président « Me Abdoulaye Wade déconfine le PDS », le parti démocratique sénégalais, avec la reprise des activités prévues le 21 septembre.

Pendant ce temps, note L’Observateur, Macky Sall est « dans la bataille des pôles » avec sa déclaration sur le cumul chef de parti-chef d’Etat. Mais pour Benoit Sambou du pôle de la majorité, « il faut éviter de créer des crises institutionnelles inutiles ».

Le Quotidien titre sur la vente clandestine de carburant et note que « la zone des Niayes (se trouve) sur une poudrière » à cause d’une installation anarchique d’une centaine de dépôts d’hydrocarbures ».

En football, Record espère « un but de Sadio (Mané) à Stamford Bridge » lors du déplacement de son club Liverpool à Chelsea, dimanche, pour la deuxième journée de la Premier League anglaise.

« Mané pour crucifier les Blues », titre également Stades qui note que le Sénégalais a été cinq fois bourreau de Chelsea, « un des grands favoris au titre ».

Le journal note par ailleurs que son compatriote Ismaila Sarr est la « star de la dernière ligne droite du mercato » vu qu’il est sollicité par plusieurs clubs en Angleterre. EnQuête ne conteste pas et souligne que « Ismaila Sarr a la cote en Angleterre ».

Sur un dernier sujet, Record note que le ministre des Sports « Matar Bâ lève les restrictions » qui pesaient sur les activités sportives à cause de la pandémie.

Ainsi le président de la fédération nationale du basketball, Me Babacar Ndiaye, veut « essayer de démarrer la saison en décembre ». Pour son homologue du football, Me Augustin Senghor, il est « prématuré de parler d’un démarrage en janvier ».

Côte d’Ivoire/Covid-19 : des journalistes formés sur la couverture médiatique de la crise sanitaire

A l’initiative de l’Association des journalistes scientifiques et de développement de Côte d’Ivoire avec l’appui de ses partenaires dont Breakthrough Action, des journalistes ivoiriens ont été formés vendredi à Abidjan sur la couverture médiatique de la crise sanitaire de la Covid-19, a constaté APA sur place.Deux communications ont meublé cet atelier de renforcement des capacités. La première prononcée par Dr Agbé Narcisse, un épidémiologiste et consultant à l’Organisation mondiale de la santé ( OMS),  a porté sur la situation épidémiologique de la pandémie de la Covid-19.

A cette occasion, Dr Agbé a instruit les journalistes sur les origines de la Covid-19 et la situation de cette maladie dans le monde et particulièrement en Côte d’Ivoire.

« Le Coronavirus a fait son apparition le 17 novembre 2019  dans la province de Hubei, plus précisément dans la ville de Wuhan en Chine. Le 30 janvier 2020, l’OMS a déclaré cette maladie comme urgence de santé publique de portée internationale. A la date du 14 septembre 2020, les cinq pays les plus contaminés sont les États-Unis, l’Inde, le Brésil, le Brésil et le Pérou », a indiqué l’épidémiologiste à l’entame de son exposé.

Poursuivant, il a souligné qu’à ce jour, il n’y a pas de traitement spécifique curatif soulignant cependant que des recherches sont en cours pour trouver un vaccin. En ce qui concerne, la situation de la maladie dans le monde, il a noté de façon générale une relative maîtrise de la pandémie.

En Afrique, Dr Agbé s’est félicité de ce que le nombre total de cas et la mortalité continuent de décroître. En Côte d’Ivoire, il s’est satisfait également de la décroissance des cas de contamination et du taux de létalité qui demeure faible (0,6%).

 Toutefois, il s’est inquiété des cas de contamination qui se multiplient dans plusieurs villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire, notamment Bouaké, San-Pédro et Grand-Bassam. Quant à Mamadou Traoré, le président de l’Association  des journalistes scientifiques et de développement de Côte d’Ivoire, il a rappelé,  dans une présentation, à ses confrères les règles professionnelles à respecter pour une meilleure couverture médiatique de la crise de la Covid-19.

