Tchad : les femmes se mobilisent contre les pratiques néfastes à leur égard

L’ONG Voix de la Femme a lancé ce mercredi 25 novembre, l’édition 2020  de « 16 jours d’activisme ». La rencontre qui permet de mettre en exergue les pratiques néfastes à l’égard des femmes et constituent une violation des droits humains

Placé sous le thème de « Conséquences sociales, économiques et juridiques des Violences Basées sur le Genre (VBG) sur les victimes », la cérémonie de lancement des 16 jours d’activisme a été présidée à la Maison de la femme par, Dangar Allahissem Martine Yankal, représentante de Madame la Ministre de la Femme et de la Protection de la Petite Enfance. Elle a noté que les activités prévues durant les manifestations permettront de réveiller davantage les consciences au profit des nombreuses femmes et filles survivantes

Elle a condamné les pratiques néfastes à l’égard des femmes qui, selon elle : « constituent incontestablement une violation internationale des droits humains ». Elle regrette que l’on vive encore dans une société : « la ténacité des pesanteurs socioculturelles sur fonds des pratiques traditionnelles néfastes sont monnaie courante », avec pour corolaires les mutilations génitales féminines, le mariage précoce des personnes à risque.

«Au vu des violences perpétrées ce dernier temps et constatées depuis le premier trimestre 2020, il est temps de renforcer la vigilance », exhorte Dangar Allahissem Martine Yankal. Elle regrette que : « le caractère humiliant de ces violences engendre la stigmatisation des survivantes qui se résignent à souffrir en silence, refusant de dénoncer les auteurs ou les coupables qui vivent alors librement défiant parfois l’autorité de l’Etat »

« Nous devons nous unir pour renforcer notre niveau d’organisation et de regarder dans la même direction à la recherche constate d’amélioration de nos conditions et notre autonomisation socioéconomique », conclut-elle.

Tchad : deux cadavres retrouvés dans un puits

Les corps d’une femme et de son enfant de trois ans ont été retrouvés dans un puits à Dissoua par des passants.

La femme présentait des traces d’étranglements tandis que la fillette a été amputée de deux doigts (le majeur et l’annulaire). Selon des informations recueillies sur les lieux, la victime Maroum Bousso aurait été enlevée avec sa fille de chez elle à Miré Dissoua, canton Lélé par un certain Jonathan Tchoungre, le 18 mars dernier 2020.

Une enquête a été diligentée sur instruction du procureur de la République, près le Tribunal de grande instance de Kélo, Charles Nehemie, après avoir constaté les faits. Les forces de sécurité sont à la recherche du présumé criminel, Jonathan Tchoungre qui serait l’auteur de ce double meurtre. Il est en fuite.

Célébration : la journée internationale de la femme désormais déclarée fériée, chômée et payée au Tchad

C’est par le décret 273 portant modification de l’article 2 de celui N° 413 du 30 septembre 1997 signé ce jeudi, que la décision prend effet cette année.

En effet, le décret a été signé des mains du Chef d’Etat. En clair, la journée du 8 mars qui auparavant était ouvrable, est désormais fériée, chômée et payée.

C’est sur proposition du ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social que le décret 273 portant modification de l’article 2 de celui N° 413 du 30 septembre 1997 a été signé ce 7 mars 2019.

Aux termes de ce décret, le 1er janvier, le 1er mai, le 11 août, le 1er décembre et le 8 mars sont considérés comme des jours fériés, chômés et payés. Lorsque ces fêtes tombent un dimanche, le lundi suivant est férié, chômé et payé.