L’ONG Voix de la Femme a lancé ce mercredi 25 novembre, l’édition 2020 de « 16 jours d’activisme ». La rencontre qui permet de mettre en exergue les pratiques néfastes à l’égard des femmes et constituent une violation des droits humains
Placé sous le thème de « Conséquences sociales, économiques et juridiques des Violences Basées sur le Genre (VBG) sur les victimes », la cérémonie de lancement des 16 jours d’activisme a été présidée à la Maison de la femme par, Dangar Allahissem Martine Yankal, représentante de Madame la Ministre de la Femme et de la Protection de la Petite Enfance. Elle a noté que les activités prévues durant les manifestations permettront de réveiller davantage les consciences au profit des nombreuses femmes et filles survivantes
Elle a condamné les pratiques néfastes à l’égard des femmes qui, selon elle : « constituent incontestablement une violation internationale des droits humains ». Elle regrette que l’on vive encore dans une société : « la ténacité des pesanteurs socioculturelles sur fonds des pratiques traditionnelles néfastes sont monnaie courante », avec pour corolaires les mutilations génitales féminines, le mariage précoce des personnes à risque.
«Au vu des violences perpétrées ce dernier temps et constatées depuis le premier trimestre 2020, il est temps de renforcer la vigilance », exhorte Dangar Allahissem Martine Yankal. Elle regrette que : « le caractère humiliant de ces violences engendre la stigmatisation des survivantes qui se résignent à souffrir en silence, refusant de dénoncer les auteurs ou les coupables qui vivent alors librement défiant parfois l’autorité de l’Etat »
« Nous devons nous unir pour renforcer notre niveau d’organisation et de regarder dans la même direction à la recherche constate d’amélioration de nos conditions et notre autonomisation socioéconomique », conclut-elle.