Il a,  par ailleurs, appelé les journalistes à se rapprocher de la communauté scientifique pour produire des articles crédibles dans le domaine de la science. Pour lutter contre la propagation de la maladie à Covid-19, la Côte d’Ivoire a élaboré un plan national de riposte d’un montant de 95 milliards FCFA.

Les autorités sanitaires ivoiriennes ont mis  également un point d’honneur à la sensibilisation pour le respect des mesures barrières contre cette maladie. Notamment, la distanciation physique de un mètre, le port du cache-nez, le lavage des mains avec de l’eau et du savon et l’usage du gel hydroalcoolique. A ce jour, la Côte d’Ivoire compte 19 200 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 18 392 personnes guéries et  120 décès.

Société et justice au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le bilan de la visite de Macky Sall en banlieue dakaroise et la convocation du magistrat Souleymane Téliko par la tutelle.Le quotidien national Le Soleil titre sur « les mesures fortes de Macky Sall pour Keur Massar », en marge de sa visite hier dans des zones inondées de la banlieue dakaroise.

« Macky est venu, a promis et est parti », souligne L’AS, reprenant l’annonce de « l’enveloppe de 30 milliards déjà disponible » pour la commune de Keur Massar qui « sera érigé en département ».

Cependant, « le président ne peut pas arrêter le ciel », a prévenu le chef de l’Etat dans Vox Populi. Il a appelé en outre pour que « nous cessions de donner des lotissements dans des zones de cuvette ».

« Nous avons beaucoup fait, mais ce n’est pas suffisant », a-t-il poursuivi, ajoutant que « l’urgence (est de) sortir les eaux des maisons et des quartiers ».

Le Quotidien voit, dans les annonces fortes contre les inondations, un « plan de pompage de Macky » qui prévoit 30 milliards pour sortir les populations des eaux. Le journal explique également « les enjeux politiques » de la décision d’ériger la commune de Keur Massar en département.

EnQuête titre sur la convocation de Souleymane Téliko, président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), par l’Inspection générale de l’administration judiciaire (IGAJ). Cette situation met « les magistrats en ordre de bataille », avec les comités de ressort de Dakar, Thiès et Saint Louis qui « sont entrés dans la danse ». Ils dénoncent une « tentative de musellement de l’UMS et de son président ».

Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, précise toutefois que « c’est une affaire des juges et le garde des Sceaux (qu’il est) n’a rien à voir là-dessus ».

Cependant, L’Observateur note que « Khalifa Sall fait convoquer le magistrat Souleymane Téliko à l’IGAJ ». Des commentaires faits sur le procès de l’ancien maire de Dakar « sont les réelles raisons de cette convocations », souligne le journal, qui livre par ailleurs son « enquête sur François Collin, le fantôme du Palais ».

Ancien vérificateur général de l’Inspection général d’Etat et nouveau secrétaire général adjoint de la présidence, le fils de Jean Collin était « honni par Wade », mais « réhabilité par Macky ».

Libération titre sur « le scandale (que constitue la société) AGS » faisant que le Port autonome de Dakar (PAD) est « presque à l’arrêt ».

Sur la condamnation de l’ancien président de l’athlétisme mondial, le Sénégalais Lamine Diack, son fils Massata Diack souligne dans Stades que « nous sommes déterminés à laver son honneur ».

Le journal s’interroge par ailleurs sur les transferts bloqués des internationaux sénégalais, à l’image de Kalidou Koulibaly, Ismaila Sarr, Sadio Mané, Mbaye Niang ou Keita Baldé, se demandant si « les Lions sont trop chers ».

Mais selon Record, le Paris Saint Germain a « fait une offre pour Koulibaly », soit une proposition de plus de 38 milliards FCFA. Mais son club Naples « réclame toujours 52 milliards ». Ce qui a fait que Manchester City s’est « agacé » avant de « s’éloigner ».

Sur le classement FIFA du mois de septembre, le journal note que les Lions sont « indéboulonnables en Afrique ». Stades fait remarquer pour sa part que le Sénégal a passé « 22 mois au sommet de l’Afrique », se lançant désormais « à l’assaut du record de la Côte d’Ivoire ».

