Safagri : le Ouaddaï et ses diversités agro-artisanales au rendez-vous

Le premier Salon africain de l’agriculture, ouvert mardi à N’Djamena, est aussi l’occasion de (re)découvrir les produits ruraux des provinces du pays.

A l’aile nord-est de l’esplanade du Palais du 15 janvier, en plein cœur de la capitale tchadienne, un stand attire l’attention des visiteurs du premier Salon africain de l’agriculture (Safagri). La raison ? Ce stand n’est pas pas comme les autres. Il est occupé par des producteurs et artisans du Ouaddaï qui se sont associés pour exposer leur province dans toute sa diversité.

Des produits artisanaux aux produits agroalimentaire, tout est rangé soigneusement dans ce stand estampillé « province du Ouaddaï ». Des produits alimentaires emballés dans des plastiques transparents suscitent la curiosité des passants : de la viande séchée du Ouaddaï, prisée par les Tchadiens, appelée « charmout », au petit mil transformé, appelé « damirgué », en passant par les oignons et l’ail ainsi que d’autres produits agroalimentaires.

En clair, les exposants de cette province se démarquent des autres par l’originalité de leurs produits. On y trouve également des sacs à main, des chaussures, des porte-monnaies, des valises, tous fabriqués par des artisans talentueux d’Abéché sur la base des peaux.

Résultat : des visiteurs, surtout des expatriés, se massent devant le stand. « Nous avons toujours marqué la différence. Il faut que des initiatives comme ce salon puisse se perpétuer pour permettre aux acteurs de toute la chaine de mettre en valeur leu savoir-faire », préconise Attéïb Abdel-Nébi, le chef d’orchestre des exposants du Ouaddaï.

Attéïb Abdel-Nébi invite ainsi le public N’djamenois à venir découvrir toute la chaine agricole. Il estime aussi que l’artisanat fait partie de la chaine agricole, parce que la matière première provient de l’animal. Ce n’est pas pour rien qu’il est lui-même est un artisan-agriculteur.

Tchad : Idriss Déby souhaite que le terme « Safagri » soit intégré dans le lexique africain

Avec des invités venus de plus de 40 pays du continent, le premier Salon africain de l’agriculture (Safagri) a ouvert ses portes ce mardi à N’Djamena.

Et le président Idriss Déby Itno a souhaité que cette expérience se perpétue pour plusieurs raisons. « Je forme le vœu que le Safagri, ce charmant acronyme, fasse désormais partie de notre lexique dans le continent », a souhaité le président Idriss Déby Itno lors de son mot d’ouverture du premier salon africain de l’agriculture (safagri), le 12 mars à N’Djamena.

D’autant que, a-t-il expliqué, “les productions agro-sylvo-pastorales occupent une place stratégique et jouent un rôle fondamental dans l’économie des Etats africains”. “L’agriculture, l’élevage et la pêche constituent, en effet, d’excellentes opportunités de développement et ils contribuent notamment à la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle”, a poursuivi le chef de l’Etat tchadien.

Le cas du Tchad

« Ces secteurs d’activités sont des vecteurs essentiels de lutte contre la pauvreté. Mon pays, le Tchad qui vous accueille aujourd’hui, est un parfait condensé de cette réalité », a rappelé Idriss Déby Itno.

Le président tchadien a alors renseigne : “Le Tchad dispose d’importantes potentialités dans le secteur agricole. La nature a pourvu le pays des terres, des terres riches et fertiles. Les terres arables sont estimées à 39 millions d’hectare, soit 30 % du territoire national. En sus, l’eau pour le travail de la terre est abondante. Dans certaines régions du pays, l’eau se trouve même à fleur du sol. L’élevage, à l’image de l’agriculture, est une importante richesse au regard de la dimension du cheptel national.”

“En effet, le Tchad est une terre d’élevage par excellence. Le cheptel compte plus de 100 millions d’unités de bétail. La pêche constitue également une précieuse richesse à mettre en valeur dans la perspective du développement car les ressources halieutiques sont importantes. Les lacs, les fleuves et les nombreux cours d’eau qui traversent le pays sont des biotopes de prédilection des poissons de diverses espèces”, a poursuivi le président tchadien.

 

Tchad : les préparatifs du Salon de l’Emploi et des Métiers se précisent

La première édition d’un salon de l’emploi et des métiers aura lieu à partir du 23 mars prochain à N’Djamena.

A l’initiative de l’Association Freedom, le salon a pour but de proposer aux jeunes « des alternatives au chômage, des stages, des formations professionnelles et la valorisation des petits métiers », selon Rayana Adam, présidente de l’association.

D’après elle, « au Tchad, la population active est de six millions de personnes et la plupart veut être intégrée à la Fonction publique alors que celle-ci ne peut employer à peu près que 100.000 personnes ».

L’évènement mettra sur la table les questions de l’emploi, du chômage, de la formation au Tchad. Selon l’association, « Tchad-Emploi sera le premier salon de l’emploi et des métiers pour permettre aux jeunes tchadiens d’échanger des expériences avec des chefs d’entreprise ».

Selon l’Organisation internationale du travail, le taux de chômage au Tchad est de 5,9% en 2018.

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Tchad : le Salon de l’Emploi et des Métiers ouvre ses portes le 23 mars à l’initiative de l’association Freedom

La présidente de l’association Freedom, Rayhanna Adam Saleh, a annoncé, au cours d’un point de presse, le mercredi, la tenue au palais du 15 janvier du Salon de l’Emploi et des Métiers, « TchadEmploi », le 23 mars 2019.

« La question de l’emploi, du chômage, de la formation est au centre de beaucoup de discussions des jeunes. Actuellement au Tchad, la population active est de plus de 6 millions de personnes et la plupart cherchent l’intégration, alors que la fonction publique ne peut employer à peu près que 100 milles personnes », relève la présidente de Freedom, Rayhanna Adam Saleh. En effet, le Salon de l’emploi et des métiers rassemblera la jeunesse tchadienne afin de proposer des alternatives d’emploi, de stages, de formations professionnelles et de valorisation des petits métiers.

« TchadEmploi » est le premier Salon de l’emploi et des métiers au Tchad avec des ateliers spécifiques tels que l’élaboration de curriculum vitae, de lettre de motivation, de business plan, des offres de stages, d’emplois et des formations, des séances de success story et de partage d’expériences avec des personnalités et chefs d’entreprises.

Freedom est une association qui œuvre dans le cadre de l’épanouissement et de l’émancipation de la jeunesse, de l’innovation, de l’emploi et métiers, de l’excellence et du développement à tous les niveaux.

 

Tchad : N’Djamena prépare le premier Salon africain de l’agriculture

Le tout premier Salon africain de l’agriculture (Safagri) se tiendra à N’Djamena, du 12 au 15 Mars prochain.

La ministre en charge du secteur a fait une communication au cours du conseil des ministres tenu le 21 février 2019. Celle-ci est relative à l’organisation de la première édition du Salon Africain de l’Agriculture (SAFAGRI).

En effet, ce salon sera organisé en marge de la 54ème session ordinaire du Conseil des ministres du CILSS. Ainsi, il  réunira près de 40 pays et 250 experts et professionnels. Ces derniers débattront de la transformation des chaînes des valeurs agricoles en Afrique face aux défis économiques, climatiques et sécuritaires.