Une femme après 30 ans « est à risque» au cancer du sein ( Cancérologue)

Une femme âgée de plus de 30 ans est une femme à risque au cancer du sein, a prévenu jeudi à Abidjan, Pr Innocent Adoubi , cancerologue et directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre le cancer ( PNLCa).« Le facteur de risque que nous pouvons retenir c’est l’âge. Une femme après 30 ans est une femme à risque de cancer du sein. Lorsqu’on parle de risque, il faut différencier le risque de la cause. Il faut que toutes les femmes après 30 ans puissent consulter des spécialistes une fois par an », a conseillé Pr Adoubi. 

Il s’exprimait  dans une cérémonie  de lancement de la 4è édition des Journées de mobilisation des médias contre le cancer (JMMC) organisée par l’ONG Écho Médias et  prévue les 08 et 09 octobre prochains à Abidjan. 

Poursuivant, le cancérologue a souligné qu’en  Côte d’Ivoire,  au niveau du registre du cancer d’Abidjan  qui recense tous les nouveaux cas de cancer chaque jour à Abidjan et dans les périphéries, environ 2669 cas sont enregistrés. 

«  Et sur les 2669 cas, 50% des patients meurent dans la première année. C’est-à-dire autour de 1200 à 1300 femmes qui meurent du cancer du sein chaque année», a-t-il ajouté. Au-delà de l’âge, Pr Adoubi a énuméré également plusieurs autres facteurs à risque du cancer du sein chez la femme dont le stress et le fait ne pas enfanter. 

« La dimension psychologique du cancer du sein est une chose importante à prendre en compte. Il faut dédramatiser le cancer du sein», a invité Pr Adoubi. 

« Nous pensons que  la communication peut changer les comportements. Les objectifs des JMMC, c’est de mobiliser les médias sur les effets et les causes du cancer du sein. C’est également d’informer les populations, dépister les femmes et obtenir des donations en vue de soutenir les victimes du cancer du sein», a expliqué de son côté, Léah Muriel Guigui, la présidente de l’ONG Échos Médias. 

Dévoilant le contenu des JMMC 2020, Mme Guigui a annoncé qu’elles seront meublées de conférences, de dépistages gratuit d’une centaine de femmes et un concert pour lever des fonds. 

Quant à Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse ( ANP, régulateur), il s’est félicité de l’initiative de l’ONG Écho Médias, exhortant les journalistes à accompagner cette action pour lutter contre le cancer du sein. 

Créée en 2017, l’ONG Écho Médias, regroupe des acteurs des médias pour lutter contre les différents types de cancer, notamment le cancer du sein et celui du col de l’utérus.  

Côte d’Ivoire: le régulateur invite la presse à « ne pas être le levain » d’une crise électorale

Le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), l’organe de régulation des médias dans le pays, Samba Koné, a invité jeudi à Abidjan, la presse ivoirienne à « ne pas être le levain » d’une crise électorale dans le pays où la tension est de plus en plus perceptible à l’approche du 31 octobre, la date constitutionnelle de l’élection présidentielle.« Nous allons appliquer la loi. Les journalistes qui se mettront au travers de la loi  seront sanctionnés. Nous souhaitons que la presse ne soit pas le levain de ce qui pourrait arriver et que nous ne souhaitons pas», a dit M. Koné parlant de la couverture du processus électoral par les médias.

 Il s’exprimait à la seizième édition de la tribune de l’Agence ivoirienne de presse ( AIP, service public), un forum d’échanges dont il était l’invité.

« Nous ne pouvons pas faire ce métier en incitant les gens à la haine et à la révolte. Je souhaite que les journalistes demeurent professionnels et restent dignes. », a poursuivi le président de l’ANP, estimant « qu’il n’y a pas de société démocratique sans médias ».

 Parlant auparavant du rapport de la presse avec les réseaux sociaux, M. Koné a soutenu que ces nouveaux médias sont aujourd’hui « une opportunité » pour les journalistes. Cependant, il a invité  les journalistes à avoir un recul nécessaire vis-à-vis des informations diffusées sur les réseaux sociaux en les vérifiant.

Dans la foulée, le président de l’ANP a fait savoir que  sur 147 sites d’informations sont  répertoriés dans le pays dont seulement 44 sont légalement constitués. La tribune de l’AIP est une plateforme qui permet d’échanger avec une personnalité sur des questions de l’actualité nationale et internationale.

Société, justice, politique et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de faits de société à l’actualité de la famille judicaire, en passant par la politique et le sport.L’Observateur titre sur la résurgence des maladies respiratoires et prévient « la bombe des déchets Covid » à Guédiawaye, en banlieue dakaroise. Le journal porte ses inquiétudes sur les « tonnes de restes biomédicaux ».

EnQuête note une « eau trouble » sur l’opa de Veolia sur Suez. L’une veut « prendre le contrôle » de l’autre au moment où les travailleurs organisent la résistance en France. En outre, l’avenir s’annonce « en pointillé » pour la filiale sénégalaise de Suez, Sen’Eau, qui attend de voir l’issue du combat.

Libération met la lumière sur une « rocambolesque affaire de fraude douanière », avec quatre milliards de FCFA en cause. La Douane a cerné en effet l’entreprise Sitma et son directeur général est « obligé de transiger pour éviter la prison ».

Vox Populi titre sur le casse-tête des usagers du transport en commun suite aux restrictions de l’autorité pour éviter la propagation de la Covid-19 dans les véhicules. Le contournement des itinéraires et la limitation des places, entre autres, font partie du calvaire qu’ils vivent au quotidien, selon le journal.

Par ailleurs, il précise que les mesures restrictives dans les transports en commun sont levées, « à l’exception du port du masque ».

L’AS rapporte « les faits reprochés au juge (Souleymane) Teliko », président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), convoqué ce mercredi par l’Inspection générale de l’administration de la Justice (IGAJ). Si l’UMS dénonce une tentative de musellement, le journal souligne que le procès Khalifa Sall est « une des raisons du courroux de la chancellerie ».

Le Quotidien traite aussi de cette affaire et note que « l’UMS s’indigne et dénonce » la convocation de son président.

En politique, ce journal note que l’opposant Ousmane Sonko est « dans le viseur du +système+ » après ses critiques.

L’Observateur voit pour sa part une « bataille de positionnement » dans l’opposition illustrée par « la guerre des couteaux ». Ce sont des « coups et petits meurtres politiques qui profitent à Macky » Sall, analyse le journal.

EnQuête souligne de son côté que ces divergences au sein de l’opposition sénégalaise placent cette dernière « en terrain miné ».

Pendant ce temps, fait remarquer L’AS, le ministre Mansour Faye entame la distribution des deux milliards FCFA alloués aux victimes des inondations, dans le cadre du Plan Orsec déclenché par le chef de l’Etat. Vox Populi précise que le lancement se fera à Keur Massar, dans la banlieue dakaroise où beaucoup de populations sont encore dans les eaux.

L’ambassadeur du Japon au Sénégal présente ses « lettres de créance » à Le Quotidien dans un entretien où Tatsuo Arai revisite les 60 ans de coopération entre Dakar et Tokyo.

En Sport, le quotidien national Le Soleil passe un coup de loupe sur le surf au Sénégal. Et le constat est que c’est « un sport à part qui se féminise ». Championne du Sénégal en 2016, Imane Signalé appelle à « faire du surf féminin quelque chose de complètement ordinaire ».

Les soutiens de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF jugé en France dans une affaire de corruption présumée, marquent dans Stades leur optimisme « quant au verdict qui sera prononcé » aujourd’hui.

Son fils Massata Diack, resté au Sénégal mais sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par la justice française, répète dans Record qu’ils sont « innocents ».

En football, Stades note que l’équipe nationale du Sénégal a un « vivier » de binationaux sur qui compter pour les éliminatoires de la CAN 2022. De Boulaye Dia de Reims à Malang Sarr de Chelsea, en passant par Abdou Diallo du PSG et Pape Guèye de Marseille entre autres, le sélectionneur national n’aura qu’à les convaincre à rejoindre les Lions.

Pendant ce temps, Stades se demande si le champ ne serait pas libre pour Kalidou Koulibaly pour rejoindre le PSG après que Manchester City a jeté son dévolu sur un autre défenseur et Manchester United s’est retiré.

Présentation à Abidjan de l’ouvrage «Journalistes et élections en Côte d’Ivoire » pour une élection apaisée

« Journalistes et élections en Côte d’Ivoire », un ouvrage qui promeut des échéances électorales apaisées en Côte d’Ivoire et écrit par le journaliste-écrivain Raymond Dibi, a été présenté lundi à Abidjan lors d’une cérémonie de dédicace, a constaté APA sur place.« Ce livre prend sa source sans la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. Cette oeuvre se veut un rappel de cette crise dramatique vécue par les acteurs politiques, les journalistes et les populations. C’est un rappel qui vise à attirer l’attention de tous,  notamment les journalistes sur les agissements qui ont conduit à cette crise de 2010», a expliqué, Raymond Dibi, l’auteur de cet ouvrage regrettant que « les mêmes ingrédients qui ont conduit à la crise de 2010 sont en train de se mettre en place».

Selon lui, cet ouvrage entend contribuer à une presse plus responsable et professionnelle pendant cette période électorale. « Ce livre n’entend pas faire le procès ou donner des leçons aux journalistes. L’ouvrage voudrait attirer l’attention de tous les acteurs de la vie sociopolitique pour un environnement électoral apaisé. Il veut surtout amener les journalistes à jouer pleinement leur partition», a également fait savoir M. Dibi.

 « L’information est désormais une ressource très stratégique. Et les journalistes détiennent entre leurs mains un grand pouvoir », a soutenu Anoh Kacou Rosine, la représentante Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias. 

« Il est important de sortir de nos rédactions pour montrer que nous sommes des intellectuels accomplis», a affirmé pour sa part, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) exhortant ses confrères à se lancer dans l’écriture d’ouvrage.

« Journalistes et élections en Côte d’Ivoire» est un ouvrage de 94 pages édité par « Lebel Édition» qui prend sa source dans la crise post-électorale de 2010-2011 avec des témoignages de plusieurs acteurs des médias.

La liste des candidats retenus et recalés à la présidentielle au menu des journaux ivoiriens

La publication de la liste des candidats retenus et recalés à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, par le Conseil constitutionnel, alimente les Unes et co-unes des journaux ivoiriens parus ce mardi 15 septembre 2020.Fraternité Matin, le journal pro-gouvernemental, barre à sa Une : Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Affi Nguessan et Kouadio Konan Bertin dit KKB, retenus pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, quand Générations nouvelles, un journal proche de Guillaume Soro, affiche à sa Une qu’ « Un nouveau combat commence ». 

L’ex-chef de l’Assemblée nationale dont le dossier de candidature a été rejeté, « contexte vigoureusement » une décision « injuste et infondée » prise par le Conseil constitutionnel », rapporte le confrère. 

Lundi soir, le Conseil constitutionnel ivoirien a rendu publique la liste des candidats retenus à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, déclarant éligibles quatre candidats sur 44, notamment Alassane Ouattara, Affi N’Guessan, Kouadio Konan Bertin « KKB » et Henri Konan Bédié.  

Le journal Générations nouvelles qui rapporte avoir obtenu une interview auprès de M. Guillaume Soro cite l’ancien Premier ministre : « J’aurai à mener campagne » ; « M. Ouattara pour qui nous avons mené combat se révèle être un problème ».

Quant à Notre Voie, un journal proche de l’ex-président Laurent Gbagbo et de son parti le Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), affiche à sa Une « Koné Mamadou valide la candidature illégale de Ouattara ».

Le journal ajoute en co-Une : Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Marcel Amon-Tanoh et Mamadou Koulibaly éliminés. Ces figures de l’échiquier politique ivoirien ont été recalés pour n’avoir pas,  selon le Conseil constitutionnel, satisfait aux exigences du Code électoral.

Le quotidien indépendant Soir Info,  lui écrit à sa Une que « les forces de l’ordre bouclent le village de Simone Gbagbo », l’épouse de Laurent Gbagbo. Il note que des jeunes ont manifesté à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, une commune populaire favorable à M. Gbagbo.

Le journal L’Expression, proche du pouvoir, affiche à sa Une qu’ après la décision du Conseil constitutionnel « Ouattara vers le 1 coup K.O » à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.

Le Quotidien d’Abidjan, un journal proche du FPI, mentionne à sa Une  que Koné Mamadou, président du Conseil constitutionnel « rejette la candidature de l’opposition, accepte Ouattara pour un 3e mandat ». 

L’Éléphant déchaîné, un hebdomadaire satirique, commente à sa Une que « Le duel Bédié et Ouattara aura lieu ».

 

Politique et football, parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets portant entre autres sur les réactions de politiques sur les inondations, l’actualité internationale et le mercato des footballeurs sénégalais.Le Soleil informe de la reprise des tournées économiques du président Macky Sall qui se rend dans le Sine-Saloum (centre), du 19 au 20 septembre. Il sera respectivement dans les régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack, selon le quotidien national.

Dans EnQuête, l’économiste Ndongo Samba Sylla dit ses « vérités » sur la monnaie Eco, la souveraineté, la crise de la Covid-19, entre autres sujets.

L’AS titre sur le « clash entre opposants », faisant remarquer que « les inondations font chavirer l’opposition ». Le journal rapporte en même temps des propos de Ousmane Sonko, en visite à Ziguinchor (sud). « Sur les montants de 21 milliards alloués à Ziguinchor, seul un projet de 5 milliards non livré a été réalisé », dénonce l’opposant.

Dans Vox Populi, l’opposant Babacar Diop fait savoir que « la banlieue est devenue un espace de souffrances et de larmes ».

Sur la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain, Le Quotidien titre sur « le filtre du parrainage ». Le mécanisme, qui a été expérimenté en 2019 au Sénégal, a retenu 4 candidatures contre 41 recalées en Côte d’Ivoire. Ainsi, le sortant Ouattara et son opposant Bédié « passent » là où Gbagbo et Soro sont « bloqués ».

A propos de l’élection à la direction de l’Asecna, le journal note que le Nigérien Mohamed Moussa « rempile ».

L’Observateur livre son enquête sur le quotidien du pape du Sopi, sous le titre : « Me Wade, un président à l’isolement ». Le journal renseigne que l’ancien chef d’Etat se trouve dans sa maison sur la corniche pendant que son personnel est confiné à Fann Résidence.

Le quotidien lance par ailleurs une « alerte sur la consommation du lait caillé ». Ce produit a une « forte teneur en aflatoxine M1 », pouvant causer alors un « risque d’hépatite, de cancer ».

Vox Populi s’introduit dans « l’intimité des mariées non initiées au +Ndut+ (nid) », qui se trouve être un rituel « pour devenir une vraie femme ».

En fait divers, Libération se met « sur les traces d’un prédateur » sexuel. Il s’agit d’un professeur d’EPS à Mbour qui « couchait avec des mineurs ».

En football, Stades note que les Lions Kalidou Koulibaly, Ismaila Sarr, Mbaye Niang et Keita Baldé sont « dans l’expectative » à cause de leurs transferts longtemps annoncés mais qui ne sont toujours pas concrétisés.

Pendant ce temps, le portier Abdoulaye Diallo signe à Nottingham Forest, en Angleterre, et Stades se demande s’il pourra redevenir le numéro un des Lions au détriment d’Edouard Mendy, dont la signature à Chelsea serait imminente.

Le quotidien sportif est convaincu que le gardien de Rennes « est meilleur que Kepa sur toute la ligne », en comparant leurs statistiques portant sur les clean-sheets, les arrêts et le jeu de pieds.

Au plan local, Record informe que Teungueth FC « attend son protocole sanitaire » pour la préparation de la Ligue des champions africaine. Engagé pour sa part en Coupe CAF, le Jaraaf de Dakar lance sa préparation le 21 septembre, selon Stades.

Politique, économie et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, allant du dialogue politique à la tension économique due par la Covid-19 en passant par les faits divers et le mercato des footballeurs sénégalais.Selon L’AS, le président Macky Sall « évoque un gouvernement élargi ». Le chef de l’Etat l’a dit « à mi-mot » lors de la conférence des leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar qu’il préside.

L’Observateur, livrant une enquête sur le fast-track, note que Macky est « à la recherche du slogan perdu ». Le chargé de communication de la Présidence, Seydou Guèye, semble en donner les raisons : « Les stratégies de développement économique ont subi un choc extérieur avec la pandémie ».

Le Quotidien titre sur la « guéguerre » de leaders politiques locaux pour les mesures d’assistance aux populations victimes des inondations. L’objectif pour ces politiciens, selon journal, est d’engranger des voix lors des prochaines municipales, d’où les « batailles locales ».

Il se susurre en outre un « nouveau report » de ces élections. Mais le Forum civil se dit « contre » toute idée de ce genre, dans EnQuête.

Sur la suppression du parrainage aux élections, Boubacar Camara semble ne pas avoir confiance à Macky Sall. Dans L’AS, il note que ce dernier veut, par cette mesure, « disperser ses adversaires » politiques comme lui.

L’Observateur fouille dans le passé et le présent de Me Madické Niang, ancien baron du régime de Wade et candidat à la dernière élection présidentielle. Dans les « secrets de (sa) nouvelle vie », le journal a débusqué son cabinet d’avocat, ses petits-enfants, ses audiences avec le khalife des mourides.

EnQuête présente un dossier sur la pêche sénégalaise, soulignant que les poissons se trouvent « en eaux troubles. Le poisson se fait « rare et coûte cher », constate le journal là où des pêcheurs, mareyeurs et vendeurs « sont inquiets et furieux ».

L’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’économie se fait plus dur, d’après Vox Populi qui note que « l’informel chope le virus de la crise ». « Nous souffrons en silence », confie Mouhamed, l’un des acteurs de ce secteur.

L’économiste Mounirou Ndiaye explique que « 146.000 emplois sont déjà perdus au Sénégal ». Mais l’ambassadeur d’Allemagne, Stephen Roken, souligne dans Le Soleil que son pays veut « aider le Sénégal à préserver des emplois dans le privé ».

Dans la découverte des cultures et terroirs du Sénégal, le quotidien national présente ce lundi le village de Ndiarogne, dans le Mbanj Fadial. Sa particularité est qu’il est « le symbole du refus sérère d’une islamisation forcée ».

Le Soleil se rappelle en même temps l’an 23 du décès de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, « l’inoubliable régulateur ».

En fait divers, Libération informe qu’un « jihadiste allemand » est arrêté à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. Le journal souligne qu’il a combattu en Syrie et était sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par son pays. En provenance de Bissau, il devait transiter au Sénégal, avant de rallier le Kenya.

Libération note également que l’ancien patron des services fiscaux du Bénin tombe à Dakar. Il « avait volé 4 milliards de FCFA » et était recherché depuis septembre 2019, selon le journal qui souligne qu’il est interrogé par la Division des investigations criminelles (DIC).

En football, Stades s’attend à une « officialisation imminente » du transfert du gardien international Edouard Mendy à Chelsea où il a passé sa visite médicale. Pendant ce temps, l’attaquant Habib Diallo « dans le flou, attend Mourinho », l’entraineur de Tottenham. Le journal tente de trouver par ailleurs une « meilleure destination » pour Keita Baldé, entre Valence, Fiorentina, Sampdoria ou Marseille.

Record revient sur les matchs du week-end et note que « Sadio et les Reds l’ont échappé belle » face aux promues de Leeds pour la première journée de la Premier League. En Ligue 1 française, « Pape Guèye écœure Gana Guèye » après la victoire 0-1 de Marseille sur le Paris Saint-Germain. L’OM n’avait plus battu le PSG depuis 2011, souligne le journal.